L'unification du Grand Maghreb est capable de faire augmenter la croissance annuelle de 3 points, selon Moncef Cheikhrouhou, expert en économie et professeur à HEC paris, qui s'est exprimé sur les ondes d'Express Fm.
"La complémentarité géographique entre la Libye, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc est un avantage que les touaregs ont su exploiter depuis des siècles, les touaregs faisaient du commerce en passant d'un pays à l'autre, dans le sahara des quatre pays. Le jour où les frontières ont été fermées, ils se sont mis à vendre les armes et les stupéfiants", avance-t-il.
Il précise que le coût du "non Maghreb" économique fait perdre 3% de croissance et prive d'une création de richesse chacun des 4 pays du Maghreb.
"Cette perte profite à ceux qui exportent les marchandises de façon légale ou illégale et les introduisent dans nos pays" poursuit-il.
Cheikhrouhou a appelé à trouver de nouveaux partenariats et des conglomérats économiques afin de renforcer les relations entre les pays voisins.
Pour appuyer sa thèse, il cite l'exemple de la Russie qui, se rendant compte que la politique de la guerre et des armes n'est plus génératrice de profits, a préféré se transformer en un pont reliant l'Europe de l'ouest et l'Asie.
Il a recommandé, par ailleurs aux responsables de trouver des solutions radicales aux problèmes qui sévissent dans la région de Ben Guerdane, aux frontières de la Libye, afin d’éviter que les contrebandiers et les mafieux profitent de l’anarchie.
"La complémentarité géographique entre la Libye, la Tunisie, l'Algérie et le Maroc est un avantage que les touaregs ont su exploiter depuis des siècles, les touaregs faisaient du commerce en passant d'un pays à l'autre, dans le sahara des quatre pays. Le jour où les frontières ont été fermées, ils se sont mis à vendre les armes et les stupéfiants", avance-t-il.
Il précise que le coût du "non Maghreb" économique fait perdre 3% de croissance et prive d'une création de richesse chacun des 4 pays du Maghreb.
"Cette perte profite à ceux qui exportent les marchandises de façon légale ou illégale et les introduisent dans nos pays" poursuit-il.
Cheikhrouhou a appelé à trouver de nouveaux partenariats et des conglomérats économiques afin de renforcer les relations entre les pays voisins.
Pour appuyer sa thèse, il cite l'exemple de la Russie qui, se rendant compte que la politique de la guerre et des armes n'est plus génératrice de profits, a préféré se transformer en un pont reliant l'Europe de l'ouest et l'Asie.
Il a recommandé, par ailleurs aux responsables de trouver des solutions radicales aux problèmes qui sévissent dans la région de Ben Guerdane, aux frontières de la Libye, afin d’éviter que les contrebandiers et les mafieux profitent de l’anarchie.
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