Le président de la République Béji Caïd Essebsi a accusé jeudi 1er septembre le parti islamiste "Ettahrir" de saper l'autorité de l'État, et a exigé de trouver une "solution" à l'encontre de ce mouvement interdit jusqu'à la révolution de 2011.
Mi-août, le parti "Ettahrir" avait été suspendu d'activité pour un mois, à la demande de l'État, en raison "d'infractions répétées à la loi sur les associations". Mardi, cette sanction a toutefois été annulée par la justice pour "vice de forme".
Dans un communiqué, le parti islamiste s'était félicité, tout en fustigeant de nouveau un "harcèlement policier" à son encontre. "Que ce gouvernement, ses criminels et ses maîtres (anglo-saxons, ndlr) sachent que leur heure est arrivée et qu'il y aura des têtes et des mains qui seront coupées", avait-il écrit.
Même si le mouvement est ensuite revenu sur ces propos, le dossier a été évoqué par le président Caïd Essebsi lors d'une réunion du conseil de sécurité nationale.
"Désormais, ils menacent de couper vos têtes et vos mains. Qu'est-ce qu'on fait? (...) Il faut trouver une solution parce que leur outrecuidance envers l'État sape son autorité", a dit M. Caïd Essebsi, selon des extraits diffusés par la présidence.
Créé au début des années 1980, le parti "Ettahrir" n'a été légalisé qu'en 2012, après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Depuis, ce parti qui réclame l'instauration de la charia, ou loi islamique, est toutefois fréquemment accusé de troubles à l'ordre public. En juin, son congrès annuel a été interdit pour "raisons de sécurité", en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis une vague d'attaques jihadistes sanglantes.
Vers plus de fermeté?
Autre problèmes pointés du doigt par le président de la République lors de ce conseil de sécurité nationale, la violence: "Je ne sais pas pourquoi mais les Tunisiens sont devenus adeptes de la violence, en voilà un qui a tué sa femme, l'autre qui a tué sa cousine, et un autre qui a égorgé quelqu'un, cela n'existait pas chez nous" a avancé Beji Caid Essebsi.
"Rien qu'à voir dans les stades, au début les gens applaudissent (...) puis après dix minutes, ils cassent les gradins. On tire des bombes lacrymogènes, on croyait que ce n'était qu'en Europe, ce phénomène de 'casseurs', il faut y remédier", a ajouté le président de la République.
"Et enfin il y a cette question de braquages: les femmes, les filles qui rentrent à partir de 10 heures du soir, ils leur prennent leur voiture, leurs sacs à main, leurs clés et on leur demande de se débrouiller, et ils (les délinquants) ne sont même pas arrêtés" a t-il indiqué appelant ses ministres à "un changement", "une transition qualitative dans le traitement de ces affaires".
Mi-août, le parti "Ettahrir" avait été suspendu d'activité pour un mois, à la demande de l'État, en raison "d'infractions répétées à la loi sur les associations". Mardi, cette sanction a toutefois été annulée par la justice pour "vice de forme".
Dans un communiqué, le parti islamiste s'était félicité, tout en fustigeant de nouveau un "harcèlement policier" à son encontre. "Que ce gouvernement, ses criminels et ses maîtres (anglo-saxons, ndlr) sachent que leur heure est arrivée et qu'il y aura des têtes et des mains qui seront coupées", avait-il écrit.
Même si le mouvement est ensuite revenu sur ces propos, le dossier a été évoqué par le président Caïd Essebsi lors d'une réunion du conseil de sécurité nationale.
"Désormais, ils menacent de couper vos têtes et vos mains. Qu'est-ce qu'on fait? (...) Il faut trouver une solution parce que leur outrecuidance envers l'État sape son autorité", a dit M. Caïd Essebsi, selon des extraits diffusés par la présidence.
Créé au début des années 1980, le parti "Ettahrir" n'a été légalisé qu'en 2012, après la révolution contre la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Depuis, ce parti qui réclame l'instauration de la charia, ou loi islamique, est toutefois fréquemment accusé de troubles à l'ordre public. En juin, son congrès annuel a été interdit pour "raisons de sécurité", en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis une vague d'attaques jihadistes sanglantes.
Vers plus de fermeté?
Autre problèmes pointés du doigt par le président de la République lors de ce conseil de sécurité nationale, la violence: "Je ne sais pas pourquoi mais les Tunisiens sont devenus adeptes de la violence, en voilà un qui a tué sa femme, l'autre qui a tué sa cousine, et un autre qui a égorgé quelqu'un, cela n'existait pas chez nous" a avancé Beji Caid Essebsi.
"Rien qu'à voir dans les stades, au début les gens applaudissent (...) puis après dix minutes, ils cassent les gradins. On tire des bombes lacrymogènes, on croyait que ce n'était qu'en Europe, ce phénomène de 'casseurs', il faut y remédier", a ajouté le président de la République.
"Et enfin il y a cette question de braquages: les femmes, les filles qui rentrent à partir de 10 heures du soir, ils leur prennent leur voiture, leurs sacs à main, leurs clés et on leur demande de se débrouiller, et ils (les délinquants) ne sont même pas arrêtés" a t-il indiqué appelant ses ministres à "un changement", "une transition qualitative dans le traitement de ces affaires".
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