Les membres de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) Mustapha Baâzaoui et Lilia Bouguira ont accusé la présidente de l’instance, Sihem Ben Sedrine, de ”harcèlement répété“, dénonçant ”un acharnement” à leur égard dans le but de ”les obliger à démissionner“.
Dans une déclaration publiée, mardi, les deux membres déclarent que Sihem Ben Sedrine a ”décidé le gel de leurs activités en attendant leur comparution devant le conseil de discipline, et ce ”pour l’avoir dénoncé aux députés de groupes parlementaires de l’Assemblée des représentants du peuple“.
Cette décision est un ”abus de pouvoir“, ont-ils estimé. ”Nous attendons une réaction de la part des députés à qui nous avons fait part de l’exclusion dont nous faisons l’objet“, ont-ils ajouté.
D’après les deux membres de l’IVD, leur exclusion résulte du fait de leur détermination à respecter les dispositions de la a loi organique portant création à l’Instance Vérité et Dignité.
Selon eux, la présidente de l’instance “fait la loi” à l’IVD, soutenue en toutes circonstances par la majorité relative, ce qui constitue une menace sérieuse pour la réussite du processus de la justice transitionnelle.
Cela s'est concrétisé selon cette déclaration dans le bras de fer ayant opposé le service du contentieux de l'État à l'Instance. Dans un communiqué publié le 30 septembre dernier, le chef du contentieux de l'État a affirmé avoir décidé d'arrêter sa coopération avec l'IVD.
La cause? "le refus de la commission d’arbitrage et de conciliation de l’Instance de vérité et de dignité de lui communiquer les demandes et dossiers d’arbitrage et de conciliation déposés auprès de l’Instance, au motif de leur caractère confidentiel selon un règlement intérieur fixé par l’Instance" rapporte le communiqué ajoutant déplorer "l’atteinte par Khaled Kirichi, président de ladite commission, au prestige et à la considération de l’Etat, en la personne du chef du contentieux de l’Etat, qui s’est vu obligé de se retirer de l’audience d’arbitrage tenue le 21 Septembre 2016".
Bien que démenti par l'IVD, qui considère ce communiqué comme portant atteinte "au prestige de l’Instance" , Lilia Bouguira et Mustapha Baazaoui ont estimé n'avoir eu aucune connaissance de celui-ci.
Selon la déclaration publiée conjointement par les deux membres de l'Instance, "Nous n'avons eu aucune connaissance du communiqué publié par l'instance sur son site en date du 30 septembre 2016 et n'avons pas été invité à une quelconque assemblée générale à ce sujet et n'avons par conséquent donné aucun avis là dessus malgré qu'il ait été publié au nom de l'Instance".
Le 20 septembre dernier, une réunion a eu lieu entre les membres en question et les présidents des groupes parlementaires consacrée à examiner les problèmes de l’IVD et trouver les moyens de régler les dossiers et conflits au sein de l’instance.
LeHuffPost Tunisie a tenté de contacter la présidente de l'Instance et le chargé de communication afin de réagir à cette déclaration, en vain. Le vice-président de l'IVD Khaled Krichi a quant à lui refusé de s'exprimer.
Dans une déclaration publiée, mardi, les deux membres déclarent que Sihem Ben Sedrine a ”décidé le gel de leurs activités en attendant leur comparution devant le conseil de discipline, et ce ”pour l’avoir dénoncé aux députés de groupes parlementaires de l’Assemblée des représentants du peuple“.
Cette décision est un ”abus de pouvoir“, ont-ils estimé. ”Nous attendons une réaction de la part des députés à qui nous avons fait part de l’exclusion dont nous faisons l’objet“, ont-ils ajouté.
D’après les deux membres de l’IVD, leur exclusion résulte du fait de leur détermination à respecter les dispositions de la a loi organique portant création à l’Instance Vérité et Dignité.
Selon eux, la présidente de l’instance “fait la loi” à l’IVD, soutenue en toutes circonstances par la majorité relative, ce qui constitue une menace sérieuse pour la réussite du processus de la justice transitionnelle.
Cela s'est concrétisé selon cette déclaration dans le bras de fer ayant opposé le service du contentieux de l'État à l'Instance. Dans un communiqué publié le 30 septembre dernier, le chef du contentieux de l'État a affirmé avoir décidé d'arrêter sa coopération avec l'IVD.
La cause? "le refus de la commission d’arbitrage et de conciliation de l’Instance de vérité et de dignité de lui communiquer les demandes et dossiers d’arbitrage et de conciliation déposés auprès de l’Instance, au motif de leur caractère confidentiel selon un règlement intérieur fixé par l’Instance" rapporte le communiqué ajoutant déplorer "l’atteinte par Khaled Kirichi, président de ladite commission, au prestige et à la considération de l’Etat, en la personne du chef du contentieux de l’Etat, qui s’est vu obligé de se retirer de l’audience d’arbitrage tenue le 21 Septembre 2016".
Bien que démenti par l'IVD, qui considère ce communiqué comme portant atteinte "au prestige de l’Instance" , Lilia Bouguira et Mustapha Baazaoui ont estimé n'avoir eu aucune connaissance de celui-ci.
Selon la déclaration publiée conjointement par les deux membres de l'Instance, "Nous n'avons eu aucune connaissance du communiqué publié par l'instance sur son site en date du 30 septembre 2016 et n'avons pas été invité à une quelconque assemblée générale à ce sujet et n'avons par conséquent donné aucun avis là dessus malgré qu'il ait été publié au nom de l'Instance".
Le 20 septembre dernier, une réunion a eu lieu entre les membres en question et les présidents des groupes parlementaires consacrée à examiner les problèmes de l’IVD et trouver les moyens de régler les dossiers et conflits au sein de l’instance.
LeHuffPost Tunisie a tenté de contacter la présidente de l'Instance et le chargé de communication afin de réagir à cette déclaration, en vain. Le vice-président de l'IVD Khaled Krichi a quant à lui refusé de s'exprimer.