Le gouvernement tunisien a annoncé vendredi 07 octobre son intention d'annuler "définitivement" la taxe touristique de sortie pour les Algériens. La décision entrera en vigueur dans le cadre de la Loi tunisienne de finances 2017, a déclaré Lamia Zribi, ministre des finances, relayée par la radio Mosaïque FM.
Lamia Zribi intervenait en marge d'un point de presse sur la Loi de finances 2017. Elle a affirmé que cette taxe touristique de sortie de la Tunisie, fixée à 30 DT, a été "définitivement annulée". La décision, une fois confirmée, entrera en vigueur avec la Loi de finances 2017, expliquaient hier des médias locaux, citant la même responsable.
Les touristes mécontents, les autorités "compréhensives"
La taxe touristique, depuis son entrée en vigueur en septembre 2014, n'a cessé de susciter la colère des touristes ou commerçants Algériens, qui protestaient souvent aux frontières. Les autorités algériennes, quant à elles, appelaient depuis cette date à la "compréhension", avant de finir cet été par envisager l'application de la réciprocité.
Il a expliqué, à la même période, que "ces mesures seront appliquées à tous arrêtés par le gouvernement tunisien et ce, conformément à la loi en vigueur en Tunisie. Elles ne sont ni discriminatoires ni arbitraires ", insistait-il, faisant savoir son respect à la décision du pays voisin, "confronté à des difficultés économiques et des tensions politiques".
Les interventions du ministre de l'Etat ne suffisaient pas à calmer les touristes et commerçants Algériens. Ils ne cessaient pas de protester contre taxe touristique. Début août 2016, des dizaines de citoyens ont une fois de plus appelé à l'annuler, en bloquant la route menant au passage frontalier de Bir El Ater, dans la wilaya de Tébessa.
L'ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Abdelkader Hadjar avait alors affirmé que ces protestations étaient menées par des "trabendistes" et non pas des touristes. Il estimait que les Algériens visitant une ou deux fois par an la Tunisie ne seront pas affectés par cette taxe. "Cela ne concerne que les gens qui entrent plusieurs fois par jour en territoire tunisien, certains y entrent trois à cinq fois, a-t-il affirmé.
Il réitérait ensuite les propos de Ramtane Lamamra, affirmant que "l’instauration d’une taxe par la Tunisie à l’égard des non-résidents est une décision souveraine de l’Etat tunisien", qui "ne cible pas les Algériens en particulier". Les étrangers devront s'acquitter de cette taxe à leur sortie de Tunisie "par voies terrestre ou maritime".
L'ambassadeur d'Algérie en Tunisie a même critiqué des députés algériens exigeant l'application de la réciprocité, soulignant néanmoins que "rien n'empêchait les parlementaires algériens d'adopter une mesure similaire".
Volte-face
A la mi-septembre, la position officielle algérienne semblait évoluer dans le sens des protestations de voyageurs algériens, très largement relayées par la presse. Ramtane Lamamra a créé la surprise en révélant que le gouvernement algérien appliquera désormais le principe de la la réciprocité et les Tunisiens non résidents devront payer une taxe à leur entrée en Algérie".
Le ministre de l'Etat a néanmoins souligné que cette taxe, développée par la Loi de finances complémentaire tunisienne en 2014 et approuvée en mars 2015, "n'est aucunement discriminatoire".
Le même responsable a rajouté dans sa réponse au député que "l'Algérie appliquera désormais le principe de réciprocité tout en laissant le champ ouvert aux négociations compte tenu des relations excellentes qui lient les deux nations".
Les déclarations la ministre des finances, Lamia Zridi interviennent ainsi l'avant-veille de la visite du chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed en Algérie, dimanche 9 octobre, à la tête d'une délégation gouvernementale.
Lamia Zribi intervenait en marge d'un point de presse sur la Loi de finances 2017. Elle a affirmé que cette taxe touristique de sortie de la Tunisie, fixée à 30 DT, a été "définitivement annulée". La décision, une fois confirmée, entrera en vigueur avec la Loi de finances 2017, expliquaient hier des médias locaux, citant la même responsable.
