INTERNATIONAL-Un tollé sur les réseaux sociaux après l'assassinat de l'écrivain jordanien Nahed Hattar, par un inconnu devant un tribunal d'Amman où il était jugé pour avoir publié une caricature considérée comme "blasphématoire à l'islam".
Une assassinat qui a fait la Une des médias internationaux. Symbolique, reflétant les maux des sociétés arabes, faisant suite à la longue série des oppressions à l'égard des libertés... ce ne sont que quelques réactions de Tunisiens qui ont commenté et analysé via les réseaux sociaux la portée de cette assassinat:
Agé de 56 ans, l'écrivain, de confession chrétienne, avait été arrêté le 13 août après avoir publié sur son compte Facebook une caricature se moquant des jihadistes du groupe extrémiste sunnite État islamique (EI). On y voit un jihadiste sur un lit au paradis, entouré de deux femmes, s'adressant à Dieu comme un simple serviteur. Il lui demande d'apporter un verre de vin, des noix de cajou et lui ordonne d'emmener quelqu'un pour nettoyer la chambre, avant de lui faire remarquer qu'il devait frapper à la porte avant d'entrer.
Nahed Hattar a été accusé par les autorités d'"incitation aux dissensions confessionnelles" et d'"insulte" à l'égard de l'islam, avant d'être libéré début septembre sous caution.
Le blasphème des religions, une épée Damoclès au-dessus des intellectuels
De Faraj Fouda (assassiné par le groupe Gamaa al-Islamiya) en passant par Najib Mahfoudh ( victime d'une tentative d'assassinat par des membres de Gamaa al-Islamiya) à Raif Badawi...pour ne citer que quelques exemples de l'époque moderne qui ont été critiques envers des courants ou des pouvoirs religieux et ont vu leurs oeuvres interdites, menacés et pour certains assassinés. Une répression qui émane aussi bien des Etats que des individus solitaires qui sont passés à l'action comme c'est cas de Nahed Hattar.
Sachant que terme "blasphème des religions" est consacré juridiquement dans les Constitutions et lois des pays arabes sous diverses connotations: protection du sacré (Tunisie) , propos diffamatoires à l'égard de la religion (Egypte), etc. Il est passible de peine allant de l'emprisonnement ( Jordanie) aux coups de fouet (Soudan) jusqu'à la peine de mort ( Arabie Saoudite ou Iran...).
Une assassinat qui a fait la Une des médias internationaux. Symbolique, reflétant les maux des sociétés arabes, faisant suite à la longue série des oppressions à l'égard des libertés... ce ne sont que quelques réactions de Tunisiens qui ont commenté et analysé via les réseaux sociaux la portée de cette assassinat:
Agé de 56 ans, l'écrivain, de confession chrétienne, avait été arrêté le 13 août après avoir publié sur son compte Facebook une caricature se moquant des jihadistes du groupe extrémiste sunnite État islamique (EI). On y voit un jihadiste sur un lit au paradis, entouré de deux femmes, s'adressant à Dieu comme un simple serviteur. Il lui demande d'apporter un verre de vin, des noix de cajou et lui ordonne d'emmener quelqu'un pour nettoyer la chambre, avant de lui faire remarquer qu'il devait frapper à la porte avant d'entrer.
Nahed Hattar a été accusé par les autorités d'"incitation aux dissensions confessionnelles" et d'"insulte" à l'égard de l'islam, avant d'être libéré début septembre sous caution.
Le blasphème des religions, une épée Damoclès au-dessus des intellectuels
De Faraj Fouda (assassiné par le groupe Gamaa al-Islamiya) en passant par Najib Mahfoudh ( victime d'une tentative d'assassinat par des membres de Gamaa al-Islamiya) à Raif Badawi...pour ne citer que quelques exemples de l'époque moderne qui ont été critiques envers des courants ou des pouvoirs religieux et ont vu leurs oeuvres interdites, menacés et pour certains assassinés. Une répression qui émane aussi bien des Etats que des individus solitaires qui sont passés à l'action comme c'est cas de Nahed Hattar.
LIRE AUSSI: L'intellectuel égyptien Said Qimni accusé de "blasphème des religions" dans sa conférence sur les origines de la violence islamiste
Sachant que terme "blasphème des religions" est consacré juridiquement dans les Constitutions et lois des pays arabes sous diverses connotations: protection du sacré (Tunisie) , propos diffamatoires à l'égard de la religion (Egypte), etc. Il est passible de peine allant de l'emprisonnement ( Jordanie) aux coups de fouet (Soudan) jusqu'à la peine de mort ( Arabie Saoudite ou Iran...).
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