Pratiquer une activité physique régulière pourrait en partie compenser les risques accrus de décès liés à la consommation d'alcool, selon une étude publiée jeudi dans la revue British Journal of Sports Medicine.
Les auteurs précisent toutefois qu'il s'agit seulement d'une étude "observationnelle" et qu'il ne faut pas en tirer "des conclusions définitives", d'autant que certains facteurs (comme l'alimentation ou le mode de consommation de l'alcool) n'ont pas été pris en compte alors qu'ils pourraient avoir un impact sur le résultat
En étudiant les réponses fournies par quelque 36.000 Britanniques de plus de 40 ans ayant répondu à des questionnaires de santé entre 1994 et 2006, les chercheurs ont constaté, sans surprise, que la consommation importante d'alcool était liée à un risque accru de décès toutes causes confondues.
Et plus la consommation était élevée, plus le risque de mourir d'un cancer était importante, même lorsque la consommation totale d'alcool par semaine ne dépassait pas le maximum recommandé en Grande-Bretagne, soit 14 "unités" par semaine pour les femmes et 21 pour les hommes.
Cette recommandation a depuis été revue à la baisse pour les hommes qui ne doivent plus non plus dépasser 14 "unités" par semaine.
Une "unité" correspond à 8g d'alcool, soit 25ml de spiritueux, une demi-pinte de bière ou un demi-verre de vin.
En faisant intervenir l'activité physique, les chercheurs ont découvert que le sur-risque de décès chez les buveurs était diminué, voire parfois annulé chez ceux pratiquant au moins 150 minutes d'activité physique modérée ou intense par semaine.
Chez ceux n'atteignant pas ce seuil en revanche, le risque de décès restait étroitement corrélé à la quantité d'alcool consommée.
150 minutes d'activité physique par semaine est la durée recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour améliorer la santé et prévenir l'obésité et les maladies cardiovasculaires ainsi que certains cancers.
"Nos résultats fournissent un argument supplémentaire en faveur du rôle de l'activité physique dans la promotion de la santé de la population, même en présence de comportements plus malsains" relèvent les chercheurs dans l'étude dirigée par le Pr Emmanuel Stamatakis, de l'Université de Sydney.
Pas question pour autant de boire sans compter en tablant sur le sport pour compenser. "Et ce pour une longue liste de raisons", explique le Pr Kevin McConway, de l'Université britannique Open.
Parmi celles-ci, il cite des modifications du risque de décès qui ne seraient pas liées à l'activité physique, mais à d'autres facteurs, comme le mode de consommation (régulière ou sous forme de "binge-drinking" ou biture express) ou encore à des modifications de comportements intervenues pendant la durée de l'étude.
Pour le Pr Matt Field de l'Université de Liverpool il est vraisemblable que les gens déjà malades soient moins actifs que les gens en bonne santé, ce qui peut également fausser les résultats.
Les auteurs précisent toutefois qu'il s'agit seulement d'une étude "observationnelle" et qu'il ne faut pas en tirer "des conclusions définitives", d'autant que certains facteurs (comme l'alimentation ou le mode de consommation de l'alcool) n'ont pas été pris en compte alors qu'ils pourraient avoir un impact sur le résultat
En étudiant les réponses fournies par quelque 36.000 Britanniques de plus de 40 ans ayant répondu à des questionnaires de santé entre 1994 et 2006, les chercheurs ont constaté, sans surprise, que la consommation importante d'alcool était liée à un risque accru de décès toutes causes confondues.
Et plus la consommation était élevée, plus le risque de mourir d'un cancer était importante, même lorsque la consommation totale d'alcool par semaine ne dépassait pas le maximum recommandé en Grande-Bretagne, soit 14 "unités" par semaine pour les femmes et 21 pour les hommes.
Cette recommandation a depuis été revue à la baisse pour les hommes qui ne doivent plus non plus dépasser 14 "unités" par semaine.
Une "unité" correspond à 8g d'alcool, soit 25ml de spiritueux, une demi-pinte de bière ou un demi-verre de vin.
En faisant intervenir l'activité physique, les chercheurs ont découvert que le sur-risque de décès chez les buveurs était diminué, voire parfois annulé chez ceux pratiquant au moins 150 minutes d'activité physique modérée ou intense par semaine.
Chez ceux n'atteignant pas ce seuil en revanche, le risque de décès restait étroitement corrélé à la quantité d'alcool consommée.
150 minutes d'activité physique par semaine est la durée recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour améliorer la santé et prévenir l'obésité et les maladies cardiovasculaires ainsi que certains cancers.
"Nos résultats fournissent un argument supplémentaire en faveur du rôle de l'activité physique dans la promotion de la santé de la population, même en présence de comportements plus malsains" relèvent les chercheurs dans l'étude dirigée par le Pr Emmanuel Stamatakis, de l'Université de Sydney.
Pas question pour autant de boire sans compter en tablant sur le sport pour compenser. "Et ce pour une longue liste de raisons", explique le Pr Kevin McConway, de l'Université britannique Open.
Parmi celles-ci, il cite des modifications du risque de décès qui ne seraient pas liées à l'activité physique, mais à d'autres facteurs, comme le mode de consommation (régulière ou sous forme de "binge-drinking" ou biture express) ou encore à des modifications de comportements intervenues pendant la durée de l'étude.
Pour le Pr Matt Field de l'Université de Liverpool il est vraisemblable que les gens déjà malades soient moins actifs que les gens en bonne santé, ce qui peut également fausser les résultats.
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