Mohamed Gastli et sa compagne Syrine Chaalala se sont lancés dans une drôle d'aventure: créer des protéines à partir de l'élevage de mouches.
Rapportée par Paris Match, l'histoire de ces jeunes tunisiens fait le tour des réseaux sociaux.
Syrine travaillait dans l'humanitaire et à l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Mohamed était ingénieur chimiste. Ensemble, ils créent leur société en 2014.
L'idée? Produire des protéines à partir de mouches soldats. Comment est-ce possible? "La mouche soldat a un cycle de reproduction court (trois semaines), elle est capable de recycler les déchets et, elle produit une quantité importante de protéines avec un rendement optimal" indique Paris Match.
Le choix de la mouche soldat n'est pas anodin: "A l’état adulte la mouche soldat ne possède pas de partie buccale. Elle ne fait que s’hydrater et se reproduire" rapporte Syrine au média français. Ainsi, cela évitera la transmission de microbes.
L'élevage de mouches soldats commence dans leur garage à Hammamet. Afin de permettre à leurs mouches de transformer les déchets organiques en protéines consommables, Mohamed et Syrine font le tour des marchés récupérant les restes laissés par les fruitiers et maraîchers.
Ensuite "après la ponte des œufs et leur incubation, le grossissement des larves se fait sur la matière organique" explique Syrine. De là, ils récupèrent un fertilisant grâce au tamisage: "c’est notre premier produit commercialisé. Ce mélange d’excréments de mouches et de résidus de matière organique forme un fertilisant 'bio' que nous vendons à 100 euros le kilo. Les larves quant à elles sont ensuite transformées en extrait d’huile ou de farine protéinée. Les deux produits sont vendus à l’industrie de nutrition animale à plus de 1 000 euros la tonne" déclarent-il à Paris Match.
Ce produit permet de nourrir des saumons, des truites ou encore des crevettes et se trouvent aussi dans la nourriture pour chiens et chats.
Au fil du temps, le garage devient une ferme. "Notre filiale de production en Tunisie produit désormais 30 kilos d’insectes par jour en consommant 200 à 300 kilos de déchets et matières organiques ainsi recyclés" explique Syrine à Paris Match, en attendant qu'un jour cela nourrisse les hommes.
Rapportée par Paris Match, l'histoire de ces jeunes tunisiens fait le tour des réseaux sociaux.
Syrine travaillait dans l'humanitaire et à l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Mohamed était ingénieur chimiste. Ensemble, ils créent leur société en 2014.
L'idée? Produire des protéines à partir de mouches soldats. Comment est-ce possible? "La mouche soldat a un cycle de reproduction court (trois semaines), elle est capable de recycler les déchets et, elle produit une quantité importante de protéines avec un rendement optimal" indique Paris Match.
Le choix de la mouche soldat n'est pas anodin: "A l’état adulte la mouche soldat ne possède pas de partie buccale. Elle ne fait que s’hydrater et se reproduire" rapporte Syrine au média français. Ainsi, cela évitera la transmission de microbes.
L'élevage de mouches soldats commence dans leur garage à Hammamet. Afin de permettre à leurs mouches de transformer les déchets organiques en protéines consommables, Mohamed et Syrine font le tour des marchés récupérant les restes laissés par les fruitiers et maraîchers.
Ensuite "après la ponte des œufs et leur incubation, le grossissement des larves se fait sur la matière organique" explique Syrine. De là, ils récupèrent un fertilisant grâce au tamisage: "c’est notre premier produit commercialisé. Ce mélange d’excréments de mouches et de résidus de matière organique forme un fertilisant 'bio' que nous vendons à 100 euros le kilo. Les larves quant à elles sont ensuite transformées en extrait d’huile ou de farine protéinée. Les deux produits sont vendus à l’industrie de nutrition animale à plus de 1 000 euros la tonne" déclarent-il à Paris Match.
Ce produit permet de nourrir des saumons, des truites ou encore des crevettes et se trouvent aussi dans la nourriture pour chiens et chats.
Au fil du temps, le garage devient une ferme. "Notre filiale de production en Tunisie produit désormais 30 kilos d’insectes par jour en consommant 200 à 300 kilos de déchets et matières organiques ainsi recyclés" explique Syrine à Paris Match, en attendant qu'un jour cela nourrisse les hommes.
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