Les vacances d’été touchant à leur fin et la rentrée signant son retour, place aux bilans de l’année aussi bien en politique qu’en économie. Ernst and Young ( EY) Tunisie, cabinet d'audit et de conseil, présente, mercredi 7 septembre, la 4 ème édition du baromètre des entreprises en Tunisie, à l’occasion d’une rencontre initiée par l’UTICA sur le thème « Quel avenir pour les PME tunisiennes ? », selon un communiqué publié mardi par l’UTICA.
Le Baromètre 2016 de EY s’articule autour d’une double analyse: d’une part la synthèse de la vie des entreprises en Tunisie en 2016 et d’autre part, l’analyse de la perception et des attentes des dirigeants d’entreprise et leaders d’opinions, en mêlant aspects quantitatifs et qualitatifs, ainsi que tous les facteurs ayant une influence quelle qu’elle soit sur la vie des entreprises en Tunisie.
Au total, plus de 120 dirigeants et leaders d’opinions ont participé à cette enquête. Ils représentent plus de 88 entreprises et groupes avec plus de 136 000 employés pour un total de chiffres d’affaires supérieur à 16 000 millions de dinars tunisiens.
Les entreprises tunisiennes en bonne santé
Depuis le début de la crise en 2011, les entreprises tunisiennes sont exposées à des risques émanant essentiellement des facteurs d’instabilité, internes ou externes
Contrairement aux attentes, l’étude observe une tendance positive d’évolution du chiffre d’affaires. En effet, plus de la moitié des entreprises tunisiennes( 51% ) connaissent une amélioration de leurs chiffres d’affaires en 2015 en comparaison avec 2014.
Plus du quart des entreprises interrogées a fait état d’une baisse, voire d’une forte baisse du chiffre d’affaires en 2015 par rapport à 2014. Les trois quarts de ces entreprises justifient la baisse d’activité par une conjoncture économique " défavorable".
Signes d’essoufflement des entreprises
Malgré la conjoncture, les décideurs se déclarent franchement optimistes par rapport à l’évolution de leur activité pour les 12 prochains mois. Plus de deux tiers des entreprises prévoient une amélioration de l’activité et 13 % prévoient même une forte amélioration.
Moins de stabilité qu’en 2014 mais ce scénario favorable ne s’applique pas à l’ensemble des entreprises sondées. En effet, seul un quart des 24% entreprises s’attendent à une stabilité de l’activité, contre 32 % en 2014 Cette baisse sensible de 8 points se répartit à parts égales entre les deux pôles positif et négatif d’évolution attendue de l’activité. Ainsi, 8 % des entreprises s’attendent à une dégradation de leur activité sur les douze prochains mois, contre 4 % seulement en 2014. Il est donc clair que des signes d’essoufflement des entreprises apparaissent.
Ce constat est renforcé par l’analyse d’évolution de l’activité des entreprises ayant connu une baisse de leurs chiffres d’affaires. Seul un tiers de ces entreprises s’attend à une amélioration de leur activité au cours des douze prochains mois.
Des intentions réelles d’investissement
Les pronostics des dirigeants quant à l’évolution du climat d’investissement au cours des douze prochains mois apparait mitigé et dans la retenue, puisque 38 % d’entre eux s’attendent à une dégradation de climat d’investissement et un tiers seulement prévoit une amélioration légère. Toutefois, les entreprises semblent déconnecter leur stratégie d’investissement du climat d’investissement ambiant. En effet, elles ne sont plus que 8 % à envisager de réduire leurs investissements. Ainsi, malgré des prévisions peu reluisantes si l’on combine stabilité et dégradation soit 69%. Les dirigeants comptent en grande majorité, augmenter ou maintenir leurs investissements.
L’analyse par nationalité de l’investisseur présente à ce titre un intérêt particulier. En effet, les entreprises 100 % tunisiennes affichent des intentions fortes d’augmentation de l’investissement pour 54 % des répondants. Ceci constitue un inversement de tendance par rapport au Baromètre 2014, puisqu’à l’époque, seules 32 % des entreprises tunisiennes envisageaient d’augmenter leurs investissements, contre 49 % pour l’ensemble de l’échantillon.
