INTERNATIONAL - Alep ne connait pas de répit dimanche après une nouvelle nuit de bombardements meurtriers par les avions du régime syrien et de son allié russe. Des attaques d'une violence jamais atteinte depuis cinq ans et le début de la guerre, qui provoque la consternation des Occidentaux exaspérés de l'attitude de Moscou.
La pluie de bombes larguées depuis trois jours sur les quartiers a fait au moins 101 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Parmi eux, figurent de nombreux enfants et femmes ensevelis sous les ruines des immeubles détruits dans les raids.
Depuis l'annonce jeudi par l'armée du régime d'une nouvelle large offensive pour reprendre les quartiers rebelles, des habitants et militants ont décrit l'utilisation, outre les bombes à sous-munition d'un nouveau type de projectiles. En s'abattant, ceux-ci font l'effet d'un tremblement de terre d'après eux, faisant s'écrouler un immeuble de plusieurs étages comme un château de cartes et détruisant également le sous-sol, utilisé comme abris par les habitants.
Les quelque 250.000 habitants des quartiers rebelles ne reçoivent plus d'aide de l'extérieur depuis pratiquement deux mois et sont, de plus, privés depuis samedi d'eau à cause des bombardements, selon l'Unicef.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré samedi "consterné" par l'"escalade militaire épouvantable à Alep". Il a précisé que "l'apparente utilisation systématique" d'engins incendiaires et de bombes particulièrement puissantes dans des zones habitées "pouvait constituer des crimes de guerre".
Les quelques photos qui parviennent d'Alep montrent les ravages des récents bombardements et les cratères qu'ils ont laissés. Toutes ces photos ont été prises entre vendredi 23 et dimanche 25 septembre par l'agence Reuters, les images en fin de diaporama ont été tournées le 24 et diffusées par l'AFP :
Après une semaine de vaines discussions diplomatiques, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit de nouveau dimanche à la demande des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Les pays occidentaux veulent tenter de stopper l'offensive aérienne lancée vendredi par le régime et la Russie pour faire tomber les quartiers insurgés d'Alep, la deuxième ville du pays.
La Russie a clairement été désignée comme la responsable de la reprise des combats dans un communiqué commun publié par l'UE, les Etats-Unis et les ministres des Affaires étrangères de quatre pays de l'UE (France, Italie, Allemagne et Grande-Bretagne). "La patience devant l'incapacité ou le refus persistants de la Russie de tenir ses engagements n'est pas infinie", écrivent-t-ils. "Il appartient à la Russie de prouver qu'elle est disposée et qu'elle est capable de prendre des mesures exceptionnelles pour sauver les efforts diplomatiques".
La fragile trêve négociée par les Etats-Unis et la Russie n'a tenu qu'une semaine avant de prendre fin lundi dernier. Les efforts diplomatiques menés ensuite en marge de l'Assemblée générale de l'ONU ont échoué.
S'exprimant samedi à New York, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a affirmé que l'armée de Damas enregistrait d'importants succès militaires, aidée par la Russie, l'Iran et le Hezbollah libanais. "Ma confiance dans la victoire est désormais encore plus grande", a-t-il précisé.
La pluie de bombes larguées depuis trois jours sur les quartiers a fait au moins 101 morts, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Parmi eux, figurent de nombreux enfants et femmes ensevelis sous les ruines des immeubles détruits dans les raids.
Depuis l'annonce jeudi par l'armée du régime d'une nouvelle large offensive pour reprendre les quartiers rebelles, des habitants et militants ont décrit l'utilisation, outre les bombes à sous-munition d'un nouveau type de projectiles. En s'abattant, ceux-ci font l'effet d'un tremblement de terre d'après eux, faisant s'écrouler un immeuble de plusieurs étages comme un château de cartes et détruisant également le sous-sol, utilisé comme abris par les habitants.
Les quelque 250.000 habitants des quartiers rebelles ne reçoivent plus d'aide de l'extérieur depuis pratiquement deux mois et sont, de plus, privés depuis samedi d'eau à cause des bombardements, selon l'Unicef.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré samedi "consterné" par l'"escalade militaire épouvantable à Alep". Il a précisé que "l'apparente utilisation systématique" d'engins incendiaires et de bombes particulièrement puissantes dans des zones habitées "pouvait constituer des crimes de guerre".
Les quelques photos qui parviennent d'Alep montrent les ravages des récents bombardements et les cratères qu'ils ont laissés. Toutes ces photos ont été prises entre vendredi 23 et dimanche 25 septembre par l'agence Reuters, les images en fin de diaporama ont été tournées le 24 et diffusées par l'AFP :
Après une semaine de vaines discussions diplomatiques, le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit de nouveau dimanche à la demande des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France. Les pays occidentaux veulent tenter de stopper l'offensive aérienne lancée vendredi par le régime et la Russie pour faire tomber les quartiers insurgés d'Alep, la deuxième ville du pays.
La Russie a clairement été désignée comme la responsable de la reprise des combats dans un communiqué commun publié par l'UE, les Etats-Unis et les ministres des Affaires étrangères de quatre pays de l'UE (France, Italie, Allemagne et Grande-Bretagne). "La patience devant l'incapacité ou le refus persistants de la Russie de tenir ses engagements n'est pas infinie", écrivent-t-ils. "Il appartient à la Russie de prouver qu'elle est disposée et qu'elle est capable de prendre des mesures exceptionnelles pour sauver les efforts diplomatiques".
La fragile trêve négociée par les Etats-Unis et la Russie n'a tenu qu'une semaine avant de prendre fin lundi dernier. Les efforts diplomatiques menés ensuite en marge de l'Assemblée générale de l'ONU ont échoué.
S'exprimant samedi à New York, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a affirmé que l'armée de Damas enregistrait d'importants succès militaires, aidée par la Russie, l'Iran et le Hezbollah libanais. "Ma confiance dans la victoire est désormais encore plus grande", a-t-il précisé.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.