La première université d'automne des femmes tunisiennes et françaises a eu lieu le 30 septembre à l'Acropolium de Carthage et a eu pour thème "La réussite au féminin, les projets innovants".
Cette journée d'échange qui a rassemblé une délégation française composée de 50 personnalités féminines ainsi que des médias français et des Tunisiennes actives dans le domaine de l'entrepreneuriat notamment, a été un succès.
Derrière, se cachent Donia Kaouach du cercle d'échange "Tunisiennes fières" et Catherine Dumas le Think Tank français "Femmes Débat et Société" (FDS).
"Cette idée est née d'une rencontre avec Catherine Dumas, présidente de Femmes, débats et Société, le Think et do tank qui rassemble des femmes d'influence et qui milite pour que les femmes soient représentées dans les sphères de décision" affirme au HuffPost Tunisie Donia Kouach.
"En 2016, FDS a souhaité s'ouvrir à l'international et engager une action de soutien aux femmes tunisiennes. Ce choix de FDS renvoie à l'histoire de la révolution tunisienne de 2011, marquée par une volonté puissante de la société civile de faire progresser la démocratie. Dès le départ, le rôle des femmes tunisiennes a été essentiel et le demeure aujourd'hui" explique Catherine Dumas.
L'idée d'organiser un évènement en Tunisie commençait alors à prendre forme: "j'ai proposé ce format de l'université d'automne. J'ai voulu donner une tribune internationale aux femmes de mon pays qui font bouger les lignes et créent de la valeur. C'est comme cela qu'est venue l'idée des femmes porteuses de projets innovants" affirme Donia avant d'ajouter: "Plus encore j'ai souhaité que la Tunisie soit le lieu d'accueil des femmes leaders et d'influences. Elles doivent venir voir ce qui se passe chez nous. Quoi de mieux que la Femme et son infinie capacité à provoquer le changement pour promouvoir ce pays".
Promouvoir la Tunisie à l'international à travers l'image des femmes
L'objectif à travers cette université d'automne est simple: "créer des ponts et promouvoir notre pays en dehors de nos frontières" affirme Donia.
"Nous avons été malmenés ces dernières années par les médias étrangers alors que nous écrivons une nouvelle page de notre histoire et que la Tunisie est entrain de réaliser un miracle politique. Bien sûr que cela a un coût économique et sécuritaire mais ce coût est inférieur à celui de l'inertie. C'est sur cela que l'on a souhaité communiquer: reconstruire l'image de notre pays" a t-elle indiqué.
Pour ce faire, Donia Kaouach et Catherine Dumas ont choisi le prisme des femmes, pourquoi un tel choix?
"Car simplement les femmes créent de la valeur et innovent" estime Donia. "Asma Ben Hamida a mis en place le micro-crédit, Olfa Rambourg a apporté la culture au fin fond de la désespérance, Sarah Toumi a rétabli le déficit hydrique et crée de l'emploi avec des Acacias, Amira Yahyaoui a apporté de la transparence dans la vie politique, et elles ne sont que la face visible de l'iceberg. Les femmes tunisiennes portent en elles la fougue du changement. Quand je regarde le parcours de Wala Kasmi, de Rym Baouendi, je me dis que sur terre tout est encore possible".
Une première qui en appelle d'autres
Au lendemain de cette université d'automne, l'heure est au bilan pour les deux femmes.
"Notre initiative inédite en son genre, a mobilisé un nombre considérable de femmes, autour de thématiques sociales, économiques, culturelles mais aussi politiques. Elle a été l'occasion de donner la parole à des femmes porteuses de projets innovants et créateurs de valeur, de valoriser leurs actions" affirme Catherine Dumas.
Selon elle, "Cette première université s'est caractérisée par sa richesse des débats, sa qualité des échanges et par de nombreux partages d'expérience. Cette journée a été placée sous le signe de l'espoir. L'espoir engendré par le formidable dynamisme des femmes tunisiennes qui portent haut les couleurs de l'innovation dans leur pays, dans un esprit d'ouverture et de tolérance tout à fait remarquable".