Les touristes mécontents, les autorités "compréhensives"
La taxe touristique, depuis son entrée en vigueur en septembre 2014, n'a cessé de susciter la colère des touristes ou commerçants Algériens, qui protestaient souvent aux frontières. Les autorités algériennes, quant à elles, appelaient depuis cette date à la "compréhension", avant de finir cet été par envisager l'application de la réciprocité.
Une alternative que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a pourtant écarté en 2014. Il affirmait que "cette taxe ne relève pas de mesures discriminatoires ou arbitraires" et l'Algérie "ne doit pas l'appréhender sous l'angle de la réciprocité".
Il a expliqué, à la même période, que "ces mesures seront appliquées à tous arrêtés par le gouvernement tunisien et ce, conformément à la loi en vigueur en Tunisie. Elles ne sont ni discriminatoires ni arbitraires ", insistait-il, faisant savoir son respect à la décision du pays voisin, "confronté à des difficultés économiques et des tensions politiques".
Les interventions du ministre de l'Etat ne suffisaient pas à calmer les touristes et commerçants Algériens. Ils ne cessaient pas de protester contre taxe touristique. Début août 2016, des dizaines de citoyens ont une fois de plus appelé à l'annuler, en bloquant la route menant au passage frontalier de Bir El Ater, dans la wilaya de Tébessa.
L'ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Abdelkader Hadjar avait alors affirmé que ces protestations étaient menées par des "trabendistes" et non pas des touristes. Il estimait que les Algériens visitant une ou deux fois par an la Tunisie ne seront pas affectés par cette taxe. "Cela ne concerne que les gens qui entrent plusieurs fois par jour en territoire tunisien, certains y entrent trois à cinq fois, a-t-il affirmé.
M. Hadjar avait ensuite déclaré que "les Algériens qui ne veulent pas payer 30 DT aux autorités tunisiennes n'ont qu'à rester en Algérie et ne pas venir en Tunisie".
Il réitérait ensuite les propos de Ramtane Lamamra, affirmant que "l’instauration d’une taxe par la Tunisie à l’égard des non-résidents est une décision souveraine de l’Etat tunisien", qui "ne cible pas les Algériens en particulier". Les étrangers devront s'acquitter de cette taxe à leur sortie de Tunisie "par voies terrestre ou maritime".
L'ambassadeur d'Algérie en Tunisie a même critiqué des députés algériens exigeant l'application de la réciprocité, soulignant néanmoins que "rien n'empêchait les parlementaires algériens d'adopter une mesure similaire".
Volte-face
A la mi-septembre, la position officielle algérienne semblait évoluer dans le sens des protestations de voyageurs algériens, très largement relayées par la presse. Ramtane Lamamra a créé la surprise en révélant que le gouvernement algérien appliquera désormais le principe de la la réciprocité et les Tunisiens non résidents devront payer une taxe à leur entrée en Algérie".
Il a annoncé cette nouvelle mesure en réponse à une question écrite du député Lakhdar Ben Khalaf du Front pour la justice et le développement (FJD), rendue publique samedi 17 septembre par plusieurs médias. Il a affirmé que le gouvernement algérien appliquera désormais le principe de réciprocité à la taxe d'entrée de 30 DT imposées par la Tunisie aux étrangers, dont les Algériens.
Le ministre de l'Etat a néanmoins souligné que cette taxe, développée par la Loi de finances complémentaire tunisienne en 2014 et approuvée en mars 2015, "n'est aucunement discriminatoire".
Le même responsable a rajouté dans sa réponse au député que "l'Algérie appliquera désormais le principe de réciprocité tout en laissant le champ ouvert aux négociations compte tenu des relations excellentes qui lient les deux nations".
Les déclarations la ministre des finances, Lamia Zridi interviennent ainsi l'avant-veille de la visite du chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed en Algérie, dimanche 9 octobre, à la tête d'une délégation gouvernementale.
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