RELIGION- Le mufti de la République Othman Battikh a lancé une fatwa, via un communiqué publié lundi 26 septembre, appelant les Tunisiens à mettre fin aux mouvements de protestations sociales pour sauver le pays du marasme économique et social, lit-on dans le communiqué.
"Ces protestations nuisent à la réputation de la Tunisie à l'échelle internationale au moment où le chef de l'Etat fait tout pour vendre une belle image du pays", a réitéré Othman Battikh sur les ondes de Shems Fm, lundi 26 septembre.
Et d'ajouter: "Dieu déteste le chômeur et l'arrêt du travail (...) si le droit de grève est un droit constitutionnel, le droit au travail, l'est aussi et c'est une obligation religieuse en plus", a-t-il lancé.
Le communiqué s'adresse à tous les Tunisiens "dans les usines, les commerces, les fermes, les écoles, les lycées ou les facultés (...) afin de s'atteler sur leur travail".
Le mufti met en garde contre "les mouvements contestataires anarchiques, les sit-in freinant le travail et la production, leur demandant de cesser de barrer les routes et les atteintes aux biens publics".
Le mufti de la République a assimilé ces actions "à de la corruption sur terre, action punie par la religion et qui mérite qu'on frappe ses auteurs sur les mains".
À la question de l'animateur, si cette mesure expéditive qui consiste à les frapper sur les mains abonde sur les revendications de Sadok Chourou, du parti Ennahdha, à l'Assemblée constituante de "tuer, crucifier, couper une jambe, couper une main" aux meneurs des sit-in, le mufti a rejeté ces punitions, arguant que "c'est une interprétation personnelle de Chourou", incitant à appliquer la loi sur les sit-ineurs et protestataires.
"Ces protestations nuisent à la réputation de la Tunisie à l'échelle internationale au moment où le chef de l'Etat fait tout pour vendre une belle image du pays", a réitéré Othman Battikh sur les ondes de Shems Fm, lundi 26 septembre.
Et d'ajouter: "Dieu déteste le chômeur et l'arrêt du travail (...) si le droit de grève est un droit constitutionnel, le droit au travail, l'est aussi et c'est une obligation religieuse en plus", a-t-il lancé.
Le communiqué s'adresse à tous les Tunisiens "dans les usines, les commerces, les fermes, les écoles, les lycées ou les facultés (...) afin de s'atteler sur leur travail".
Le mufti met en garde contre "les mouvements contestataires anarchiques, les sit-in freinant le travail et la production, leur demandant de cesser de barrer les routes et les atteintes aux biens publics".
Le mufti de la République a assimilé ces actions "à de la corruption sur terre, action punie par la religion et qui mérite qu'on frappe ses auteurs sur les mains".
À la question de l'animateur, si cette mesure expéditive qui consiste à les frapper sur les mains abonde sur les revendications de Sadok Chourou, du parti Ennahdha, à l'Assemblée constituante de "tuer, crucifier, couper une jambe, couper une main" aux meneurs des sit-in, le mufti a rejeté ces punitions, arguant que "c'est une interprétation personnelle de Chourou", incitant à appliquer la loi sur les sit-ineurs et protestataires.
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