La vente aux enchères des dattes de l’oasis Still de la ville de Jemna, gouvernorat de Kébili, continue d’alimenter la polémique au niveau de la scène politique qui s’est retrouvée divisée en deux entre ceux qui contestent l’illégitimité de la vente et ceux qui se félicitent de la naissance d’un rêve révolutionnaire.
Si quelques politiciens ont choisi de s’exprimer via les différents organes médiatiques, d’autres ont préféré assister à la vente aux enchères et exprimer, ainsi, leur soutien aux habitants de la ville. Cela a été le cas de Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire qui a estimé, lors de sa visite à Jemna, le week-end dernier, que, grâce au travail des habitants, la récolte de l’oasis a considérablement augmenté. Pour Hamma Hammami, l’Association de la protection de l’oasis de Jemna a démontré que l’agriculture pouvait représenter une réelle solution face à la crise économique et sociale.
De son côté, le député du bloc parlementaire du mouvement d’Ennahdha, Abdelatif Mekki, a expliqué que contrairement à ce que l’on pense, le sujet de l’oasis n’est pas exclusivement d’ordre juridique. De ce fait, sa présence à la vente aux enchères survient dans le cadre d’une tentative d’encadrer politiquement l’affaire.
Après avoir participé à l’événement, la députée du bloc parlementaire du Courant démocratique, Samia Abbou, a estimé, lors d’une intervention accordée à la radio Mosaïque FM, que l’Etat travaille à l’encontre des intérêts du pays et que sa présence à Jemna était un signe de soutien de sa part au profit d’une Association qui travaille dans le cadre de la transparence afin de servir les intérêts de la région.
De son côté, Mohamed Abbou, dirigeant du Courant démocratique, a expliqué que la vente aux enchères de Jemna représente une réalisation d’un rêve révolutionnaire qui traduit une réussite unique dans ce genre. Pour Mohamed Abbou, l’Etat tunisien aura tout à gagner de cette affaire si jamais il réussissait à régulariser le dossier.
Autre son de cloche du côté du bloc d’Al Horra qui a publié un communiqué où il a dénoncé le caractère alarmant de la situation.
Signé par le président du bloc, Abderraouf Cherif, le communiqué a appelé le gouvernement à lutter contre toute forme de corruption dans la gestion des domaines de l’Etat. Pour les députés d’Al Horra, rien ne peut justifier le hold-up effectué par certains sur les biens de l’Etat qui doit être le seul à gérer ses ressources en fonction des exigences de la situation de l’économie nationale.
L'État contre-attaque
Au niveau du gouvernement, la réaction ne s'est pas fait attendre. Le secrétaire d'État aux domaines de l'État et aux affaires foncières, Mabrouk Kourchid, a réaffirmé sa volonté de mettre un terme à cette exploitation "illégale". "Nous allons appliquer les procédures légales nécessaires pour protéger les biens de l'État", a-t-il prévenu dans une déclaration a l'AFP.
Pour sa part, le magistrat chargé de mission au cabinet du ministre des domaines de l'État et des affaires foncières Nabil Abidi a affirmé à la radio Shems FM, avoir appelé l'association à changer son statut juridique afin de pouvoir exploiter l'oasis de Jemna "et ce il y a de cela un mois".
Vu que cela n'a pas été fait, "nous les avons informé que pour cette récolte, l'argent public devra revenir aux caisses de l'État pour profiter au développement dans l'ensemble du territoire à Ben Guerdane notamment" a conclu Nabil Abidi.
Si quelques politiciens ont choisi de s’exprimer via les différents organes médiatiques, d’autres ont préféré assister à la vente aux enchères et exprimer, ainsi, leur soutien aux habitants de la ville. Cela a été le cas de Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire qui a estimé, lors de sa visite à Jemna, le week-end dernier, que, grâce au travail des habitants, la récolte de l’oasis a considérablement augmenté. Pour Hamma Hammami, l’Association de la protection de l’oasis de Jemna a démontré que l’agriculture pouvait représenter une réelle solution face à la crise économique et sociale.
De son côté, le député du bloc parlementaire du mouvement d’Ennahdha, Abdelatif Mekki, a expliqué que contrairement à ce que l’on pense, le sujet de l’oasis n’est pas exclusivement d’ordre juridique. De ce fait, sa présence à la vente aux enchères survient dans le cadre d’une tentative d’encadrer politiquement l’affaire.
Après avoir participé à l’événement, la députée du bloc parlementaire du Courant démocratique, Samia Abbou, a estimé, lors d’une intervention accordée à la radio Mosaïque FM, que l’Etat travaille à l’encontre des intérêts du pays et que sa présence à Jemna était un signe de soutien de sa part au profit d’une Association qui travaille dans le cadre de la transparence afin de servir les intérêts de la région.
De son côté, Mohamed Abbou, dirigeant du Courant démocratique, a expliqué que la vente aux enchères de Jemna représente une réalisation d’un rêve révolutionnaire qui traduit une réussite unique dans ce genre. Pour Mohamed Abbou, l’Etat tunisien aura tout à gagner de cette affaire si jamais il réussissait à régulariser le dossier.
Autre son de cloche du côté du bloc d’Al Horra qui a publié un communiqué où il a dénoncé le caractère alarmant de la situation.
Signé par le président du bloc, Abderraouf Cherif, le communiqué a appelé le gouvernement à lutter contre toute forme de corruption dans la gestion des domaines de l’Etat. Pour les députés d’Al Horra, rien ne peut justifier le hold-up effectué par certains sur les biens de l’Etat qui doit être le seul à gérer ses ressources en fonction des exigences de la situation de l’économie nationale.
L'État contre-attaque
Au niveau du gouvernement, la réaction ne s'est pas fait attendre. Le secrétaire d'État aux domaines de l'État et aux affaires foncières, Mabrouk Kourchid, a réaffirmé sa volonté de mettre un terme à cette exploitation "illégale". "Nous allons appliquer les procédures légales nécessaires pour protéger les biens de l'État", a-t-il prévenu dans une déclaration a l'AFP.
Pour sa part, le magistrat chargé de mission au cabinet du ministre des domaines de l'État et des affaires foncières Nabil Abidi a affirmé à la radio Shems FM, avoir appelé l'association à changer son statut juridique afin de pouvoir exploiter l'oasis de Jemna "et ce il y a de cela un mois".
Vu que cela n'a pas été fait, "nous les avons informé que pour cette récolte, l'argent public devra revenir aux caisses de l'État pour profiter au développement dans l'ensemble du territoire à Ben Guerdane notamment" a conclu Nabil Abidi.
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