Pour Donia, l'image donnée à l'international a été le principal atout de cette université d'automne: "Les personnalités étrangères présentes qui ont en France un pouvoir d'influence certain sont reparties impressionnées -c'est le mot qu'elles ont utilisé- par les femmes tunisiennes et la Tunisie: Il s'agit d'autant de porte-paroles et de défenseuses des intérêts de notre pays".
Pour elles, cette réussite ne se veut pas seulement ponctuelle, elle en appelle à d'autres évènements afin de promouvoir la femme tunisienne: "L'objectif va bien au delà de l'organisation d'une manifestation ponctuelle. Il s'agit de développer, à long terme avec les femmes tunisiennes, dans le respect des sensibilités de chacune, un véritable réseau de réflexion intellectuelle, de partages d'expériences, de débats et d'amitié" affirme Catherine.
"Nous avons, je pense, impulsé une dynamique qui consiste à positionner les femmes tunisiennes à l'échelle internationale puisque un événement retour de grande envergure est prévu en France pour mettre à l'honneur la femme tunisienne toujours sous le prisme de la création de valeur" indique Donia.
Mais avant cet événement retour prévu à Paris à l'automne 2017, "des initiatives seront prises prochainement pour concrétiser les attentes des femmes des deux rives de la Méditerranée" affirme Catherine.
Parmi ces initiatives, 3 grandes opérations de promotion seront organisées: "Nous sommes entrain de travailler sur 3 grandes opérations qui seront mises en place à partir du 15 Janvier 2017" affirme Donia.
"La Tunisie, je l'espère, doit devenir à terme un lieu de rendez-vous des réussites féminines du monde. C'est chez nous que ça devra se passer car nous en avons les moyens" déclare-t-elle avant de conclure: "Pourquoi chaque année nous n'aurions pas un grand sommet qui mobiliserait des talents et les médias du monde autour de la femme et nous dirons c'est en Tunisie que cela se passe?".
Cette journée d'échange qui a rassemblé une délégation française composée de 50 personnalités féminines ainsi que des médias français et des Tunisiennes actives dans le domaine de l'entrepreneuriat notamment, a été un succès.
Derrière, se cachent Donia Kaouach du cercle d'échange "Tunisiennes fières" et Catherine Dumas le Think Tank français "Femmes Débat et Société" (FDS).
"Cette idée est née d'une rencontre avec Catherine Dumas, présidente de Femmes, débats et Société, le Think et do tank qui rassemble des femmes d'influence et qui milite pour que les femmes soient représentées dans les sphères de décision" affirme au HuffPost Tunisie Donia Kouach.
"En 2016, FDS a souhaité s'ouvrir à l'international et engager une action de soutien aux femmes tunisiennes. Ce choix de FDS renvoie à l'histoire de la révolution tunisienne de 2011, marquée par une volonté puissante de la société civile de faire progresser la démocratie. Dès le départ, le rôle des femmes tunisiennes a été essentiel et le demeure aujourd'hui" explique Catherine Dumas.
L'idée d'organiser un évènement en Tunisie commençait alors à prendre forme: "j'ai proposé ce format de l'université d'automne. J'ai voulu donner une tribune internationale aux femmes de mon pays qui font bouger les lignes et créent de la valeur. C'est comme cela qu'est venue l'idée des femmes porteuses de projets innovants" affirme Donia avant d'ajouter: "Plus encore j'ai souhaité que la Tunisie soit le lieu d'accueil des femmes leaders et d'influences. Elles doivent venir voir ce qui se passe chez nous. Quoi de mieux que la Femme et son infinie capacité à provoquer le changement pour promouvoir ce pays".
Promouvoir la Tunisie à l'international à travers l'image des femmes
L'objectif à travers cette université d'automne est simple: "créer des ponts et promouvoir notre pays en dehors de nos frontières" affirme Donia.
