Îlot de Chikly, c'est le nom d'un îlot abritant un fort espagnol, relié au cordon littoral par une chaussée de 8,5 kilomètres partant du déversoir du lac, entre Le Kram et La Goulette. Vous ne le connaissiez pas? Vous n'êtes surement pas les seuls.
Afin de le faire connaître, l'îlot de Chikly a été choisi pour abriter un concert symphonique samedi 1er octobre.
Le fort Santiago de Chikly est une ancienne citadelle romaine reconstruite par le gouverneur espagnol de La Goulette, Luys Perès de Varga, entre 1546 et 1501, sur des fondations préexistantes.
Vue du fort avec le Djebel Zaghouan en arrière-plan. Source: Wikipedia
Un air de Genève
"Je me suis rendu à Chikly un matin. Dès que je suis entré, je me suis senti fier de la beauté de la Tunis. C'est comme si j'étais à Genève" a déclaré le gouverneur de Tunis, sur les ondes de Shems Fm.
Il ajoute que plusieurs types d'oiseau se posent sur l'îlot, surtout en hiver. Ce qui aiguise de sa beauté. Toutefois, il précise que l'endroit nécessite beaucoup de travail.
Il est à noter que l'îlot, propriété du ministère de la Culture a été déclaré patrimoine culturel national en décembre 1993.
Le fort a été restauré, dans le cadre de la coopération tuniso-espagnole, par des équipes de l'Institut national du patrimoine et de l'Université de Madrid. Des travaux de déblaiement et de nettoyage ont lieu en 1994, suivis par des fouilles archéologiques menées dès 1995. Elles y ont notamment mis au jour des tableaux de mosaïques remontant aux périodes byzantine et romaine.
La réserve naturelle de l'île de Chikly est créée par arrêté du ministère de l’Agriculture du 18 décembre 1993.
Cinquante-sept espèces hivernent sur le lac, se réfugiant principalement à proximité du fort, les populations les plus importantes étant celles des flamants roses et des aigrettes garzettes, ainsi que de diverses espèces de goélands et de faucons.
De mars à septembre, l’îlot est un sanctuaire ornithologique, du fait de la présence massive d’oiseaux migrateurs.
Un îlot, toute une histoire
Selon Nawaat, C'est l’historien et géographe Abou Obeid El Bekri qui a mentionné pour la première fois l'ilôt de Chikly dans son traité intitulé "Routes et royaumes" (al-Masalik wa-al-mamalik), il s'agissait alors d' une description détaillée de l'endroit.
La même source ajoute qu'il a fallut bien des siècles pour que cette ancienne citadelle romaine puisse acquérir sa renommée que bien des siècles plus tard, plus précisément au seizième siècle, lorsque le gouverneur espagnol de la Goulette Luiz Perez De Varga décide d’y reconstruire le Fort Santiago de Chikly que le commandant Don Juan Zamoguerra continua de magnifier jusqu’à sa destruction par les Ottomans, en 1574, lors de la bataille de Tunis, ayant permis à ceux-ci de chasser les espagnoles de Tunis.
Laissé à l’abandon, le Fort de Chikly sera restauré par Hadj Mustapha Laz Dey en 1660 et transformé en établissement de mise en quarantaine ou lazaret par Hammouda Pacha. Dès 1830 et jusqu’à la fin des années 1980, Chikly fût de nouveau laissé à l’abandon.
Selon Leaders, au début des années 90, l’île et le fort ont failli tomber dans l’escarcelle de la famille Trabelsi qui voulaient y construire un grand casino, des restaurants haut de gamme et des centres de loisirs pour VIP.
Afin de le faire connaître, l'îlot de Chikly a été choisi pour abriter un concert symphonique samedi 1er octobre.
Le fort Santiago de Chikly est une ancienne citadelle romaine reconstruite par le gouverneur espagnol de La Goulette, Luys Perès de Varga, entre 1546 et 1501, sur des fondations préexistantes.
Vue du fort avec le Djebel Zaghouan en arrière-plan. Source: Wikipedia
Un air de Genève
"Je me suis rendu à Chikly un matin. Dès que je suis entré, je me suis senti fier de la beauté de la Tunis. C'est comme si j'étais à Genève" a déclaré le gouverneur de Tunis, sur les ondes de Shems Fm.
Il ajoute que plusieurs types d'oiseau se posent sur l'îlot, surtout en hiver. Ce qui aiguise de sa beauté. Toutefois, il précise que l'endroit nécessite beaucoup de travail.
Il est à noter que l'îlot, propriété du ministère de la Culture a été déclaré patrimoine culturel national en décembre 1993.
Le fort a été restauré, dans le cadre de la coopération tuniso-espagnole, par des équipes de l'Institut national du patrimoine et de l'Université de Madrid. Des travaux de déblaiement et de nettoyage ont lieu en 1994, suivis par des fouilles archéologiques menées dès 1995. Elles y ont notamment mis au jour des tableaux de mosaïques remontant aux périodes byzantine et romaine.
La réserve naturelle de l'île de Chikly est créée par arrêté du ministère de l’Agriculture du 18 décembre 1993.
Cinquante-sept espèces hivernent sur le lac, se réfugiant principalement à proximité du fort, les populations les plus importantes étant celles des flamants roses et des aigrettes garzettes, ainsi que de diverses espèces de goélands et de faucons.
De mars à septembre, l’îlot est un sanctuaire ornithologique, du fait de la présence massive d’oiseaux migrateurs.
Un îlot, toute une histoire
Selon Nawaat, C'est l’historien et géographe Abou Obeid El Bekri qui a mentionné pour la première fois l'ilôt de Chikly dans son traité intitulé "Routes et royaumes" (al-Masalik wa-al-mamalik), il s'agissait alors d' une description détaillée de l'endroit.
La même source ajoute qu'il a fallut bien des siècles pour que cette ancienne citadelle romaine puisse acquérir sa renommée que bien des siècles plus tard, plus précisément au seizième siècle, lorsque le gouverneur espagnol de la Goulette Luiz Perez De Varga décide d’y reconstruire le Fort Santiago de Chikly que le commandant Don Juan Zamoguerra continua de magnifier jusqu’à sa destruction par les Ottomans, en 1574, lors de la bataille de Tunis, ayant permis à ceux-ci de chasser les espagnoles de Tunis.
Laissé à l’abandon, le Fort de Chikly sera restauré par Hadj Mustapha Laz Dey en 1660 et transformé en établissement de mise en quarantaine ou lazaret par Hammouda Pacha. Dès 1830 et jusqu’à la fin des années 1980, Chikly fût de nouveau laissé à l’abandon.
Selon Leaders, au début des années 90, l’île et le fort ont failli tomber dans l’escarcelle de la famille Trabelsi qui voulaient y construire un grand casino, des restaurants haut de gamme et des centres de loisirs pour VIP.
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