Les comportements suicidaires en Tunisie constituent un problème de société qui touche en particulier les jeunes de moins de 30 ans, a souligné la présidente du comité technique de lutte contre le suicide, Fatma Charfi lors d’une journée scientifique organisée, samedi à Beit al Hikma, sur ” la lutte contre le suicide : un défi à relever “.
Cette rencontre s’est tenue à l’initiative du comité technique de lutte contre le suicide en partenariat avec la société tunisienne de psychiatrie et la société tunisienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le suicide.
Charfi a ajouté que, depuis 2011, une augmentation des moyens suicidaires violents telle que l’immolation a été enregistrée, soulignant que les comportements suicidaires sont un phénomène complexe déterminé par plusieurs facteurs tels que les problèmes de santé mentale, les évènements de vie négatifs, les déterminants socio-économiques, les changements sociétaux et politiques…
L’augmentation de l’incidence du suicide et l’impératif de mettre en œuvre un programme de prévention ont été à l’origine de la création, en février 2015, du comité technique de lutte contre le suicide au sein du ministère de la santé, a-t-elle fait savoir.
Un registre national du suicide et des tentatives de suicide est en cours d’élaboration par le comité, a-t-elle annoncé, précisant que l’incidence du suicide pour l’année 2015 est de 3,3/100000 habitants.
De son côté, Mehdi Ben Khelil, assistant hospitalo-universitaire en médecine légale, a dressé un bilan du phénomème du suicide, cinq ans après la révolution, indiquant, à cet égard, qu’une augmentation notable du nombre des suicides qui est passé d’une moyenne de 1,8/100000 habitants avant la révolution à 3,15/100000 habitants, après la révolution.
On relève, a-t-il dit, une prédominance masculine dans les cas de suicide (70,2 pc avant 2011 et 73pc après 2011), ajoutant que le taux des jeunes suicidés (âgés de 20 à 39 ans) était de 36pc avant la révolution et s’élève, aujourd’hui, à 38pc.
Le nombre des suicides parmi les personnes âgées entre 60 et 65 ans a triplé après la révolution, a-t-il fait remarquer.
D’après Dr. Khelil, ce phénomène de suicide touche plus les sans emplois (61pc) et les ouvriers (16pc).
Pour sa part, Amen Allah Messadi, professeur en réanimation médicale, a fait le point de l’épidémiologie de l’immolation en Tunisie à travers quatre décennies, précisant que le nombre des tentatives de suicide par le feu s’est multiplié par 20 depuis 2011.
Cette rencontre s’est tenue à l’initiative du comité technique de lutte contre le suicide en partenariat avec la société tunisienne de psychiatrie et la société tunisienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le suicide.
Charfi a ajouté que, depuis 2011, une augmentation des moyens suicidaires violents telle que l’immolation a été enregistrée, soulignant que les comportements suicidaires sont un phénomène complexe déterminé par plusieurs facteurs tels que les problèmes de santé mentale, les évènements de vie négatifs, les déterminants socio-économiques, les changements sociétaux et politiques…
L’augmentation de l’incidence du suicide et l’impératif de mettre en œuvre un programme de prévention ont été à l’origine de la création, en février 2015, du comité technique de lutte contre le suicide au sein du ministère de la santé, a-t-elle fait savoir.
Un registre national du suicide et des tentatives de suicide est en cours d’élaboration par le comité, a-t-elle annoncé, précisant que l’incidence du suicide pour l’année 2015 est de 3,3/100000 habitants.
De son côté, Mehdi Ben Khelil, assistant hospitalo-universitaire en médecine légale, a dressé un bilan du phénomème du suicide, cinq ans après la révolution, indiquant, à cet égard, qu’une augmentation notable du nombre des suicides qui est passé d’une moyenne de 1,8/100000 habitants avant la révolution à 3,15/100000 habitants, après la révolution.
On relève, a-t-il dit, une prédominance masculine dans les cas de suicide (70,2 pc avant 2011 et 73pc après 2011), ajoutant que le taux des jeunes suicidés (âgés de 20 à 39 ans) était de 36pc avant la révolution et s’élève, aujourd’hui, à 38pc.
Le nombre des suicides parmi les personnes âgées entre 60 et 65 ans a triplé après la révolution, a-t-il fait remarquer.
D’après Dr. Khelil, ce phénomène de suicide touche plus les sans emplois (61pc) et les ouvriers (16pc).
Pour sa part, Amen Allah Messadi, professeur en réanimation médicale, a fait le point de l’épidémiologie de l’immolation en Tunisie à travers quatre décennies, précisant que le nombre des tentatives de suicide par le feu s’est multiplié par 20 depuis 2011.
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