Les énergies renouvelables représentent 1% du mix électrique tunisien alors que le Maroc, la Jordanie ou l’émirat de Dubai en ont fait l’un des piliers de leur stratégie énergétique.
L’état actuel du secteur de l’énergie met le pays face à des défis majeurs liés aux équilibres financiers, aux réserves en devise ainsi qu’à la sécurité de l’approvisionnement.
Tel fût le sujet abordé lors dune conférence tenue vendredi 30 septembre à l’hôtel Concorde aux Berges du Lac, organisée par l'Association des Tunisiens des Grandes Ecoles (ATUGE), avec la présence de plusieurs professionnels du secteur comme Mongi Marzoug, ancien ministre de l’Energie et des Mines, Houda Allal, Présidente de l’Observatoire Méditerranéen de l’Energie, Iheb Triki, ancien Conseiller du ministre tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Yves Jego, membre du parlement français, ancien secrétaire d’Etat et Vice-Président de la fondation Energie Afrique, sous le patronage de la ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables et ancienne présidente du Fonds Vert.
"La Tunisie a été pionnière dans beaucoup de choses dans le secteur de l’énergie. Simplement dans beaucoup de domaines le momentum, quelques fois avait baissé et il est temps de re dynamiser tout cela ensemble" dit la Ministre.
Et d’ajouter : "Il est temps de discuter au niveau de conseils ministériels et d’adopter une stratégie énergétique à l'horizons 2030 et c’est justement tout le volet énergies renouvelables et efficacité énergétique".
Dans ce même contexte, Mongi Marzouk a estimé qu’est temps pour la Tunisie de se lancer dan les énergies renouvelables essentiellement pour la production et également pour toute la chaîne de valeur des énergies renouvlables.
Pourquoi les énergies renouvelables sont-elles importantes ?
Interrogé par la rédaction du Huffpost Tunisie, Iheb Triki, ancien Conseiller du Ministre Tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des Mines , sur l’importance des énergies renouvelables, il répond :
"Le gouvernement a beaucoup de travail à faire en matière d’énergies renouvelables mais le citoyen aussi doit apprendre à s’approprier le gouvernement qu’il a élu et se sentir responsable, car il bénéficie directement des énergies renouvelables" conclut-il.
Pour rappel, un débat national sur l'énergie a eu lieu de 2013 en Tunisie. Le conseil national avait remis, en juillet 2014, au gouvernement de Mehdi Jomâa, huit recommandations sur dix sujets évoqués.
La finalité de ce débat national était d’instaurer une stratégie énergétique à l’horizon de 2030 date à laquelle la Tunisie devra réaliser l’autosuffisance d’énergie et garantir l’approvisionnement du pays en ressources énergétiques. La Tunisie devrait satisfaire une demande croissante en énergie, notamment l’électricité dont le taux de croissance annuel était estimé à 7%. En 2013, la Tunisie a enregistré un déficit structurel au niveau de la balance énergétique, de 1,9 million de TEP, soit plus de 20%.
L’état actuel du secteur de l’énergie met le pays face à des défis majeurs liés aux équilibres financiers, aux réserves en devise ainsi qu’à la sécurité de l’approvisionnement.
Tel fût le sujet abordé lors dune conférence tenue vendredi 30 septembre à l’hôtel Concorde aux Berges du Lac, organisée par l'Association des Tunisiens des Grandes Ecoles (ATUGE), avec la présence de plusieurs professionnels du secteur comme Mongi Marzoug, ancien ministre de l’Energie et des Mines, Houda Allal, Présidente de l’Observatoire Méditerranéen de l’Energie, Iheb Triki, ancien Conseiller du ministre tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Yves Jego, membre du parlement français, ancien secrétaire d’Etat et Vice-Président de la fondation Energie Afrique, sous le patronage de la ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables et ancienne présidente du Fonds Vert.
"La Tunisie a été pionnière dans beaucoup de choses dans le secteur de l’énergie. Simplement dans beaucoup de domaines le momentum, quelques fois avait baissé et il est temps de re dynamiser tout cela ensemble" dit la Ministre.
Et d’ajouter : "Il est temps de discuter au niveau de conseils ministériels et d’adopter une stratégie énergétique à l'horizons 2030 et c’est justement tout le volet énergies renouvelables et efficacité énergétique".
En termes d’électricité, la vision énergétique est d’atteindre 30% d’énergies renouvelables en 2030 avec un départ de l’ordre de 3%, selon la ministre. Pour le mix énergétique, et autres types de consommation, aujourd’hui on est à 1%. Il y a eu pas mal de travail ces dernières années pour introduire le cadre légal et institutionnel pour le rôle du secteur privé.
Dans ce même contexte, Mongi Marzouk a estimé qu’est temps pour la Tunisie de se lancer dan les énergies renouvelables essentiellement pour la production et également pour toute la chaîne de valeur des énergies renouvlables.
"Le plan solaire tunisien qui comprend aussi le vent, a été arrêté et nous avons des objectifs très ambitieux et j’espère que nous n’allons pas tarder à lancer les projets. Que ce soit dans le cadre des grands projets avec les appels à candidature ou pour les projets moyens "indique Mongi Marzouk.
Pourquoi les énergies renouvelables sont-elles importantes ?
Interrogé par la rédaction du Huffpost Tunisie, Iheb Triki, ancien Conseiller du Ministre Tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des Mines , sur l’importance des énergies renouvelables, il répond :
1-Une part de 60% des énergies est importée en Tunisie. Selon lui, il existe un problème de sécurité d’approvisionnement.
"Si une bombe explose dans le pipeline gazier en provenance d’Algérien, nous n’aurons plus de réserves en Tunisie" lance-t-il.
2- Le prix de l’électricité. "Il y a plusieurs appels d’offres en Jordanie et au moyen orient qui ont permis de réduire le prix de l’électricité à partir des énergies renouvelables"
3- La décentralisation : les installations d’énergies, dans des régions éloignées ce qui permet la décentralisation et donc, la création d’emplois dans ces zones là.
4-Protection de l’environnement : Il faut aller dans une vision verte, pour garantir l’avenir à nos enfants.
"Le gouvernement a beaucoup de travail à faire en matière d’énergies renouvelables mais le citoyen aussi doit apprendre à s’approprier le gouvernement qu’il a élu et se sentir responsable, car il bénéficie directement des énergies renouvelables" conclut-il.
Pour rappel, un débat national sur l'énergie a eu lieu de 2013 en Tunisie. Le conseil national avait remis, en juillet 2014, au gouvernement de Mehdi Jomâa, huit recommandations sur dix sujets évoqués.
La finalité de ce débat national était d’instaurer une stratégie énergétique à l’horizon de 2030 date à laquelle la Tunisie devra réaliser l’autosuffisance d’énergie et garantir l’approvisionnement du pays en ressources énergétiques. La Tunisie devrait satisfaire une demande croissante en énergie, notamment l’électricité dont le taux de croissance annuel était estimé à 7%. En 2013, la Tunisie a enregistré un déficit structurel au niveau de la balance énergétique, de 1,9 million de TEP, soit plus de 20%.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.