Une étude menée par des psychologues de Harvard et publiée sur le site du projet "Making Care Common", a examiné les comportements des jeunes de cette génération, et le degré d'importance qu'ils donnent aux valeurs humaines.
L'étude affirme que les jeunes sont de moins en moins empathiques. Ils accordent beaucoup plus d'importance à leur bonheur et à leur succès, qu'à ceux des autres.
80% ont classé ces deux traits en haut de leur liste, contre 20% pour l'empathie et la justice.
Cette priorisation des valeurs peut mener à des comportements vicieux, irrespectueux et malhonnêtes. L'exemple donné est celui de la triche à l'école.
En effet, plus de la moitié des lycéens ont admis avoir triché à des tests ou copié sur leurs camarades.
Trois-quarts des 10000 jeunes interrogés ont également affirmé que leurs parents sont fiers d'eux quand ils ont de bonnes notes, beaucoup plus que quand ils s'intéressent à autrui.
Dans le rapport, les psychologues ont signalé ce manque de communication entre adultes et jeunes. ils appellent les parents à être plus conscients de leur rôle dans la construction des valeurs de leurs enfants. "Les adultes qui se plaignent de l'attitude des jeunes ignorent l'importance de leur influence sur ces derniers.".
Les psychologues proposent ces stratégies:
Les enfants ne naissent pas "bons" ou "mauvais", et il n'est jamais tard pour une personne de développer le sens de l'éthique. Cela s'apprend.
Les parents doivent encourager leurs enfants à aider leurs camarades ou participer à des oeuvres de charité. Cela imprégnera en eux les sens du partage et de la justice.
Les enfants, mais aussi les jeunes, doivent apprendre à faire attention à ceux qui les entourent de près, mais ils doivent aussi faire un zoom en arrière pour observer plus loin.
Et ce dans le but de repérer les enfants "invisibles", ceux à qui personne ne fait attention. Ou d'aider un nouveau camarade à s'intégrer ou encore accompagner un autre qui ne maîtrise pas la langue.
Cela ne veut pas forcément dire être parfait ou avoir toujours les bonnes réponses.
Les adultes doivent écouter leurs enfants ou leurs élèves. D'ailleurs, eux aussi doivent continuer à pratiquer et développer leur sens de l'éthique. Il est également important qu'ils admettent leurs erreurs, de se corriger.
Parfois, la capacité à aider les autres est dépassée par des sentiments de colère, de honte, de jalousie... Les adultes doivent apprendre aux plus jeunes, que ressentir différentes émotions est tout à fait normal. Ce qui ne l'est pas, c'est la façon d'y faire face.
En effet, les enfants sont des philosophes nés, ils s'intéressent naturellement aux questions d'éthique, d'après l'étude. C'est là que les parents doivent saisir le moment pour leur apprendre à peser leurs responsabilités, par rapport à eux-mêmes et par rapport aux autres, selon la même source.
Les jeunes sont le miroir de l'éducation qu'ils ont reçue. Pour eux, les parents, et les adultes plus généralement, sont les modèles à suivre, et c'est justement là que réside l'importance du rôle de ces derniers, conclut l'étude de Harvard.
L'étude affirme que les jeunes sont de moins en moins empathiques. Ils accordent beaucoup plus d'importance à leur bonheur et à leur succès, qu'à ceux des autres.
80% ont classé ces deux traits en haut de leur liste, contre 20% pour l'empathie et la justice.
Cette priorisation des valeurs peut mener à des comportements vicieux, irrespectueux et malhonnêtes. L'exemple donné est celui de la triche à l'école.
En effet, plus de la moitié des lycéens ont admis avoir triché à des tests ou copié sur leurs camarades.
Trois-quarts des 10000 jeunes interrogés ont également affirmé que leurs parents sont fiers d'eux quand ils ont de bonnes notes, beaucoup plus que quand ils s'intéressent à autrui.
L'étude suggère que les signaux que les parents, mais aussi les enseignants, leur envoient en sont la cause. Pourtant, interrogés sur leurs priorités, la plupart des adultes ont répondu qu'ils accordaient beaucoup d'importance à l'empathie et à la justice. Visiblement, les deux ne parlent pas la même langue.
Dans le rapport, les psychologues ont signalé ce manque de communication entre adultes et jeunes. ils appellent les parents à être plus conscients de leur rôle dans la construction des valeurs de leurs enfants. "Les adultes qui se plaignent de l'attitude des jeunes ignorent l'importance de leur influence sur ces derniers.".
Les psychologues proposent ces stratégies:
- L'éthique ça s'apprend, tel un instrument
Les enfants ne naissent pas "bons" ou "mauvais", et il n'est jamais tard pour une personne de développer le sens de l'éthique. Cela s'apprend.
Les parents doivent encourager leurs enfants à aider leurs camarades ou participer à des oeuvres de charité. Cela imprégnera en eux les sens du partage et de la justice.
- Regarder plus loin...
Les enfants, mais aussi les jeunes, doivent apprendre à faire attention à ceux qui les entourent de près, mais ils doivent aussi faire un zoom en arrière pour observer plus loin.
Et ce dans le but de repérer les enfants "invisibles", ceux à qui personne ne fait attention. Ou d'aider un nouveau camarade à s'intégrer ou encore accompagner un autre qui ne maîtrise pas la langue.
- Montrer le bon exemple
Cela ne veut pas forcément dire être parfait ou avoir toujours les bonnes réponses.
Les adultes doivent écouter leurs enfants ou leurs élèves. D'ailleurs, eux aussi doivent continuer à pratiquer et développer leur sens de l'éthique. Il est également important qu'ils admettent leurs erreurs, de se corriger.
- Savoir gérer les émotions négatives
Parfois, la capacité à aider les autres est dépassée par des sentiments de colère, de honte, de jalousie... Les adultes doivent apprendre aux plus jeunes, que ressentir différentes émotions est tout à fait normal. Ce qui ne l'est pas, c'est la façon d'y faire face.
En effet, les enfants sont des philosophes nés, ils s'intéressent naturellement aux questions d'éthique, d'après l'étude. C'est là que les parents doivent saisir le moment pour leur apprendre à peser leurs responsabilités, par rapport à eux-mêmes et par rapport aux autres, selon la même source.
Les jeunes sont le miroir de l'éducation qu'ils ont reçue. Pour eux, les parents, et les adultes plus généralement, sont les modèles à suivre, et c'est justement là que réside l'importance du rôle de ces derniers, conclut l'étude de Harvard.
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