SOCIÉTÉ- "Les hôpitaux de la mort", c'est l'intitulé du communiqué de l'Association Tunisienne de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles et le sida ATL MST/Sida mettant en garde contre les discriminations dont sont victimes les personnes atteintes de VIH dans le milieu hospitalier en Tunisie.
Publié le 5 septembre, le communiqué détaille les chiffres de l'enquête de l’Observatoire VIH-Éthiques et Droits Humains (OVEDH), datant de 2015. Elle révèle que "47% des violations aux droits recueillies touchent le milieu hospitalier, notamment ceux du droit d’accès aux soins. 44% du total de ces violations concernent les personnes vivant avec le VIH et 20% de ces violations concernent les migrants, une population souffrant d’une faible prise en charge en matière de soins de santé."
D'autres faits divers, rapportés par ATL MST/Sida, appuient ces chiffres, notamment celui d'une femme enceinte dans l'hôpital Wassila Bouguiba de Tunis:
ALT MST/Sida appelle le ministère de la Santé à s'atteler sur cette problématique en veillant à "l’humanisation des soins, le respect de l’anonymat et la sanction des agents qui bafouent l’éthique et les droits humains des patientes et des patients".
Publié le 5 septembre, le communiqué détaille les chiffres de l'enquête de l’Observatoire VIH-Éthiques et Droits Humains (OVEDH), datant de 2015. Elle révèle que "47% des violations aux droits recueillies touchent le milieu hospitalier, notamment ceux du droit d’accès aux soins. 44% du total de ces violations concernent les personnes vivant avec le VIH et 20% de ces violations concernent les migrants, une population souffrant d’une faible prise en charge en matière de soins de santé."
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D'autres faits divers, rapportés par ATL MST/Sida, appuient ces chiffres, notamment celui d'une femme enceinte dans l'hôpital Wassila Bouguiba de Tunis:
"Ce 1er septembre, au niveau du centre de maternité Wassila Bourguiba, une maman vivant avec le VIH s’est vue refuser une admission pour accoucher. Après insistance elle a été acceptée, mais s’est retrouvée avec une grande inscription "HIV"au pied de son lit ; la même inscription qui revient sur le devant de son dossier médical, et encore sur le lit de son bébé ! La déshumanisation qui frappe les personnes vivant avec le VIH atteint des sommets. Il a été même interdit aux autres femmes partageant la chambre de cette patiente de lui porter assistance notamment pour l’aider à se changer", rapporte le communiqué en question.
ALT MST/Sida appelle le ministère de la Santé à s'atteler sur cette problématique en veillant à "l’humanisation des soins, le respect de l’anonymat et la sanction des agents qui bafouent l’éthique et les droits humains des patientes et des patients".
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