Après la menace de grève des stations services, annulée à la dernière minute suite à la réussite des négociations, C’est au tour du secteur de la friperie de menacer d’une grève si les négociations entre la chambre nationale syndicale des commerçants grossistes de friperie et les autorités de tutelle (intérieur, commerce, finance, affaires sociales)
n’aboutissent pas. C'est ce qu'a déclaré à TAP, le président de la chambre nationale syndicale des commerçants grossistes de friperie, Sahbi Maâlaoui.
Les marchés de la friperie, devenus une alternative pour beaucoup de ménages tunisiens, risquent de disparaître. Et le point de discorde est relatif à un projet de loi sur l’importation de la fripe, disposant de la création de sociétés commerciales pour l’importation de vêtements d’occasion ”semi-triés” destinés aux usines bénéficiant du régime des dépôts industriels.
La majorité des Tunisiens achètent leurs vêtements de la fripe
Selon le président de la chambre nationale syndicale des commerçants grossistes de la friperie, Sahbi Maâlaoui, 90% des Tunisiens achètent aujourd’hui des vêtements d’occasion contre 80% en 2010.
Intervenant sur les ondes de Shems Fm, Mâalaoui avait précisé que contrairement à ce que pensent beaucoup de Tunisiens, le secteur de la fripe est régi par 5 ministères à savoir ceux de l'Intérieur, du Commerce, des Finances, des Affaires sociales.
La chambre nationale des commerçants grossistes de friperie appelle à la révision de ce projet de loi qui, de surcroît, engendrera la hausse des prix, ajoute-t-il.
La chambre recommande, selon Maâlaoui, la révision des lois ”injustes” qui bloquent l’évolution d’un secteur qui réalise, chaque année, un chiffre d’affaires d’environ 120 millions de dinars.
Selon lui, le secteur est visé par une attaque méthodique et seul le citoyen payera les conséquence de la fermeture du secteur.
La fripe en quelques chiffres
Il est à noter que le déficit de la balance commerciale du secteur de la friperie s’élevait à près de 73 millions de dinars (MD) en 2013.
La Tunisie importe annuellement, en moyenne pour 110 MD de vêtements usagés, alors qu'elle en exporte pour une valeur moyenne de 37 MD.
“Les quantités de vêtements usagés triées, après importation et qui sont destinées à la consommation locale, ont dépassé le quota autorisé, soit 10.500 tonnes, correspondant aux 12% de la consommation nationale de textile. Ceci n'affecte pas seulement la balance commerciale mais également, la compétitivité du secteur du textile habillement (TH)", déclarait en 2013, Moez Hannachi, inspecteur des affaires économiques à l'OCT.
Selon lui, l'ensemble des 46 sociétés du secteur, partiellement exportatrices, sont dans l'obligation d'exporter au moins 30% des marchandises importées et de transformer au minimum, 20% de ces vêtements, en chiffons et fibres textile.
En réalité, sur 120.000 tonnes d'importations annuelles de fripes, la moyenne des quantités transformées, soit 38 mille tonnes, n'a pas atteint les 20% requis et les quantités exportées n'ont pas dépassé, 44.400 tonnes.
Selon les statistiques de l'OCT datant de 2013, , cette activité fait vivre entre 5000 et 5300 personnes travaillant dans les sociétés de friperie, en plus de 170 grossistes et 4000 détaillants. Des chiffres qui, trois ans après ont probablement augmenté.
n’aboutissent pas. C'est ce qu'a déclaré à TAP, le président de la chambre nationale syndicale des commerçants grossistes de friperie, Sahbi Maâlaoui.
Les marchés de la friperie, devenus une alternative pour beaucoup de ménages tunisiens, risquent de disparaître. Et le point de discorde est relatif à un projet de loi sur l’importation de la fripe, disposant de la création de sociétés commerciales pour l’importation de vêtements d’occasion ”semi-triés” destinés aux usines bénéficiant du régime des dépôts industriels.
Dans ce même contexte, Fethi Bezrati, président de la chambre syndicale nationale des importateurs-exportateurs et récupérateurs des vêtements d’occasion a déclaré dans une interview accordée au journal Tunis Hebdo, que le secteur en question assure plus de 200.000 emplois, principalement des vendeurs.
La majorité des Tunisiens achètent leurs vêtements de la fripe
Selon le président de la chambre nationale syndicale des commerçants grossistes de la friperie, Sahbi Maâlaoui, 90% des Tunisiens achètent aujourd’hui des vêtements d’occasion contre 80% en 2010.
Intervenant sur les ondes de Shems Fm, Mâalaoui avait précisé que contrairement à ce que pensent beaucoup de Tunisiens, le secteur de la fripe est régi par 5 ministères à savoir ceux de l'Intérieur, du Commerce, des Finances, des Affaires sociales.
La chambre nationale des commerçants grossistes de friperie appelle à la révision de ce projet de loi qui, de surcroît, engendrera la hausse des prix, ajoute-t-il.
La chambre recommande, selon Maâlaoui, la révision des lois ”injustes” qui bloquent l’évolution d’un secteur qui réalise, chaque année, un chiffre d’affaires d’environ 120 millions de dinars.
Selon lui, le secteur est visé par une attaque méthodique et seul le citoyen payera les conséquence de la fermeture du secteur.
La fripe en quelques chiffres
Il est à noter que le déficit de la balance commerciale du secteur de la friperie s’élevait à près de 73 millions de dinars (MD) en 2013.
La Tunisie importe annuellement, en moyenne pour 110 MD de vêtements usagés, alors qu'elle en exporte pour une valeur moyenne de 37 MD.
“Les quantités de vêtements usagés triées, après importation et qui sont destinées à la consommation locale, ont dépassé le quota autorisé, soit 10.500 tonnes, correspondant aux 12% de la consommation nationale de textile. Ceci n'affecte pas seulement la balance commerciale mais également, la compétitivité du secteur du textile habillement (TH)", déclarait en 2013, Moez Hannachi, inspecteur des affaires économiques à l'OCT.
Selon lui, l'ensemble des 46 sociétés du secteur, partiellement exportatrices, sont dans l'obligation d'exporter au moins 30% des marchandises importées et de transformer au minimum, 20% de ces vêtements, en chiffons et fibres textile.
En réalité, sur 120.000 tonnes d'importations annuelles de fripes, la moyenne des quantités transformées, soit 38 mille tonnes, n'a pas atteint les 20% requis et les quantités exportées n'ont pas dépassé, 44.400 tonnes.
Selon les statistiques de l'OCT datant de 2013, , cette activité fait vivre entre 5000 et 5300 personnes travaillant dans les sociétés de friperie, en plus de 170 grossistes et 4000 détaillants. Des chiffres qui, trois ans après ont probablement augmenté.
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