Co-fondateur de l’association des professionnels de l'art culinaire avec les chefs Wafik Belaïd et Mounir Arem, le chef tunisien Rafik Tlatli est un des portes-drapeaux de la cuisine tunisienne à l'international.
Si le patrimoine culinaire tunisien tend à se déliter nationalement au profit de la "junk food", il est l'un de ces chefs qui tentent de faire de la cuisine tunisienne une cuisine incontournable à travers le monde, mais qui tentent aussi de refaire aimer la cuisine tunisienne aux Tunisiens.
"La gastronomie tunisienne reste aussi méconnue à l’étranger par rapport à celles d’autres pays. La mondialisation de la malbouffe est en train de gagner du terrain dans notre pays. La malbouffe ou la cuisine rapide est une attraction pour les jeunes qui veulent être servis rapidement. Il faut trouver une solution pour redonner aux Tunisiens un attrait pour la gastronomie tunisienne en encourageant nos chefs à être plus créatifs dans les recettes où l’on emploie les produits du terroir et faire du plat que l’on cuisine un aliment léger, bon, moins gras, et ayant une saveur tunisienne" propose Rafik Tlatli au HuffPost Tunisie.
Pour y arriver, le chef souhaite intéresser les plus jeunes au patrimoine culinaire tunisien: "Attirer le Tunisien vers la gastronomie doit commencer dès son plus jeune âge, à l’école en faisant des séances ou des cours de dégustation. Cultiver chez les enfants la saveur et la senteur, organiser de plus en plus de semaines culinaires, apprendre à travers les médias la critique culinaire, développer des restaurants gastronomiques de haut niveau …" déclare t-il.
Rafik Tlatli fera partie, les 7, 8 et 9 octobre prochain, des organisateurs de la fête du piment et de l'Harissa à Nabeul: "Le but de cet événement est d'abord la mise en valeur et la promotion des produits du terroir tels que l’Harissa sous toutes ses formes et les produits dérivés de la culture du piment, notamment auprès du secteur touristique".
Si cette idée originale se concrétise pour sa deuxième édition, d'autres produits du terroir seront bientôt mis à l'honneur: "Nous envisageons aussi à des dates ultérieures de nous occuper de la cuisine du sud de la Tunisie, et de rappeler, à tous, un patrimoine culinaire qui s’oublie".
C'est en regardant l'amour que portait sa mère à la cuisine que chef Rafik Tlatli s'est épris de cette passion: "Depuis mon plus jeune âge, j’étais mordu de cuisine. J’observais toujours ma mère qui concoctait de bons plats. Ensuite mon environnement m’a laissé aimer la cuisine vu que mes parents étaient hôteliers" indique t-il.
Depuis, et après avoir obtenu un diplôme de l'Ecole de Hautes Etudes de Gestion Hôtelière de Dortmund en Allemagne, gagné ses galons et une notoriété nationale, Rafik Tlatli veut redorer l'image de la cuisine tunisienne. "Notre gastronomie tunisienne reste méconnue par son peuple et même par les étrangers. Ceci provient du fait que chaque région tourne le dos à l’autre et ne lui montre pas ses spécialités; d’un autre côté nos plats et notre culture culinaire ne sont pas médiatisés comme il le faut" déplore t-il.
Pour mettre en avant les plats et mets tunisiens, il fonde avec d'autres grands chefs tunisiens l'association des professionnels de l'art culinaire: "Créée en 2014 , elle est ouverte à tous les professionnels des métiers de Bouche: chefs de Cuisine, chefs Pâtissiers, Traiteurs, Chocolatiers, Confiseurs, Boulangers…"
Le but de l'association est la "valorisation et l'anoblissement du métier de cuisinier, pâtissier, boulanger ainsi que la promotion du patrimoine culinaire national pour le faire connaître à l’étranger" affirme Rafik Tlatli.
Pour ce faire, l'association se fixe plusieurs objectifs: "la normalisation des recettes de cuisine, l'organisation de concours culinaires ou encore l'organisation de manifestations culinaires dans le pays et la participation à d’autres manifestations à l’étranger".
Cependant, on ne peut mettre la cuisine en avant sans mettre en valeur les professionnels du monde de la cuisine: "L’APTAC met en avant les professionnels méritants. Il faut aller les chercher là ou ils sont, afin de les faire connaitre et les rassembler pour l’œuvre que nous nous sommes fixée" rapporte Rafik Tlatli.
"Transmettre son savoir est le devoir de tous les Hommes qui passent sur cette terre pour assurer la pérennité de nos connaissances. Faire naître des vocations, encourager les jeunes et les aider en les accompagnant dans leur formation, être généreux, donner sans attendre d’être 'payé en retour", voilà ce que s'est fixée l'association comme but à atteindre.