Quant aux entreprises 100 % étrangères, elles sont 38 % à envisager d’accroître leurs investissements et 48 % à les maintenir, ce qui ramène le taux global des entreprises étrangères qui maintiennent ou augmentent leurs investissements à 86 %.
Le Baromètre 2016 de EY s’articule autour d’une double analyse: d’une part la synthèse de la vie des entreprises en Tunisie en 2016 et d’autre part, l’analyse de la perception et des attentes des dirigeants d’entreprise et leaders d’opinions, en mêlant aspects quantitatifs et qualitatifs, ainsi que tous les facteurs ayant une influence quelle qu’elle soit sur la vie des entreprises en Tunisie.
Au total, plus de 120 dirigeants et leaders d’opinions ont participé à cette enquête. Ils représentent plus de 88 entreprises et groupes avec plus de 136 000 employés pour un total de chiffres d’affaires supérieur à 16 000 millions de dinars tunisiens.
Les entreprises tunisiennes en bonne santé
Depuis le début de la crise en 2011, les entreprises tunisiennes sont exposées à des risques émanant essentiellement des facteurs d’instabilité, internes ou externes
Contrairement aux attentes, l’étude observe une tendance positive d’évolution du chiffre d’affaires. En effet, plus de la moitié des entreprises tunisiennes( 51% ) connaissent une amélioration de leurs chiffres d’affaires en 2015 en comparaison avec 2014.
Plus du quart des entreprises interrogées a fait état d’une baisse, voire d’une forte baisse du chiffre d’affaires en 2015 par rapport à 2014. Les trois quarts de ces entreprises justifient la baisse d’activité par une conjoncture économique " défavorable".
Signes d’essoufflement des entreprises
Malgré la conjoncture, les décideurs se déclarent franchement optimistes par rapport à l’évolution de leur activité pour les 12 prochains mois. Plus de deux tiers des entreprises prévoient une amélioration de l’activité et 13 % prévoient même une forte amélioration.
Moins de stabilité qu’en 2014 mais ce scénario favorable ne s’applique pas à l’ensemble des entreprises sondées. En effet, seul un quart des 24% entreprises s’attendent à une stabilité de l’activité, contre 32 % en 2014 Cette baisse sensible de 8 points se répartit à parts égales entre les deux pôles positif et négatif d’évolution attendue de l’activité. Ainsi, 8 % des entreprises s’attendent à une dégradation de leur activité sur les douze prochains mois, contre 4 % seulement en 2014. Il est donc clair que des signes d’essoufflement des entreprises apparaissent.
Ce constat est renforcé par l’analyse d’évolution de l’activité des entreprises ayant connu une baisse de leurs chiffres d’affaires. Seul un tiers de ces entreprises s’attend à une amélioration de leur activité au cours des douze prochains mois.
Des intentions réelles d’investissement
Les pronostics des dirigeants quant à l’évolution du climat d’investissement au cours des douze prochains mois apparait mitigé et dans la retenue, puisque 38 % d’entre eux s’attendent à une dégradation de climat d’investissement et un tiers seulement prévoit une amélioration légère. Toutefois, les entreprises semblent déconnecter leur stratégie d’investissement du climat d’investissement ambiant. En effet, elles ne sont plus que 8 % à envisager de réduire leurs investissements. Ainsi, malgré des prévisions peu reluisantes si l’on combine stabilité et dégradation soit 69%. Les dirigeants comptent en grande majorité, augmenter ou maintenir leurs investissements.
L’analyse par nationalité de l’investisseur présente à ce titre un intérêt particulier. En effet, les entreprises 100 % tunisiennes affichent des intentions fortes d’augmentation de l’investissement pour 54 % des répondants. Ceci constitue un inversement de tendance par rapport au Baromètre 2014, puisqu’à l’époque, seules 32 % des entreprises tunisiennes envisageaient d’augmenter leurs investissements, contre 49 % pour l’ensemble de l’échantillon.
Quant aux entreprises 100 % étrangères, elles sont 38 % à envisager d’accroître leurs investissements et 48 % à les maintenir, ce qui ramène le taux global des entreprises étrangères qui maintiennent ou augmentent leurs investissements à 86 %.
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