La blogueuse Lina Ben Mhenni, qui a comparu lundi 19 septembre, devant le tribunal de première instance de Médenine pour outrage à un agent dans l'exercice de ses fonctions, a été libérée, a-t-on appris par Yosr Frawess, de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH)".
Légende: Merci à tous ceux qui m'ont soutenue, j'ai été entendue par le juge d'instruction et la séance s'est déroulée normalement. Je remercie les avocats qui ont plaidé en ma faveur afin de démontrer le non-sens de la plainte qui m'est associée, en espérant que justice sera faite.
Selon le blogueur Azyz Ammami, la première affaire, à savoir, la plainte déposée par Lina Ben Mhenni contre un agent de police n'a pas eu de suite sous prétexte que le dossier a disparu et que les accusés ne se sont pas présentés au procès.
Quant à la deuxième affaire soit, les poursuites faites à son encontre, pour atteinte à un agent dans l'exercice de ses fonctions, Lina a été entendue par le juge d'instructions et les avocats ont plaidé en sa faveur en démontrant les contradictions que présente le dossier. Ces derniers ont donc appelé à sa fermeture en attendant le verdict du juge d'instruction, toujours selon Azyz Ammami.
Contactée par le Huffpost Tunisie, Yosr Frawess a confirmé la libération de Lina Ben Mhenni et a pointé du doigt les abus engendrés par l'article 125 du code pénal selon lequel "Est puni d'un an d'emprisonnement et de cent vingt dinars d'amende, quiconque, par paroles, gestes ou menaces se rend coupable d'outrage à un fonctionnaire public ou assimilé dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions".
Selon elle, les juges ne font pas bon usage de cet article dont l'application les pousse à "tomber dans le piège du pouvoir exécutif".
Et d'ajouter " Nous sommes en train de construire une démocratie, ce genre d'outrance n'a pas lieu d'être, c'est le système Benaliste qui sévit. Il faut que cela change"
Pour rappel, l'affaire remonte au mois d'août 2014. Lina Ben Mhenni, ses deux parents ainsi qu'un accompagnateur chargé de sa protection (elle était à l'époque sur une liste de personnalités menacées de meurtre), ont été insultés par des agents de la sûreté de Houmet Souk à Djerba à cause d'un mauvais stationnement de leur voiture. Elle se retrouve aujourd'hui devant le Tribunal en tant qu'accusée.
Légende: Merci à tous ceux qui m'ont soutenue, j'ai été entendue par le juge d'instruction et la séance s'est déroulée normalement. Je remercie les avocats qui ont plaidé en ma faveur afin de démontrer le non-sens de la plainte qui m'est associée, en espérant que justice sera faite.
Selon le blogueur Azyz Ammami, la première affaire, à savoir, la plainte déposée par Lina Ben Mhenni contre un agent de police n'a pas eu de suite sous prétexte que le dossier a disparu et que les accusés ne se sont pas présentés au procès.
Quant à la deuxième affaire soit, les poursuites faites à son encontre, pour atteinte à un agent dans l'exercice de ses fonctions, Lina a été entendue par le juge d'instructions et les avocats ont plaidé en sa faveur en démontrant les contradictions que présente le dossier. Ces derniers ont donc appelé à sa fermeture en attendant le verdict du juge d'instruction, toujours selon Azyz Ammami.
Contactée par le Huffpost Tunisie, Yosr Frawess a confirmé la libération de Lina Ben Mhenni et a pointé du doigt les abus engendrés par l'article 125 du code pénal selon lequel "Est puni d'un an d'emprisonnement et de cent vingt dinars d'amende, quiconque, par paroles, gestes ou menaces se rend coupable d'outrage à un fonctionnaire public ou assimilé dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions".
Selon elle, les juges ne font pas bon usage de cet article dont l'application les pousse à "tomber dans le piège du pouvoir exécutif".
"C'est toujours pareil, à chaque fois qu'un citoyen a un différend avec un agent de police et qu'il décide de porter plainte, les policiers le contrent en utilisant cet article. Ce fut le cas de la jeune Mariem, violée par deux policiers qui a été poursuivie car elle a déposé plainte pour viol" lance-t-elle.
Et d'ajouter " Nous sommes en train de construire une démocratie, ce genre d'outrance n'a pas lieu d'être, c'est le système Benaliste qui sévit. Il faut que cela change"
Pour rappel, l'affaire remonte au mois d'août 2014. Lina Ben Mhenni, ses deux parents ainsi qu'un accompagnateur chargé de sa protection (elle était à l'époque sur une liste de personnalités menacées de meurtre), ont été insultés par des agents de la sûreté de Houmet Souk à Djerba à cause d'un mauvais stationnement de leur voiture. Elle se retrouve aujourd'hui devant le Tribunal en tant qu'accusée.
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