ÉLECTIONS MUNICIPALES-L'instance en charge des élections en Tunisie a exhorté, lundi le 26 septembre, les autorités à fixer une date pour les premières municipales de l'après-révolution, en dénonçant le flou autour de ce scrutin dont beaucoup attendent un impact positif sur le quotidien des habitants.
Dans la foulée de la révolution, les municipalités avaient été dissoutes et remplacées par des "délégations spéciales", chargées de gérer les affaires courantes. Ces dernières, qui sont très critiquées pour leur manque d'efficacité, sont toujours en place à ce jour.
Chafik Sarsar, le président de l'instance électorale (l'ISIE), a réitéré lundi son "appel à toutes les parties à assumer leurs responsabilités", alors qu'aucune date n'a encore été fixée pour la tenue des municipales.
Au printemps, les autorités avaient indiqué qu'elles devraient se tenir en mars 2017. Mais face au retard pris dans l'adoption de la loi, les dates d'octobre 2017 voire de l'année 2018 sont désormais évoquées dans les médias.
"Retarder les élections à 2018 (serait) une catastrophe à tous les niveaux", avait déjà prévenu M. Sarsar la semaine dernière dans une interview à la radio Mosaïque FM.
Il a assuré lundi que "des élections en octobre 2017" étaient tout à fait envisageables en cas d'adoption rapide de la loi.
En août, M. Sarsar avait déploré qu'"une grande partie des hommes politiques n'accorde pas d'importance aux municipales".
"Il y a des partis qui aimeraient que ce soit fait le plus tard possible parce qu'ils ne sont pas prêts", avait-il ajouté.
Noureddine Bhiri, un haut responsable du parti Ennahda, actuellement première force au Parlement, a récemment appelé à accélérer le calendrier.
"La situation dans les municipalités est insupportable (...), catastrophique. Retarder davantage les municipales est très nocif pour Les Tunisiens, l'environnement en Tunisie et la santé" des citoyens, a-t-il affirmé, en allusion notamment aux déchets envahissant de nombreuses localités.
La sonnette d'alarme de la société civile
ATIDE a mis en garde contre la dangerosité du retard enregistré dans l’adoption de ces deux projets de loi. Cela risque de "nuire à l’intérêt suprême du pays au même titre que les intérêts des citoyens”, a-t-elle fait savoir.
Le coupable désigné par l'ATIDE, c'est la présidence du parlement et les présidents des groupes parlementaires. Oeuvrer à l’adoption de ces deux projets de loi avant fin 2016 permettra d'éviter, selon elle, que les élections locales ne soient reportées à 2018.
Dans la foulée de la révolution, les municipalités avaient été dissoutes et remplacées par des "délégations spéciales", chargées de gérer les affaires courantes. Ces dernières, qui sont très critiquées pour leur manque d'efficacité, sont toujours en place à ce jour.
Chafik Sarsar, le président de l'instance électorale (l'ISIE), a réitéré lundi son "appel à toutes les parties à assumer leurs responsabilités", alors qu'aucune date n'a encore été fixée pour la tenue des municipales.
"Nous ne pouvons pas rester dans cette situation", qui "est très mauvaise", a-t-il martelé sur les ondes de la radio Express FM.
"Il n'est pas du tout normal" que le projet de loi électorale soit toujours bloqué au Parlement, a-t-il ajouté. "Nous n'avons aucune visibilité (...). Est-il raisonnable de ne pas savoir si les élections vont avoir lieu en octobre (2017) ou pas?", a-t-il lancé.
Au printemps, les autorités avaient indiqué qu'elles devraient se tenir en mars 2017. Mais face au retard pris dans l'adoption de la loi, les dates d'octobre 2017 voire de l'année 2018 sont désormais évoquées dans les médias.
"Retarder les élections à 2018 (serait) une catastrophe à tous les niveaux", avait déjà prévenu M. Sarsar la semaine dernière dans une interview à la radio Mosaïque FM.
Il a assuré lundi que "des élections en octobre 2017" étaient tout à fait envisageables en cas d'adoption rapide de la loi.
En août, M. Sarsar avait déploré qu'"une grande partie des hommes politiques n'accorde pas d'importance aux municipales".
"Il y a des partis qui aimeraient que ce soit fait le plus tard possible parce qu'ils ne sont pas prêts", avait-il ajouté.
Noureddine Bhiri, un haut responsable du parti Ennahda, actuellement première force au Parlement, a récemment appelé à accélérer le calendrier.
"La situation dans les municipalités est insupportable (...), catastrophique. Retarder davantage les municipales est très nocif pour Les Tunisiens, l'environnement en Tunisie et la santé" des citoyens, a-t-il affirmé, en allusion notamment aux déchets envahissant de nombreuses localités.
La sonnette d'alarme de la société civile
L''Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (ATIDE) a tiré également la sonnette d'alarme quant à ce retard et à ses répercussions. Ladite association a exprimé dans une déclaration relayée par la TAP. son inquiétude face à l'”indifférence des députés et l’absence de toute volonté de leur part de discuter les deux projets de loi relatifs aux élections locales et au code des collectivités locales”.
ATIDE a mis en garde contre la dangerosité du retard enregistré dans l’adoption de ces deux projets de loi. Cela risque de "nuire à l’intérêt suprême du pays au même titre que les intérêts des citoyens”, a-t-elle fait savoir.
Le coupable désigné par l'ATIDE, c'est la présidence du parlement et les présidents des groupes parlementaires. Oeuvrer à l’adoption de ces deux projets de loi avant fin 2016 permettra d'éviter, selon elle, que les élections locales ne soient reportées à 2018.
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