TERRORISME- "Nous n'allons ni chercher le cadavre de Nahed, ni recevoir de condoléances avant que al-Mulki soit jugé", a lancé le frère de Nahed Hattar en colère devant les médias.
En effet, Hani al-Mulki, actuel premier ministre jordanien, est accusé par le frère de Nahed Hattar de complicité dans l'assassinat de son frère.
L'écrivain jordanien Nahed Hattar a été assassiné par trois balles dimanche 25 septembre devant un tribunal d'Amman où il était jugé pour avoir publié une caricature considérée par "comme offensante à l'islam".
Hani al-Malki avait ordonné au ministre de l'Intérieur Salam Hammad de convoquer l'écrivain et d'engager des procédures judiciaires à son encontre après la publication de cette caricature.
Ne bénéficiant d'aucune protection rapprochée malgré les menaces reçues, Nahed Hattar "a été lâché par les autorités qui lui ont fait comprendre qu'il est responsable de sa sécurité", a dénoncé le frère de la victime qui explique cette attitude par des tactiques électoralistes du premier ministre jordanien.
Le frère de Nahed Hattar pointe du doigt également les responsables religieux musulmans et chrétiens qui ont offert en pâture Nahed Hattar, le désignant ainsi comme une cible à abattre, a-t-il fustigé.
Et d'ajouter: "C'est ça la Jordanie, un pays où on est lynché en pleine rue. Ce n'est plus un Etat civil, qui aspire à la sécularisation et au développent scientifique et académique, c'est devenu un projet wahhabite", a-il conclu.
En effet, Hani al-Mulki, actuel premier ministre jordanien, est accusé par le frère de Nahed Hattar de complicité dans l'assassinat de son frère.
L'écrivain jordanien Nahed Hattar a été assassiné par trois balles dimanche 25 septembre devant un tribunal d'Amman où il était jugé pour avoir publié une caricature considérée par "comme offensante à l'islam".
Hani al-Malki avait ordonné au ministre de l'Intérieur Salam Hammad de convoquer l'écrivain et d'engager des procédures judiciaires à son encontre après la publication de cette caricature.
Ne bénéficiant d'aucune protection rapprochée malgré les menaces reçues, Nahed Hattar "a été lâché par les autorités qui lui ont fait comprendre qu'il est responsable de sa sécurité", a dénoncé le frère de la victime qui explique cette attitude par des tactiques électoralistes du premier ministre jordanien.
Le frère de Nahed Hattar pointe du doigt également les responsables religieux musulmans et chrétiens qui ont offert en pâture Nahed Hattar, le désignant ainsi comme une cible à abattre, a-t-il fustigé.
Et d'ajouter: "C'est ça la Jordanie, un pays où on est lynché en pleine rue. Ce n'est plus un Etat civil, qui aspire à la sécularisation et au développent scientifique et académique, c'est devenu un projet wahhabite", a-il conclu.
LIRE AUSSI: Les réactions fusent après l'assassinat de l'écrivain jordanien Nahed Hattar pour une caricature jugée anti-islam
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.