L’organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’en Tunisie, entre 8 et 10% des enfants sont actuellement sujets à des troubles d’apprentissage scolaire, a indiqué, lundi, Imen Miri, professeure agrégée en médecine physique et réadaptation fonctionnelle à l’Institut orthopédique Mohamed Kassab de la Manouba, soulignant que ces troubles ne sont pas souvent dépistées à temps.
"Les troubles spécifiques d’apprentissages (TSA) qui sont des troubles affectant les performances scolaires (lecture, calcul, écriture) demeurent méconnues par certains médecins, enseignants et parents et sont très souvent confondues avec les difficultés d’apprentissage qui, elles, sont temporaires et plutôt liées à des causes psychologiques et socio-familiales (difficultés économiques, problèmes familiaux…)", a-t-elle expliqué à la TAP, en marge d’une journée porte ouverte tenue à l’Institut supérieur de l’éducation spécialisée, à la Manouba, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des troubles de l’apprentissage.
Contrairement aux difficultés d'apprentissage qui peuvent être corrigées, a-t-elle souligné, les TSA à l’instar de la dyslexie, la dysgraphie et la dysphasie sont plutôt permanents et liés à une cause médicale et neurologique, d’où l’importance, selon elle, du dépistage et du diagnostic précoce afin de prévenir l’échec voire l’abandon scolaire chez ces enfants.
Pour Hichem Chebbi, Président de l’association tunisienne des difficultés d’apprentissage (ATDA), la meilleure solution pour corriger et minimiser ces troubles d’apprentissage consiste, incontestablement, en le dépistage et le diagnostic effectués en amont par les enseignants et les médecins scolaires.
Cela, a-t-il dit, permet de mieux orienter les enfants souffrant de ces troubles vers des spécialistes (psychologues, orthophonistes, sociologues..), appelant, dans ce sens, à renforcer la formation du cadre médical et éducatif (inspecteurs, enseignants, médecins scolaires…) et à optimiser la coordination entre eux afin d’améliorer le diagnostic et la prise en charge de cette catégorie.
Chebbi a, par ailleurs, souligné que l’ATDA s’est employée, dans le cadre de la réforme éducative, à créer une commission chargée de l’éducation spécialisée dont la mission est de défendre les droits de tous les enfants présentant des difficultés et des troubles d’apprentissage, notamment, à travers la mise en place de législations et d’approches pédagogiques.
"Les troubles spécifiques d’apprentissages (TSA) qui sont des troubles affectant les performances scolaires (lecture, calcul, écriture) demeurent méconnues par certains médecins, enseignants et parents et sont très souvent confondues avec les difficultés d’apprentissage qui, elles, sont temporaires et plutôt liées à des causes psychologiques et socio-familiales (difficultés économiques, problèmes familiaux…)", a-t-elle expliqué à la TAP, en marge d’une journée porte ouverte tenue à l’Institut supérieur de l’éducation spécialisée, à la Manouba, à l’occasion de la célébration de la journée internationale des troubles de l’apprentissage.
Contrairement aux difficultés d'apprentissage qui peuvent être corrigées, a-t-elle souligné, les TSA à l’instar de la dyslexie, la dysgraphie et la dysphasie sont plutôt permanents et liés à une cause médicale et neurologique, d’où l’importance, selon elle, du dépistage et du diagnostic précoce afin de prévenir l’échec voire l’abandon scolaire chez ces enfants.
Pour Hichem Chebbi, Président de l’association tunisienne des difficultés d’apprentissage (ATDA), la meilleure solution pour corriger et minimiser ces troubles d’apprentissage consiste, incontestablement, en le dépistage et le diagnostic effectués en amont par les enseignants et les médecins scolaires.
Cela, a-t-il dit, permet de mieux orienter les enfants souffrant de ces troubles vers des spécialistes (psychologues, orthophonistes, sociologues..), appelant, dans ce sens, à renforcer la formation du cadre médical et éducatif (inspecteurs, enseignants, médecins scolaires…) et à optimiser la coordination entre eux afin d’améliorer le diagnostic et la prise en charge de cette catégorie.
Chebbi a, par ailleurs, souligné que l’ATDA s’est employée, dans le cadre de la réforme éducative, à créer une commission chargée de l’éducation spécialisée dont la mission est de défendre les droits de tous les enfants présentant des difficultés et des troubles d’apprentissage, notamment, à travers la mise en place de législations et d’approches pédagogiques.
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