Le programme socio-économique présenté par Youssef Chahed, continue d’animer le débat.
Revenant sur les principales mesures décrétées par le gouvernement d’Union Nationale pour voler au secours de l’économie nationale, la ministre des Finances, Lamia Boujnah Zribi, a affirmé lors de son passage dans l'émission Expresso du jeudi 29 septembre que "le Salut est dans l’investissement", dans la re-dynamisation de l’appareil productif, et surtout dans le regain de confiance notamment celui des investisseurs.
S’agissant des mesures sociales annoncées, des mesures qui vont alourdir davantage les dépenses budgétaires au moment où l’on ne cesse de crier au déséquilibre alarmant de nos finances publiques et un appauvrissement de la Caisse de l’Etat.
Quant à l’impact de ces dispositions exceptionnelles, notamment celles se rapportant aux 10000 logements sociaux et l’octroi d’une prime de 400 dinars en faveur de 25000 demandeurs d’emplois, Zribi a affirmé que ces dispositions visent à rompre avec la crise de confiance qui plane en Tunisie. "Il s’agit de mesures faites pour conforter, d’un message d’espoir mais aussi d’un premier pas vers la re-dynamisation de l’investissement et de l’initiative privée", affirme-t-elle.
Une LF 2016 complémentaire avant le 15 octobre
400 MDT vont être alloués aux municipalités, 250 MDT au titre des logements sociaux…
Des dépenses additionnelles qui viennent resserrer l’étau autour des finances publiques.
La question qui se pose c'est: Où va-t-on-puiser ces ressources surtout que le budget 2016 n’est pas encore clos?
A ce titre, la ministre des Finances a affirmé qu’une loi de Finances complémentaire 2016 devrait être promulguée avant le 15 octobre et qu’il s’agit d’une simple loi de régularisation qui ne prévoit pas de mesures et dispositions fiscales.
300 MDT de contributions exceptionnelles en 2017
Par ailleurs et en réponse à la polémique suscitée par la loi de Finances 2017, la ministre a affirmé qu’il s’agit d’une première version de la loi.
La LF 2017 prévoit un taux de croissance de 2.3%. "On ne peut pas être trop optimiste", avance la ministre des Finances.
Pour ce qui est des dispositions de la LF notamment celles relatives à la révision du barème d’imposition pour les personnes physiques, la ministre a précisé qu’elle n’affectera pas les salariés qui ont un revenu mensuel inférieur à 1300 dinars.
Au sujet des contributions exceptionnelles prévues dans le projet de la LF, l’Etat prévoit une recette de 300 MDT.
5000 MDT de dettes à rembourser en 2017.
En ce qui concerne les engagements de la Tunisie sur le marché international, la ministre a affirmé que la question de rééchelonnement des dettes tunisiennes est totalement exclue.
A souligner à juste tire qu’un « staff visit » du FMI est actuellement en Tunisie. La visite s’inscrit dans le cadre d’une première prise de contact des représentants du FMI avec les nouveaux responsables tunisiens.
Un CMR pour traiter le dossier de la BFT
Concernant le dossier de la Banque franco-tunisienne (BFT), la ministre a affirmé qu’un conseil ministériel restreint se tiendra la semaine prochaine pour traiter le dossier.
Le FMI avait récemment demandé au gouvernement tunisien de dégager une provision de 400MDT comme première tranche d’indemnités à verser à ABCI investissements, actionnaire majoritaire de la BFT, comme l'annonçait Jeune Afrique.
Un budget qui risque d'impacter les caisses de l'Etat.
Revenant sur les principales mesures décrétées par le gouvernement d’Union Nationale pour voler au secours de l’économie nationale, la ministre des Finances, Lamia Boujnah Zribi, a affirmé lors de son passage dans l'émission Expresso du jeudi 29 septembre que "le Salut est dans l’investissement", dans la re-dynamisation de l’appareil productif, et surtout dans le regain de confiance notamment celui des investisseurs.
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S’agissant des mesures sociales annoncées, des mesures qui vont alourdir davantage les dépenses budgétaires au moment où l’on ne cesse de crier au déséquilibre alarmant de nos finances publiques et un appauvrissement de la Caisse de l’Etat.
Quant à l’impact de ces dispositions exceptionnelles, notamment celles se rapportant aux 10000 logements sociaux et l’octroi d’une prime de 400 dinars en faveur de 25000 demandeurs d’emplois, Zribi a affirmé que ces dispositions visent à rompre avec la crise de confiance qui plane en Tunisie. "Il s’agit de mesures faites pour conforter, d’un message d’espoir mais aussi d’un premier pas vers la re-dynamisation de l’investissement et de l’initiative privée", affirme-t-elle.
LIRE AUSSI: La Tunisie est "en état d'urgence économique", prévient un ministre
Une LF 2016 complémentaire avant le 15 octobre
400 MDT vont être alloués aux municipalités, 250 MDT au titre des logements sociaux…
Des dépenses additionnelles qui viennent resserrer l’étau autour des finances publiques.
La question qui se pose c'est: Où va-t-on-puiser ces ressources surtout que le budget 2016 n’est pas encore clos?
A ce titre, la ministre des Finances a affirmé qu’une loi de Finances complémentaire 2016 devrait être promulguée avant le 15 octobre et qu’il s’agit d’une simple loi de régularisation qui ne prévoit pas de mesures et dispositions fiscales.
300 MDT de contributions exceptionnelles en 2017
Par ailleurs et en réponse à la polémique suscitée par la loi de Finances 2017, la ministre a affirmé qu’il s’agit d’une première version de la loi.
La LF 2017 prévoit un taux de croissance de 2.3%. "On ne peut pas être trop optimiste", avance la ministre des Finances.
Pour ce qui est des dispositions de la LF notamment celles relatives à la révision du barème d’imposition pour les personnes physiques, la ministre a précisé qu’elle n’affectera pas les salariés qui ont un revenu mensuel inférieur à 1300 dinars.
Au sujet des contributions exceptionnelles prévues dans le projet de la LF, l’Etat prévoit une recette de 300 MDT.
5000 MDT de dettes à rembourser en 2017.
En ce qui concerne les engagements de la Tunisie sur le marché international, la ministre a affirmé que la question de rééchelonnement des dettes tunisiennes est totalement exclue.
En 2017 la Tunisie devra rembourser une enveloppe de 5000 MDT de services de la dette. "La Tunisie est toujours en mesure d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses créanciers notamment la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International(FMI)», affirme la ministre.
A souligner à juste tire qu’un « staff visit » du FMI est actuellement en Tunisie. La visite s’inscrit dans le cadre d’une première prise de contact des représentants du FMI avec les nouveaux responsables tunisiens.
Un CMR pour traiter le dossier de la BFT
Concernant le dossier de la Banque franco-tunisienne (BFT), la ministre a affirmé qu’un conseil ministériel restreint se tiendra la semaine prochaine pour traiter le dossier.
Le FMI avait récemment demandé au gouvernement tunisien de dégager une provision de 400MDT comme première tranche d’indemnités à verser à ABCI investissements, actionnaire majoritaire de la BFT, comme l'annonçait Jeune Afrique.
Un budget qui risque d'impacter les caisses de l'Etat.
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