"Nous avons été malmenés ces dernières années par les médias étrangers alors que nous écrivons une nouvelle page de notre histoire et que la Tunisie est entrain de réaliser un miracle politique. Bien sûr que cela a un coût économique et sécuritaire mais ce coût est inférieur à celui de l'inertie. C'est sur cela que l'on a souhaité communiquer: reconstruire l'image de notre pays" a t-elle indiqué.
Pour ce faire, Donia Kaouach et Catherine Dumas ont choisi le prisme des femmes, pourquoi un tel choix?
"Car simplement les femmes créent de la valeur et innovent" estime Donia. "Asma Ben Hamida a mis en place le micro-crédit, Olfa Rambourg a apporté la culture au fin fond de la désespérance, Sarah Toumi a rétabli le déficit hydrique et crée de l'emploi avec des Acacias, Amira Yahyaoui a apporté de la transparence dans la vie politique, et elles ne sont que la face visible de l'iceberg. Les femmes tunisiennes portent en elles la fougue du changement. Quand je regarde le parcours de Wala Kasmi, de Rym Baouendi, je me dis que sur terre tout est encore possible".
Une première qui en appelle d'autres
Au lendemain de cette université d'automne, l'heure est au bilan pour les deux femmes.
"Notre initiative inédite en son genre, a mobilisé un nombre considérable de femmes, autour de thématiques sociales, économiques, culturelles mais aussi politiques. Elle a été l'occasion de donner la parole à des femmes porteuses de projets innovants et créateurs de valeur, de valoriser leurs actions" affirme Catherine Dumas.
Selon elle, "Cette première université s'est caractérisée par sa richesse des débats, sa qualité des échanges et par de nombreux partages d'expérience. Cette journée a été placée sous le signe de l'espoir. L'espoir engendré par le formidable dynamisme des femmes tunisiennes qui portent haut les couleurs de l'innovation dans leur pays, dans un esprit d'ouverture et de tolérance tout à fait remarquable".
Pour Donia, l'image donnée à l'international a été le principal atout de cette université d'automne: "Les personnalités étrangères présentes qui ont en France un pouvoir d'influence certain sont reparties impressionnées -c'est le mot qu'elles ont utilisé- par les femmes tunisiennes et la Tunisie: Il s'agit d'autant de porte-paroles et de défenseuses des intérêts de notre pays".
Pour elles, cette réussite ne se veut pas seulement ponctuelle, elle en appelle à d'autres évènements afin de promouvoir la femme tunisienne: "L'objectif va bien au delà de l'organisation d'une manifestation ponctuelle. Il s'agit de développer, à long terme avec les femmes tunisiennes, dans le respect des sensibilités de chacune, un véritable réseau de réflexion intellectuelle, de partages d'expériences, de débats et d'amitié" affirme Catherine.
"Nous avons, je pense, impulsé une dynamique qui consiste à positionner les femmes tunisiennes à l'échelle internationale puisque un événement retour de grande envergure est prévu en France pour mettre à l'honneur la femme tunisienne toujours sous le prisme de la création de valeur" indique Donia.
Mais avant cet événement retour prévu à Paris à l'automne 2017, "des initiatives seront prises prochainement pour concrétiser les attentes des femmes des deux rives de la Méditerranée" affirme Catherine.
Parmi ces initiatives, 3 grandes opérations de promotion seront organisées: "Nous sommes entrain de travailler sur 3 grandes opérations qui seront mises en place à partir du 15 Janvier 2017" affirme Donia.
"La Tunisie, je l'espère, doit devenir à terme un lieu de rendez-vous des réussites féminines du monde. C'est chez nous que ça devra se passer car nous en avons les moyens" déclare-t-elle avant de conclure: "Pourquoi chaque année nous n'aurions pas un grand sommet qui mobiliserait des talents et les médias du monde autour de la femme et nous dirons c'est en Tunisie que cela se passe?".
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