Le délégué d'El Faouar du gouvernorat de Kébili, a été relevé de ses fonctions, jeudi 29 septembre par la présidence du gouvernement.
Cependant, dans son communiqué, la présidence du gouvernement n'a pas évoqué les raisons de son limogeage, ce qui a laissé la porte ouverte aux interprétations. L'une d'elle est évoquée par quelques médias tel que Mosaique Fm et Shems Fm, et fait état d'un statut Facebook qui serait à l'origine de ce limogeage sanction.
En effet, en date du 26 septembre, ledit délégué a publié un statut Facebook (un statut qui a été modifié mais dont la version initiale reste publique) dans lequel il demande à être transféré ou placé dans une institution publique dans le gouvernorat de Mahdia afin de se rapprocher de sa famille. Il y évoque son poste et y indique son numéro de téléphone.
Cela est confirmé, vendredi 30 septembre, par le concerné au HuffPost Tunisie.
Il est à noter que le statut en question a été modifié mais reste initialement public.
Il confirme avoir été limogé mais précise qu'aucun écrit officiel ne lui est parvenu pour le moment."J'assure aujourd'hui la passation, j'ai quelques documents à finaliser avant de plier bagages" lance-t-il.
Et d'ajouter: "L'erreur que j'ai faite, c'est d'avoir mis mon statut Facebook en mode public. Je pensais que je l'avais partagé avec mes amis seulement mais malgré cela, ma requête n'avait rien d'officiel"
Selon lui, cette affaire a pris des proportions exagérées. Certaines parties auraient utilisé ce statut contre lui, dit-il. "J'ai publié mon statut spontanément, mais l'affaire a pris un tournure politique", confie le concerné.
Interrogé sur les raisons de cette publication, il explique: "J'ai visité la ville de Mahdia, pour la première fois cet été avec ma petite famille, j'ai beaucoup aimé cette ville, j'ai donc voulu y passer le reste de ma vie. C'est pour cette raison que j'ai demandé mon transfert et je pensais qu'il n'y avait pas de mal à ça", poursuit-il
Toutefois, le concerné affirme qu'il respecte la décision du gouverneur et du Chef du gouvernement et se dit "prêt à servir son pays en toutes circonstances".
"Je leur reproche seulement de ne pas avoir tenu compte de ma situation. Cette décision est quelque part oppressive" regrette-t-il.
"C'est dommage, j'aurais voulu servir mon pays, j'ai beaucoup donné en une année et demi en tant que délégué. J'ai rencontré beaucoup d'obstacles mais je compte, malgré cela, plusieurs réalisations en ma faveur comme les deux caravanes de santé que j'ai organisée" conclut-il avant de rajouter: "mais les gens d'Al Fawar savent tout cela, ils connaissent mon travail et ma bonne foi et sont solidaires avec moi, je ne les oublierai pas".
Cependant, dans son communiqué, la présidence du gouvernement n'a pas évoqué les raisons de son limogeage, ce qui a laissé la porte ouverte aux interprétations. L'une d'elle est évoquée par quelques médias tel que Mosaique Fm et Shems Fm, et fait état d'un statut Facebook qui serait à l'origine de ce limogeage sanction.
En effet, en date du 26 septembre, ledit délégué a publié un statut Facebook (un statut qui a été modifié mais dont la version initiale reste publique) dans lequel il demande à être transféré ou placé dans une institution publique dans le gouvernorat de Mahdia afin de se rapprocher de sa famille. Il y évoque son poste et y indique son numéro de téléphone.
Cela est confirmé, vendredi 30 septembre, par le concerné au HuffPost Tunisie.
Il est à noter que le statut en question a été modifié mais reste initialement public.
Il confirme avoir été limogé mais précise qu'aucun écrit officiel ne lui est parvenu pour le moment."J'assure aujourd'hui la passation, j'ai quelques documents à finaliser avant de plier bagages" lance-t-il.
Et d'ajouter: "L'erreur que j'ai faite, c'est d'avoir mis mon statut Facebook en mode public. Je pensais que je l'avais partagé avec mes amis seulement mais malgré cela, ma requête n'avait rien d'officiel"
Selon lui, cette affaire a pris des proportions exagérées. Certaines parties auraient utilisé ce statut contre lui, dit-il. "J'ai publié mon statut spontanément, mais l'affaire a pris un tournure politique", confie le concerné.
Interrogé sur les raisons de cette publication, il explique: "J'ai visité la ville de Mahdia, pour la première fois cet été avec ma petite famille, j'ai beaucoup aimé cette ville, j'ai donc voulu y passer le reste de ma vie. C'est pour cette raison que j'ai demandé mon transfert et je pensais qu'il n'y avait pas de mal à ça", poursuit-il
Toutefois, le concerné affirme qu'il respecte la décision du gouverneur et du Chef du gouvernement et se dit "prêt à servir son pays en toutes circonstances".
"Je leur reproche seulement de ne pas avoir tenu compte de ma situation. Cette décision est quelque part oppressive" regrette-t-il.
"C'est dommage, j'aurais voulu servir mon pays, j'ai beaucoup donné en une année et demi en tant que délégué. J'ai rencontré beaucoup d'obstacles mais je compte, malgré cela, plusieurs réalisations en ma faveur comme les deux caravanes de santé que j'ai organisée" conclut-il avant de rajouter: "mais les gens d'Al Fawar savent tout cela, ils connaissent mon travail et ma bonne foi et sont solidaires avec moi, je ne les oublierai pas".
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