DROITS HUMAINS- À l'occasion de la célébration de la journée mondiale contre la peine de mort, le 10 octobre, le débat sur la nécessité d'abolir la peine de mort a refait surface en Tunisie. Cet appel émane aussi bien de partis politiques comme Al Qotb que de la société civile, précisément la Coalition tunisienne contre la peine de mort (CTCPM). Des événements artistiques sous le thème "Les arts pour le droit à la vie" sont en cours à la Maison de culture Ibn Rachiq à Tunis.
Et les arguments réclamant le bannissement de la peine de mort demeurent les mêmes: Le respect de la dignité et du droit à la vie, la possibilité d'erreur judiciaire irréversible après après avoir ôté la vie, l'inefficacité de cette peine à endiguer les crimes, etc. De l'autre camp, on se réfère aux arguments religieux ou à la sauvagerie des crimes qui mériteraient une telle peine.
Dans une conjoncture marquée par le fléau du terrorisme et des crimes, certains appellent, en effet, à mettre fin au moratoire de 1991 de la Tunisie concernant la peine de mort et sa mise en application, un appel inquiétant pour les défenseurs de l'abolition de la peine de mort:
"La lutte contre le terrorisme ne peut constituer un prétexte pour piétiner les droits humais en revenant à la torture et à la peine capitale...L'histoire a démontré que pour éradiquer le terrorisme et le crime, il est plus utile de s'atteler sur ses causes économiques, sociales et culturelles dans le respect des droits et de la dignité humaine et non en faisant recourir à une pratique atroce et moyenâgeuse", lit-on dans le communiqué du CTCPM, publié le 10 octobre.
Le collectif appelle les "forces progressistes" à soutenir leur combat et à la cohérence dans la défense des droits humains, qui ne peut être sélective, insiste-t-on.
Même son de cloche du côté du parti Al Qotb, pour qui "les exécutions ne font en rien reculer les crimes dans le monde et n’ont aucun effet dissuasif ni un impact sur le taux de criminalité, quelle que soit la nature des crimes", a rapporté la TAP.
Et d'appeler à une refonte totale du Code pénal et du système carcéral qui englobera la révision de la peine de mort.
Il est à noter que la Tunisie a décrété un moratoire sur la peine de mort depuis 1991 mais la peine figure encore dans les lois; prévue récemment par la loi sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, adoptée, le 24 juillet 2015 et pour de nombreux crimes dans le code pénal. La sentence continue à être prononcée par les tribunaux, la dernière en date le 13 octobre contre pour les accusés de meurtre de plusieurs soldats en 2013.
Et les arguments réclamant le bannissement de la peine de mort demeurent les mêmes: Le respect de la dignité et du droit à la vie, la possibilité d'erreur judiciaire irréversible après après avoir ôté la vie, l'inefficacité de cette peine à endiguer les crimes, etc. De l'autre camp, on se réfère aux arguments religieux ou à la sauvagerie des crimes qui mériteraient une telle peine.
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Dans une conjoncture marquée par le fléau du terrorisme et des crimes, certains appellent, en effet, à mettre fin au moratoire de 1991 de la Tunisie concernant la peine de mort et sa mise en application, un appel inquiétant pour les défenseurs de l'abolition de la peine de mort:
"La lutte contre le terrorisme ne peut constituer un prétexte pour piétiner les droits humais en revenant à la torture et à la peine capitale...L'histoire a démontré que pour éradiquer le terrorisme et le crime, il est plus utile de s'atteler sur ses causes économiques, sociales et culturelles dans le respect des droits et de la dignité humaine et non en faisant recourir à une pratique atroce et moyenâgeuse", lit-on dans le communiqué du CTCPM, publié le 10 octobre.
Le collectif appelle les "forces progressistes" à soutenir leur combat et à la cohérence dans la défense des droits humains, qui ne peut être sélective, insiste-t-on.
Même son de cloche du côté du parti Al Qotb, pour qui "les exécutions ne font en rien reculer les crimes dans le monde et n’ont aucun effet dissuasif ni un impact sur le taux de criminalité, quelle que soit la nature des crimes", a rapporté la TAP.
Et d'appeler à une refonte totale du Code pénal et du système carcéral qui englobera la révision de la peine de mort.
Il est à noter que la Tunisie a décrété un moratoire sur la peine de mort depuis 1991 mais la peine figure encore dans les lois; prévue récemment par la loi sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, adoptée, le 24 juillet 2015 et pour de nombreux crimes dans le code pénal. La sentence continue à être prononcée par les tribunaux, la dernière en date le 13 octobre contre pour les accusés de meurtre de plusieurs soldats en 2013.
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