AVOCATS- Les 164 avocats, détenteurs de certificats de qualification professionnelle algériens qui avaient entamé, samedi 27 août 2016 un sit-in ouvert au siège de l'ordre des avocats et à la maison de l'avocat ont été évacués, sans usage de la force du lieu, a rapporté l'agence TAP, le 7 septembre.
"Le ministère public a autorisé avant minuit les forces de sécurité à faire évacuer les sittineurs mais ces derniers ont quitté les lieux dès l'arrivée des unités de la police lesquelles n'ont pas eu à faire usage de la force", a précisé Ameur Herizi, bâtonnier de l'ordre des avocats.
Les sittineurs protestaient contre l'annulation de leur titularisations Ameur Mahrezi. Ce dernier rétorque en avançant que leurs diplômes qui ne leurs permettent pas de passer concours nationaux car "il s’agit de diplômes de technicien en sciences juridiques".
L'instance des avocats avait critiqué dans un communiqué rendu public, le 7 septembre, accusant le ministère public d'être responsable "pour le manque de sécurité de son siège après l'irruption mercredi matin d'un groupe de personnes, en possession de certificat de qualification professionnelle en Algérie, dans ce local et dans le bureau du bâtonnier, et ont agressé les employés".
L'ordre des avocats a demandé aux autorités concernés "de mettre fin à cette agression et de poursuivre ses auteurs en justice", indique le communiqué.
Il a fait valoir que "le diplôme de qualification tunisienne, selon le décret réglementant le conseil du métier d'avocat, manquait à leurs dossiers".
"Le ministère public a autorisé avant minuit les forces de sécurité à faire évacuer les sittineurs mais ces derniers ont quitté les lieux dès l'arrivée des unités de la police lesquelles n'ont pas eu à faire usage de la force", a précisé Ameur Herizi, bâtonnier de l'ordre des avocats.
Les sittineurs protestaient contre l'annulation de leur titularisations Ameur Mahrezi. Ce dernier rétorque en avançant que leurs diplômes qui ne leurs permettent pas de passer concours nationaux car "il s’agit de diplômes de technicien en sciences juridiques".
L'instance des avocats avait critiqué dans un communiqué rendu public, le 7 septembre, accusant le ministère public d'être responsable "pour le manque de sécurité de son siège après l'irruption mercredi matin d'un groupe de personnes, en possession de certificat de qualification professionnelle en Algérie, dans ce local et dans le bureau du bâtonnier, et ont agressé les employés".
L'ordre des avocats a demandé aux autorités concernés "de mettre fin à cette agression et de poursuivre ses auteurs en justice", indique le communiqué.
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Il a fait valoir que "le diplôme de qualification tunisienne, selon le décret réglementant le conseil du métier d'avocat, manquait à leurs dossiers".