FESTIVAL-Poivrons à la vapeur, séchés, au four, mélangés à l'ail, coriandre et carvi ( recette traditionnelle) mais aussi mêlés à du Gingembre, menthe, et même aux prunes et au chocolat, ce sont les variétés de harissa présentées lors de la "Fête de l'Harissa et du piment" qui a eu lieu tout au long de ce weekend, les 6, 7 et 8 octobre à la capitale de la Harissa, Nabeul (Cap Bon).
L'harissa, c'est un ingrédient incontournable dans la cuisine de la région du Cap Bon, on la mange comme assortiment ou pour épicer les recettes et pimenter davantage les plats.
Préparation traditionnelle de l'harissa
La deuxième édition du festival a été organisée par l'Association Tunisienne des Professionnels des Arts Culinaires et l'Association de Sauvegarde de la Ville de Nabeul à Dar Nabeul, dans un monument à l'architecture traditionnelle où ont afflué beaucoup de visiteurs de la ville et d'ailleurs dont des touristes et des chefs cuisiniers invités par les organisateurs afin de les initier aux recettes faites avec de la harissa.
Au menu: Des plats traditionnels comme "tbikha de févettes, felfel baklouti et courge", ou innovants comme "l'oursin mariné à l'harissa fumée et citron confit", "Lucana Paprika", "Pesto pimenté"...
"Le tout est de montrer que l'harissa rime aussi bien avec les plats de grand-mère qu'avec le luxe, des recettes originales de créateurs", renchérit le Chef.
Chef cuisinier Wafik Belaid
Et les Chefs tunisiens présents espèrent grand, en l'occurrence l'inscription de l'harissa au patrimoine immatériel de la Tunisie à l'UNESCO et que Nabeul soit la capitale mondiale de l'harissa.
L'harissa, c'est un ingrédient incontournable dans la cuisine de la région du Cap Bon, on la mange comme assortiment ou pour épicer les recettes et pimenter davantage les plats.
La saveur piquante atténue-t-elle le goût des autres ingrédients? "C'est archi-faux car il n'y a pas une seule recette de harissa, je dis souvent, qu'il y a autant de harissa que de rues à Nabeul, sa teneur diffère selon le mode de cuisson, le poivron, etc...avec des utilisations diverses aussi: comme réhausseur de goût, marinade, accompagnateur...", explique le Chef cuisinier Wafik Belaid, responsable du "Show Cook" au festival au HuffPost Tunisie.
La deuxième édition du festival a été organisée par l'Association Tunisienne des Professionnels des Arts Culinaires et l'Association de Sauvegarde de la Ville de Nabeul à Dar Nabeul, dans un monument à l'architecture traditionnelle où ont afflué beaucoup de visiteurs de la ville et d'ailleurs dont des touristes et des chefs cuisiniers invités par les organisateurs afin de les initier aux recettes faites avec de la harissa.
Au menu: Des plats traditionnels comme "tbikha de févettes, felfel baklouti et courge", ou innovants comme "l'oursin mariné à l'harissa fumée et citron confit", "Lucana Paprika", "Pesto pimenté"...
"Le tout est de montrer que l'harissa rime aussi bien avec les plats de grand-mère qu'avec le luxe, des recettes originales de créateurs", renchérit le Chef.
Et les Chefs tunisiens présents espèrent grand, en l'occurrence l'inscription de l'harissa au patrimoine immatériel de la Tunisie à l'UNESCO et que Nabeul soit la capitale mondiale de l'harissa.
"On voit aujourd'hui des variétés d'harissa vendues en Chine ou au Japon, présentées comme étant du Cap Bon, à l'étranger l'harissa est liée au Maroc alors une telle inscription visera à préserver l'origine réelle de ce produit, qui est plus qu'un ingrédient, un patrimoine tunisien. Ça contribuera également à promouvoir la destination Tunisie, autrement que par les symboles usés misant sur son soleil et ses mers mais en mettant en avant sa gastronomie, entre autres. on saura dorénavant qu'au Cap Bon, il y a la mer, le soleil mais aussi une gastronomie riche", a conclu Chef Wafik Belaid.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.