ÉDUCATION- L’année scolaire 2016/2017, dont le coût s’élève à plus de 4,65 millions de dinars, en hausse de 765,423 millions de dinars par rapport à l’année scolaire précédente (2015/2016), est marquée par une crise structurelle portant sur la gestion des établissements, l’enseignement, l’orientation et la vie scolaire, selon un rapport que vient de publier la commission nationale de la rentrée scolaire qui a eu lieu depuis mi-septembre.
Le rapport fait également état de défaillance au niveau de la gestion administrative, d’absence de coordination entre les différentes parties et de respect de l’administration ce qui a contribué à semer le désordre, à sous-estimer la valeur travail et l’accomplissement du devoir dans de nombreux lycées.
L’accent a été, en outre, mis dans ce rapport sur l’absence d’action aux niveaux des commissariats régionaux de l’éducation et des établissements scolaires conformément à des projets éducatifs précis prenant en considération les spécificités des lycées et écoles et traçant des stratégies claires pour améliorer les résultats et faire face à tous les phénomènes négatifs.
Une crise malgré les réformes entamées
Plusieurs réformes ont été entamées lors de cette rentrée scolaire. En effet, le ministère de l’éducation a décidé l’institution de l’obligation de l’année de base et sa gratuité, en plus de l’introduction de l’enseignement individualisé et de rattrapage au profit des personnes à besoins spécifiques.
La discrimination positive a également été adoptée dans le programme annuel en vue d’une plus grande attention à porter aux régions et établissements éducatifs prioritaires.
Les réformes ont trait à la promotion de l’action sociale dans le milieu scolaire, la révision de la discipline vers l’accentuation de l’aspect éducatif plutôt que punitif, outre la mise en place progressive de la séance unique et le renforcement des services scolaires (résidence, alimentation, transport scolaire…).
Le rapport indique, par ailleurs, que le lancement de l’école numérique a d’ores et déjà démarré dans 52 écoles situées dans les différents gouvernorats, en plus de la promulgation de la loi d’orientation de l’éducation et de l’enseignement scolaire.
Concernant les nouveautés en matière d’éducation, il a été procédé à l’abandon du système de groupes, l’instauration de l’enseignement suivant la séance unique dans 248 écoles et l’institution d’activités culturelles, ludiques et sportives.
En outre, des repas scolaires seront servis à 350 mille élèves pendant 170 journées scolaires au niveau de tous les cycles de l’enseignement.
Le ministère veillera à assurer le transport de 20 mille élèves avec le concours de tous les intervenants, à savoir les ministères, les organisations, la société civile et notamment l’association “El Medania” qui a assuré le transport de 10 mille enfants au cours de l’année scolaire 2015-2016.
Il est à signaler qu’il a été convenu d’adopter le système semestriel et d’ajouter cinq vacances en plus des vacances d’été.
La poursuite des mutations et permutations entre enseignants et enseignants, le changement des emplois du temps et l’absence de stabilité des enseignants, notamment dans les régions intérieures, outre l’arrivée tardive de certains d’entre eux à leurs établissements scolaires, constituent les principales problématiques, selon le document élaboré par ladite commission relevant de la direction générale des études, de la planification et des systèmes d’information au ministère de l’éducation.
Le rapport fait également état de défaillance au niveau de la gestion administrative, d’absence de coordination entre les différentes parties et de respect de l’administration ce qui a contribué à semer le désordre, à sous-estimer la valeur travail et l’accomplissement du devoir dans de nombreux lycées.
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L’accent a été, en outre, mis dans ce rapport sur l’absence d’action aux niveaux des commissariats régionaux de l’éducation et des établissements scolaires conformément à des projets éducatifs précis prenant en considération les spécificités des lycées et écoles et traçant des stratégies claires pour améliorer les résultats et faire face à tous les phénomènes négatifs.
Une crise malgré les réformes entamées
Plusieurs réformes ont été entamées lors de cette rentrée scolaire. En effet, le ministère de l’éducation a décidé l’institution de l’obligation de l’année de base et sa gratuité, en plus de l’introduction de l’enseignement individualisé et de rattrapage au profit des personnes à besoins spécifiques.
La discrimination positive a également été adoptée dans le programme annuel en vue d’une plus grande attention à porter aux régions et établissements éducatifs prioritaires.
Les réformes ont trait à la promotion de l’action sociale dans le milieu scolaire, la révision de la discipline vers l’accentuation de l’aspect éducatif plutôt que punitif, outre la mise en place progressive de la séance unique et le renforcement des services scolaires (résidence, alimentation, transport scolaire…).
Le rapport indique, par ailleurs, que le lancement de l’école numérique a d’ores et déjà démarré dans 52 écoles situées dans les différents gouvernorats, en plus de la promulgation de la loi d’orientation de l’éducation et de l’enseignement scolaire.
Concernant les nouveautés en matière d’éducation, il a été procédé à l’abandon du système de groupes, l’instauration de l’enseignement suivant la séance unique dans 248 écoles et l’institution d’activités culturelles, ludiques et sportives.
En outre, des repas scolaires seront servis à 350 mille élèves pendant 170 journées scolaires au niveau de tous les cycles de l’enseignement.
Le ministère veillera à assurer le transport de 20 mille élèves avec le concours de tous les intervenants, à savoir les ministères, les organisations, la société civile et notamment l’association “El Medania” qui a assuré le transport de 10 mille enfants au cours de l’année scolaire 2015-2016.
Il est à signaler qu’il a été convenu d’adopter le système semestriel et d’ajouter cinq vacances en plus des vacances d’été.
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