Un sit-in a été lancé dans la ville de Ben Guerdane lundi avec l’installation d’une tente au centre ville au terme d’une marche de protestation dans la cité contre la mort récente d’un contrebandier dans la zone tampon, limitrophe de la Libye, alors que des actes de sabotage ont pris pour cible les entreprises de construction de l’autoroute Medenine-Ras Jedir.
Ces événements récurrents dans la région, selon l’un des protestataires, ont exacerbé la tension, notamment après la mort d’un jeune de la région samedi denier dans cette zone, poussant les familles de jeunes ayant péri dans les mêmes circonstances à organiser une marche avec les composantes de la société civile à travers les différentes artères de la ville.
Les manifestants qui ont pris part à la marche, lancée du cimetière, se sont divisés ensuite, certains ayant bloqué la route nationale numéro 1, au niveau des zone dites Jalel et Wadi Fessi, Wadi Rebayai en dressant des monticules de sable.
Ce mouvement a paralysé la circulation en direction de Ben Guerdane et Ras Jedir, terminal routier vers le territoire libyen, immobilisant pour de longs moments les longues files de voitures et camions libyens entre Zarzis et Ben Guerdane et au niveau de Chahbania pour des raisons de sécurité.
Des groupes de manifestants ont pris également la direction des entreprises de construction de l’autoroute Mednine-Ras Jedire, située à 16 km de Ben Guerdane, qu’ils ont ralliées à bord de voitures, où ils ont détruit des engins de travaux et brulé des machines, dont des équipements appartenant à Afrique Travaux.
Parmi le matériel détruit une machine acquise récemment, estimée à deux millions de dinars, qui devrait être mise en service mardi pour l’asphaltage de la chaussée, selon un responsable de la société.
L’entreprise a subi de grands dégâts a cause de ces actes de sabotage et les jets de pierres sur les ouvriers, la destruction des moyens de transport et l’incendie de plusieurs machines, ce qui va conduire l’entreprise à arrêter les travaux, forçant près de 700 ouvriers au chômage, précise-t-on de même source.
Selon Mongi Mansouri, de l’association de fraternité tuniso-libyenne et un proche parent du jeune tué samedi dans la zone tampon, les responsables de ces actes de destruction “ne représentent pas les protestataires”, exprimant ses regrets pour ces évènements.
Il a appelé d’autre part le gouvernement à prêter un plus grand intérêt à la région et “à donner des assurances réelles à ses jeunes”.
De son côté, le secrétaire général de l’association “citoyenneté et développement” à Ben Guerdane, Youssef Chaouat, a demandé de mettre fin “aux tirs de balles sur les jeunes qui sont poussés au commerce parallèle à cause de l’absence d’alternatives au développement”.
Il a estimé le nombre de tués dans de circonstances similaires à 37.
Le responsable de cette association a lancé un appel “à la révision de la politique de sécurité dans la zone tampon” et à accélérer la mise en œuvre des plans de développement dans la région.
Ben Guerdane, ville tunisienne à la frontière libyenne, est rythmée par des mouvements de protestations récurrents, liés aux trafics et à la contrebande.
Le ministère de l'Intérieur est en train de collecter des informations complémentaires en vue de publier un communiqué officiel sur l'affaire, indique au HuffPost Tunisie, le porte-parole dudit ministère.
Ces événements récurrents dans la région, selon l’un des protestataires, ont exacerbé la tension, notamment après la mort d’un jeune de la région samedi denier dans cette zone, poussant les familles de jeunes ayant péri dans les mêmes circonstances à organiser une marche avec les composantes de la société civile à travers les différentes artères de la ville.
Les manifestants qui ont pris part à la marche, lancée du cimetière, se sont divisés ensuite, certains ayant bloqué la route nationale numéro 1, au niveau des zone dites Jalel et Wadi Fessi, Wadi Rebayai en dressant des monticules de sable.
Ce mouvement a paralysé la circulation en direction de Ben Guerdane et Ras Jedir, terminal routier vers le territoire libyen, immobilisant pour de longs moments les longues files de voitures et camions libyens entre Zarzis et Ben Guerdane et au niveau de Chahbania pour des raisons de sécurité.
Des groupes de manifestants ont pris également la direction des entreprises de construction de l’autoroute Mednine-Ras Jedire, située à 16 km de Ben Guerdane, qu’ils ont ralliées à bord de voitures, où ils ont détruit des engins de travaux et brulé des machines, dont des équipements appartenant à Afrique Travaux.
Parmi le matériel détruit une machine acquise récemment, estimée à deux millions de dinars, qui devrait être mise en service mardi pour l’asphaltage de la chaussée, selon un responsable de la société.
L’entreprise a subi de grands dégâts a cause de ces actes de sabotage et les jets de pierres sur les ouvriers, la destruction des moyens de transport et l’incendie de plusieurs machines, ce qui va conduire l’entreprise à arrêter les travaux, forçant près de 700 ouvriers au chômage, précise-t-on de même source.
Selon Mongi Mansouri, de l’association de fraternité tuniso-libyenne et un proche parent du jeune tué samedi dans la zone tampon, les responsables de ces actes de destruction “ne représentent pas les protestataires”, exprimant ses regrets pour ces évènements.
Il a appelé d’autre part le gouvernement à prêter un plus grand intérêt à la région et “à donner des assurances réelles à ses jeunes”.
De son côté, le secrétaire général de l’association “citoyenneté et développement” à Ben Guerdane, Youssef Chaouat, a demandé de mettre fin “aux tirs de balles sur les jeunes qui sont poussés au commerce parallèle à cause de l’absence d’alternatives au développement”.
Il a estimé le nombre de tués dans de circonstances similaires à 37.
Le responsable de cette association a lancé un appel “à la révision de la politique de sécurité dans la zone tampon” et à accélérer la mise en œuvre des plans de développement dans la région.
Ben Guerdane, ville tunisienne à la frontière libyenne, est rythmée par des mouvements de protestations récurrents, liés aux trafics et à la contrebande.
Le ministère de l'Intérieur est en train de collecter des informations complémentaires en vue de publier un communiqué officiel sur l'affaire, indique au HuffPost Tunisie, le porte-parole dudit ministère.
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