Soixante-seize personnes, pour la plupart en fuite, ont été condamnées à des peines allant de sept ans de prison à la peine de mort pour le meurtre de huit soldats tunisiens en 2013, a annoncé mercredi le Parquet.
Les militaires avaient été sauvagement tués, et certains égorgés, dans une embuscade sur le mont Chaambi, à la frontière algérienne, où l'armée tunisienne traque depuis 2012 des jihadistes.
Sur les 76 accusés, seuls six sont en détention et un a comparu libre pendant ce procès qui a commencé fin 2014, a indiqué à l'AFP le porte-parole du Parquet, Sofiène Sliti.
Sur ces sept Tunisiens, l'un a été condamné à la peine capitale, un autre à 13 ans de prison et quatre ont écopé de sept ans. Le dernier a bénéficié d'un non-lieu.
Les accusés "en fuite sont au nombre de 69, en majorité des Algériens. Les peines à leur encontre vont de 40 ans de prison à la peine de mort", a ajouté M. Sliti, sans pouvoir dire combien de condamnations à la peine capitale avaient en tout été prononcées mercredi à l'aube par le Tribunal de première instance de Tunis.
Ils ont été reconnus coupables d'"homicide volontaire avec préméditation", "complicité" et "crimes terroristes".
Depuis son indépendance en 1956, la Tunisie a procédé à plus d'une centaine d'exécutions, mais le pays observe un moratoire depuis 1991.
Parmi les condamnés à mort en fuite figurent le Tunisien Abou Iyadh, qui aurait été tué dans un raid américain en Libye mais dont le sort reste incertain, et le Franco-Tunisien Boubaker El Hakim.
Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, est le fondateur d'Ansar Al-Charia, un groupe jihadiste interdit en Tunisie. Boubaker El Hakim, lui, est notamment recherché pour son implication dans les assassinats, en février et juillet 2013, des opposants anti-islamistes tunisiens Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
L'attaque contre les huit militaires avait eu lieu quelques jours après l'assassinat de Mohamed Brahmi, un crime revendiqué par des jihadistes ralliés au groupe extrémiste Etat islamique (EI), dont Boubaker El Hakim.
En juillet 2014, l'armée a de nouveau été visée et 15 soldats ont été tués sur le mont Chaambi, le pire assaut du genre dans l'histoire de l'institution militaire.
La Tunisie fait face depuis 2011 à un essor de la mouvance jihadiste armée, dont les attaques ont coûté la vie à des dizaines de policiers et militaires mais aussi à des civils et à 59 touristes étrangers en 2015.
Les militaires avaient été sauvagement tués, et certains égorgés, dans une embuscade sur le mont Chaambi, à la frontière algérienne, où l'armée tunisienne traque depuis 2012 des jihadistes.
Sur les 76 accusés, seuls six sont en détention et un a comparu libre pendant ce procès qui a commencé fin 2014, a indiqué à l'AFP le porte-parole du Parquet, Sofiène Sliti.
Sur ces sept Tunisiens, l'un a été condamné à la peine capitale, un autre à 13 ans de prison et quatre ont écopé de sept ans. Le dernier a bénéficié d'un non-lieu.
Les accusés "en fuite sont au nombre de 69, en majorité des Algériens. Les peines à leur encontre vont de 40 ans de prison à la peine de mort", a ajouté M. Sliti, sans pouvoir dire combien de condamnations à la peine capitale avaient en tout été prononcées mercredi à l'aube par le Tribunal de première instance de Tunis.
Ils ont été reconnus coupables d'"homicide volontaire avec préméditation", "complicité" et "crimes terroristes".
Depuis son indépendance en 1956, la Tunisie a procédé à plus d'une centaine d'exécutions, mais le pays observe un moratoire depuis 1991.
Parmi les condamnés à mort en fuite figurent le Tunisien Abou Iyadh, qui aurait été tué dans un raid américain en Libye mais dont le sort reste incertain, et le Franco-Tunisien Boubaker El Hakim.
Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, est le fondateur d'Ansar Al-Charia, un groupe jihadiste interdit en Tunisie. Boubaker El Hakim, lui, est notamment recherché pour son implication dans les assassinats, en février et juillet 2013, des opposants anti-islamistes tunisiens Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
L'attaque contre les huit militaires avait eu lieu quelques jours après l'assassinat de Mohamed Brahmi, un crime revendiqué par des jihadistes ralliés au groupe extrémiste Etat islamique (EI), dont Boubaker El Hakim.
En juillet 2014, l'armée a de nouveau été visée et 15 soldats ont été tués sur le mont Chaambi, le pire assaut du genre dans l'histoire de l'institution militaire.
La Tunisie fait face depuis 2011 à un essor de la mouvance jihadiste armée, dont les attaques ont coûté la vie à des dizaines de policiers et militaires mais aussi à des civils et à 59 touristes étrangers en 2015.
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