DÉCÈS - L'ancien président israélien Shimon Peres est décédé mercredi 28 septembre, deux semaines après un accident vasculaire cérébral, a annoncé son médecin.
Avec Shimon Peres disparaît une figure historique, dernier survivant de la génération des pères fondateurs de l'Etat d'Israël et l'un des principaux artisans des accords d'Oslo qui lui ont valu le Nobel de la paix.
Peres, 93 ans, s'est éteint dans son sommeil à 3h du matin (2h en France), a précisé son médecin et gendre Rafi Walden. Il avait été victime le 13 septembre d'un accident vasculaire cérébral (AVC) majeur accompagné d'une hémorragie interne. Il avait alors été placé sous respirateur et sédatifs en soins intensifs à l'hôpital Tel-Hashomer de Ramat Gan, proche de Tel-Aviv.
Ses médecins avaient immédiatement présenté son état comme critique, mais avaient ensuite évoqué une stabilisation puis une petite amélioration. Ils avaient dit leur intention de diminuer l'assistance respiratoire et la sédation pour évaluer sa réaction. Mais son état s'est dégradé depuis lundi, selon une source dans son entourage sous le couvert de l'anonymat.
Les hommages
Dès hospitalisation, le pape François, les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine, les candidats américains à la présidentielle Hillary Clinton et Donald Trump avait envoyé des messages de soutien.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon avait souhaité à Peres "un prompt et complet rétablissement", ajoutant qu'il avait été "infatigable dans sa quête de la paix entre les Israéliens et les Palestiniens".
Barack Obama, rencontrant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu la semaine passée à New York, avait adressé ses pensées à Peres, "un grand ami, un héros et un géant de l'histoire d'Israël".
Shimon Peres avait reçu en 1994 le prix Nobel avec les dirigeants israélien Yitzhak Rabin et palestinien Yasser Arafat "pour leurs efforts en faveur de la paix au Moyen-Orient". Avec Shimon Peres disparaît donc aussi le dernier des trois récipiendaires du Nobel de la paix récompensant en 1994 "leurs efforts en faveur de la paix au Moyen-Orient", concrétisés un an plus tôt par le premier accord d'Oslo jetant les bases d'une autonomie palestinienne et offrant l'espoir d'un règlement du conflit israélo-palestinien. L'assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin en 1995 a même fait de lui le seul grand héritier du camp de la paix.
Dans son propre pays, après avoir été au coeur des grandes batailles de la courte histoire d'Israël et des farouches controverses d'un monde politique israélien féroce, Peres est devenu une personnalité largement consensuelle, considérée comme un sage de la nation.
Actif après la présidence
Premier ministre à deux reprises, entre 1984 et 1986 et en 1995-1996, puis président de 2007 à 2014, Peres a occupé pendant plus de 50 ans de vie publique de nombreux postes à responsabilité: Défense, Affaires étrangères, Finances...
Entré en politique à 25 ans grâce à David Ben Gourion, fondateur d'Israël, Peres est aussi considéré comme le père du programme nucléaire israélien.
Malgré les accords d'Oslo et malgré la conversion à la paix de l'ancien faucon travailliste, les Palestiniens ont une vision bien plus noire de celui qui a cautionné les premières colonies juives de Cisjordanie occupée et qui était Premier ministre quand l'aviation israélienne a bombardé le village libanais de Cana, tuant 106 civils en avril 1996.
Après la présidence, Peres était resté actif à travers son Centre Peres pour la paix, qui promeut la coexistence entre juifs et Arabes, au moment où les perspectives de règlement du conflit israélo-palestinien ont rarement été plus sombres. Mais il avait subi un coup d'arrêt avec deux alertes cardiaques en janvier.
Avec Shimon Peres disparaît une figure historique, dernier survivant de la génération des pères fondateurs de l'Etat d'Israël et l'un des principaux artisans des accords d'Oslo qui lui ont valu le Nobel de la paix.
Peres, 93 ans, s'est éteint dans son sommeil à 3h du matin (2h en France), a précisé son médecin et gendre Rafi Walden. Il avait été victime le 13 septembre d'un accident vasculaire cérébral (AVC) majeur accompagné d'une hémorragie interne. Il avait alors été placé sous respirateur et sédatifs en soins intensifs à l'hôpital Tel-Hashomer de Ramat Gan, proche de Tel-Aviv.
Ses médecins avaient immédiatement présenté son état comme critique, mais avaient ensuite évoqué une stabilisation puis une petite amélioration. Ils avaient dit leur intention de diminuer l'assistance respiratoire et la sédation pour évaluer sa réaction. Mais son état s'est dégradé depuis lundi, selon une source dans son entourage sous le couvert de l'anonymat.
Les hommages
Dès hospitalisation, le pape François, les présidents Barack Obama et Vladimir Poutine, les candidats américains à la présidentielle Hillary Clinton et Donald Trump avait envoyé des messages de soutien.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon avait souhaité à Peres "un prompt et complet rétablissement", ajoutant qu'il avait été "infatigable dans sa quête de la paix entre les Israéliens et les Palestiniens".
Barack Obama, rencontrant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu la semaine passée à New York, avait adressé ses pensées à Peres, "un grand ami, un héros et un géant de l'histoire d'Israël".
Shimon Peres avait reçu en 1994 le prix Nobel avec les dirigeants israélien Yitzhak Rabin et palestinien Yasser Arafat "pour leurs efforts en faveur de la paix au Moyen-Orient". Avec Shimon Peres disparaît donc aussi le dernier des trois récipiendaires du Nobel de la paix récompensant en 1994 "leurs efforts en faveur de la paix au Moyen-Orient", concrétisés un an plus tôt par le premier accord d'Oslo jetant les bases d'une autonomie palestinienne et offrant l'espoir d'un règlement du conflit israélo-palestinien. L'assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin en 1995 a même fait de lui le seul grand héritier du camp de la paix.
Dans son propre pays, après avoir été au coeur des grandes batailles de la courte histoire d'Israël et des farouches controverses d'un monde politique israélien féroce, Peres est devenu une personnalité largement consensuelle, considérée comme un sage de la nation.
Actif après la présidence
Premier ministre à deux reprises, entre 1984 et 1986 et en 1995-1996, puis président de 2007 à 2014, Peres a occupé pendant plus de 50 ans de vie publique de nombreux postes à responsabilité: Défense, Affaires étrangères, Finances...
Entré en politique à 25 ans grâce à David Ben Gourion, fondateur d'Israël, Peres est aussi considéré comme le père du programme nucléaire israélien.
Malgré les accords d'Oslo et malgré la conversion à la paix de l'ancien faucon travailliste, les Palestiniens ont une vision bien plus noire de celui qui a cautionné les premières colonies juives de Cisjordanie occupée et qui était Premier ministre quand l'aviation israélienne a bombardé le village libanais de Cana, tuant 106 civils en avril 1996.
Après la présidence, Peres était resté actif à travers son Centre Peres pour la paix, qui promeut la coexistence entre juifs et Arabes, au moment où les perspectives de règlement du conflit israélo-palestinien ont rarement été plus sombres. Mais il avait subi un coup d'arrêt avec deux alertes cardiaques en janvier.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.