Si le patrimoine culinaire tunisien tend à se déliter nationalement au profit de la "junk food", il est l'un de ces chefs qui tentent de faire de la cuisine tunisienne une cuisine incontournable à travers le monde, mais qui tentent aussi de refaire aimer la cuisine tunisienne aux Tunisiens.
"La gastronomie tunisienne reste aussi méconnue à l’étranger par rapport à celles d’autres pays. La mondialisation de la malbouffe est en train de gagner du terrain dans notre pays. La malbouffe ou la cuisine rapide est une attraction pour les jeunes qui veulent être servis rapidement. Il faut trouver une solution pour redonner aux Tunisiens un attrait pour la gastronomie tunisienne en encourageant nos chefs à être plus créatifs dans les recettes où l’on emploie les produits du terroir et faire du plat que l’on cuisine un aliment léger, bon, moins gras, et ayant une saveur tunisienne" propose Rafik Tlatli au HuffPost Tunisie.
Pour y arriver, le chef souhaite intéresser les plus jeunes au patrimoine culinaire tunisien: "Attirer le Tunisien vers la gastronomie doit commencer dès son plus jeune âge, à l’école en faisant des séances ou des cours de dégustation. Cultiver chez les enfants la saveur et la senteur, organiser de plus en plus de semaines culinaires, apprendre à travers les médias la critique culinaire, développer des restaurants gastronomiques de haut niveau …" déclare t-il.
Rafik Tlatli fera partie, les 7, 8 et 9 octobre prochain, des organisateurs de la fête du piment et de l'Harissa à Nabeul: "Le but de cet événement est d'abord la mise en valeur et la promotion des produits du terroir tels que l’Harissa sous toutes ses formes et les produits dérivés de la culture du piment, notamment auprès du secteur touristique".
Si cette idée originale se concrétise pour sa deuxième édition, d'autres produits du terroir seront bientôt mis à l'honneur: "Nous envisageons aussi à des dates ultérieures de nous occuper de la cuisine du sud de la Tunisie, et de rappeler, à tous, un patrimoine culinaire qui s’oublie".
C'est en regardant l'amour que portait sa mère à la cuisine que chef Rafik Tlatli s'est épris de cette passion: "Depuis mon plus jeune âge, j’étais mordu de cuisine. J’observais toujours ma mère qui concoctait de bons plats. Ensuite mon environnement m’a laissé aimer la cuisine vu que mes parents étaient hôteliers" indique t-il.
Depuis, et après avoir obtenu un diplôme de l'Ecole de Hautes Etudes de Gestion Hôtelière de Dortmund en Allemagne, gagné ses galons et une notoriété nationale, Rafik Tlatli veut redorer l'image de la cuisine tunisienne. "Notre gastronomie tunisienne reste méconnue par son peuple et même par les étrangers. Ceci provient du fait que chaque région tourne le dos à l’autre et ne lui montre pas ses spécialités; d’un autre côté nos plats et notre culture culinaire ne sont pas médiatisés comme il le faut" déplore t-il.
"Nous manquons de journalistes spécialisés dans le monde de la cuisine tunisienne. Ces derniers à leur tour pourront faire connaître et répandre notre gastronomie à travers des articles de critique culinaire, des livres de cuisine, des émissions de cuisine...".
Pour mettre en avant les plats et mets tunisiens, il fonde avec d'autres grands chefs tunisiens l'association des professionnels de l'art culinaire: "Créée en 2014 , elle est ouverte à tous les professionnels des métiers de Bouche: chefs de Cuisine, chefs Pâtissiers, Traiteurs, Chocolatiers, Confiseurs, Boulangers…"
Le but de l'association est la "valorisation et l'anoblissement du métier de cuisinier, pâtissier, boulanger ainsi que la promotion du patrimoine culinaire national pour le faire connaître à l’étranger" affirme Rafik Tlatli.
Pour ce faire, l'association se fixe plusieurs objectifs: "la normalisation des recettes de cuisine, l'organisation de concours culinaires ou encore l'organisation de manifestations culinaires dans le pays et la participation à d’autres manifestations à l’étranger".
Cependant, on ne peut mettre la cuisine en avant sans mettre en valeur les professionnels du monde de la cuisine: "L’APTAC met en avant les professionnels méritants. Il faut aller les chercher là ou ils sont, afin de les faire connaitre et les rassembler pour l’œuvre que nous nous sommes fixée" rapporte Rafik Tlatli.
"Transmettre son savoir est le devoir de tous les Hommes qui passent sur cette terre pour assurer la pérennité de nos connaissances. Faire naître des vocations, encourager les jeunes et les aider en les accompagnant dans leur formation, être généreux, donner sans attendre d’être 'payé en retour", voilà ce que s'est fixée l'association comme but à atteindre.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.