ÉCONOMIE- La Tunisie est "en état d'urgence économique" avec une croissance atone et des finances publiques "en grande difficulté", a prévenu mercredi, 28 septembre, un ministre à l'approche d'une conférence internationale des investisseurs à Tunis.
"La situation macro-économique du pays est extrêmement inquiétante", a-t-il ajouté.
M. Abdelkéfi a notamment évoqué un déficit public "abyssal" à 6,5% du PIB "et une dette (publique) de 63% (du PIB) qui a plus que doublé en cinq ans".
Dans le même temps, il a relevé que la croissance en 2016 serait inférieure à 1,4%, loin des 2,5% escomptés.
Devant un parterre d'hommes d'affaires, Fadhel Abdelkéfi a toutefois exprimé la détermination du nouveau gouvernement, entré en fonctions début septembre. "On va essayer d'arrêter cette spirale destructrice de la Tunisie", a-t-il dit.
"On va s'attaquer au mal (...) J'ai un espoir énorme dans ce pays", a assuré M. Abdelkéfi.
La Tunisie, qui a pâti de son instabilité post-révolutionnaire, compte sur la conférence des investisseurs des 29-30 novembre, en présence de plus d'un millier d'entreprises, pour améliorer son attractivité.
Un nouveau code de l'investissement censé favoriser le climat des affaires entrera en vigueur au 1er janvier.
"La situation imposerait que l'on commence à investir dans ce pays. Si la Tunisie est en état d'urgence contre le terrorisme, il faudrait que tout le monde comprenne qu'on est aussi dans un état d'urgence économique", a dit le ministre de l'Investissement Fadhel Abdelkéfi lors d'une rencontre organisée par la chambre de commerce tuniso-britannique.
"La situation macro-économique du pays est extrêmement inquiétante", a-t-il ajouté.
M. Abdelkéfi a notamment évoqué un déficit public "abyssal" à 6,5% du PIB "et une dette (publique) de 63% (du PIB) qui a plus que doublé en cinq ans".
Dans le même temps, il a relevé que la croissance en 2016 serait inférieure à 1,4%, loin des 2,5% escomptés.
Le ministre a notamment déploré la forte hausse, depuis la révolution de 2011, de la masse salariale dans la fonction publique, passée selon lui "de 6 milliards de dinars à 13 milliards".
Devant un parterre d'hommes d'affaires, Fadhel Abdelkéfi a toutefois exprimé la détermination du nouveau gouvernement, entré en fonctions début septembre. "On va essayer d'arrêter cette spirale destructrice de la Tunisie", a-t-il dit.
"On va s'attaquer au mal (...) J'ai un espoir énorme dans ce pays", a assuré M. Abdelkéfi.
La Tunisie, qui a pâti de son instabilité post-révolutionnaire, compte sur la conférence des investisseurs des 29-30 novembre, en présence de plus d'un millier d'entreprises, pour améliorer son attractivité.
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Un nouveau code de l'investissement censé favoriser le climat des affaires entrera en vigueur au 1er janvier.
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