Suite à de longs mois de complications, la société pétrolière tuniso-britannique de prospection et d’exploitation énergétique Petrofac a annoncé la suspension de ses activités et a prévenu les autorités de son départ prochain.
Vu l’importance du dossier, de nombreux acteurs politiques tunisiens ont pris part au débat tournant autour du sort de l’entreprise pétrolière.
Ennahdha pour la suspension des protestations
Intervenant lors d’une conférence de presse tenue par les étudiants d’Ennahdha, le président du bloc parlementaire du même mouvement, Nourredine Bhiri, a estimé que "celui qui provoque la fermeture d’une telle société ruine sa propre maison". L’ancien ministre de la Justice a appelé les protestataires à suspendre tous leurs mouvements et à trouver une autre manière d’exprimer leur mécontentement.
Afek Tounes craint l'ombre de Daech à Kerkennah
Intervenant sur les ondes de la radio Med, l’ancien ministre des Technologies de la Communication, Noômane Fehri, a estimé que l’Etat tunisien a perdu le contrôle de l’île de Kerkennah depuis les événements survenus en avril dernier lorsque les manifestants avaient dégagé les forces de l’ordre de la ville. Pour le dirigeant d’Afek Tounes, un éventuel départ de Petrofac aura des impacts catastrophiques sur toute l’économie nationale. Dans ce cadre, Noômane Fehri a appelé le gouvernement de Youssef Chahed à appliquer la loi et à récupérer, dans l’immédiat, le contrôle de l’île. Avant de finir, l’ancien ministre a assuré que si jamais la situation ne changeait pas, le drapeau de Daech flotterait, prochainement, sur l’archipel de Kerkennah.
Le Front populaire y voit du bien
Toutefois, pour le député du Front Populaire, Mongi Rahoui, le départ de Petrofac ne sera pas aussi catastrophique que cela. Dans une déclaration accordée à Shems FM, le député a expliqué que le gaz de Kerkennah ne partira pas avec Petrofac.
Pour lui, l’Etat tunisien est aujourd’hui appelé à développer ses propres capacités afin de pouvoir exploiter, seul et sans l’aide de personne, ses richesses naturelles. En revanche, le dirigeant de gauche a appelé toutes les parties prenantes aux protestations sur l’île à assumer leurs responsabilités en essayant de cadrer les manifestants.
Nidaa appelle à l'application de la loi contre les "anarchistes"
De son côté, le bloc parlementaire du mouvement de Nidaa Tounes a publié un communiqué où il a mis en garde contre les conséquences désastreuses de l'éventuel départ de la société de la Tunisie au niveau de l'économie nationale.
Pour les députés, la minorité des sitinneurs ayant rejeté les propositions du gouvernement et de Petrofac ont directement causé l'impasse dans laquelle se trouve l'île aujourd'hui. Le bloc de Nidaa Tounes a appelé le gouvernement de Youssef Chahed à appliquer la loi sur tous ceux qui ont causé ce chaos. De même, le communiqué appelle les autorités à initier des enquêtes à l'encontre de ceux qu'il qualifie d'anarchistes.
Vu l’importance du dossier, de nombreux acteurs politiques tunisiens ont pris part au débat tournant autour du sort de l’entreprise pétrolière.
Ennahdha pour la suspension des protestations
Intervenant lors d’une conférence de presse tenue par les étudiants d’Ennahdha, le président du bloc parlementaire du même mouvement, Nourredine Bhiri, a estimé que "celui qui provoque la fermeture d’une telle société ruine sa propre maison". L’ancien ministre de la Justice a appelé les protestataires à suspendre tous leurs mouvements et à trouver une autre manière d’exprimer leur mécontentement.
Afek Tounes craint l'ombre de Daech à Kerkennah
Intervenant sur les ondes de la radio Med, l’ancien ministre des Technologies de la Communication, Noômane Fehri, a estimé que l’Etat tunisien a perdu le contrôle de l’île de Kerkennah depuis les événements survenus en avril dernier lorsque les manifestants avaient dégagé les forces de l’ordre de la ville. Pour le dirigeant d’Afek Tounes, un éventuel départ de Petrofac aura des impacts catastrophiques sur toute l’économie nationale. Dans ce cadre, Noômane Fehri a appelé le gouvernement de Youssef Chahed à appliquer la loi et à récupérer, dans l’immédiat, le contrôle de l’île. Avant de finir, l’ancien ministre a assuré que si jamais la situation ne changeait pas, le drapeau de Daech flotterait, prochainement, sur l’archipel de Kerkennah.
Le Front populaire y voit du bien
Toutefois, pour le député du Front Populaire, Mongi Rahoui, le départ de Petrofac ne sera pas aussi catastrophique que cela. Dans une déclaration accordée à Shems FM, le député a expliqué que le gaz de Kerkennah ne partira pas avec Petrofac.
Pour lui, l’Etat tunisien est aujourd’hui appelé à développer ses propres capacités afin de pouvoir exploiter, seul et sans l’aide de personne, ses richesses naturelles. En revanche, le dirigeant de gauche a appelé toutes les parties prenantes aux protestations sur l’île à assumer leurs responsabilités en essayant de cadrer les manifestants.
Nidaa appelle à l'application de la loi contre les "anarchistes"
De son côté, le bloc parlementaire du mouvement de Nidaa Tounes a publié un communiqué où il a mis en garde contre les conséquences désastreuses de l'éventuel départ de la société de la Tunisie au niveau de l'économie nationale.
Pour les députés, la minorité des sitinneurs ayant rejeté les propositions du gouvernement et de Petrofac ont directement causé l'impasse dans laquelle se trouve l'île aujourd'hui. Le bloc de Nidaa Tounes a appelé le gouvernement de Youssef Chahed à appliquer la loi sur tous ceux qui ont causé ce chaos. De même, le communiqué appelle les autorités à initier des enquêtes à l'encontre de ceux qu'il qualifie d'anarchistes.
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