FINANCES- Le gouvernement tunisien, confronté à des tensions économiques et sociales, a adopté vendredi, 14 octobre, un projet de budget 2017 qui table sur une reprise de la croissance (2,5%) mais aussi sur un gel des salaires d'au moins un an dans la fonction publique.
Très attendu, ce projet de loi de finance (PLF) --le premier pour le nouveau gouvernement d'union de Youssef Chahed-- doit désormais être soumis à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), dont la session ordinaire débute lundi.
Depuis leur entrée en fonctions début septembre, M. Chahed et son équipe ont multiplié les mises en garde sur la situation financière du pays, qui ne parvient pas à faire redémarrer son économie.
Récemment, le ministre de l'Investissement Fadhel Abdelkefi a estimé que la Tunisie était en "état d'urgence économique", du fait notamment d'une croissance inférieure à 1,4% en 2016.
Ce PLF "comprend un ensemble de messages importants en matière de justice sociale", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani, dans un communiqué.
A ce titre, le document prévoit un maintien des subventions et une stabilité des prix des produits de première nécessité.
Mais c'est un autre dossier qui a focalisé les crispations avec le puissant syndicat UGTT: celui d'un éventuel gel des salaires de deux ans au sein de l'imposante fonction publique.
Après plusieurs jours de discussions serrées, le gouvernement propose dans son PLF de ramener ce gel à une seule année, dans le cas où la croissance atteindrait 3% l'an prochain.
Face aux difficultés financières, la Tunisie a signé en mai un nouveau plan d'aide de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans avec le Fonds monétaire international (FMI), et promis de mettre en oeuvre une série de réformes délicates.
Très attendu, ce projet de loi de finance (PLF) --le premier pour le nouveau gouvernement d'union de Youssef Chahed-- doit désormais être soumis à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), dont la session ordinaire débute lundi.
Depuis leur entrée en fonctions début septembre, M. Chahed et son équipe ont multiplié les mises en garde sur la situation financière du pays, qui ne parvient pas à faire redémarrer son économie.
Récemment, le ministre de l'Investissement Fadhel Abdelkefi a estimé que la Tunisie était en "état d'urgence économique", du fait notamment d'une croissance inférieure à 1,4% en 2016.
Pour l'année prochaine, le document approuvé en conseil des ministres table toutefois sur une embellie, avec un taux de croissance de 2,5%. Dans ce contexte, le gouvernement entend ramener l'endettement du pays à 62% du PIB (contre 63% en 2016) et le déficit public de 6,5 à 5,5%.
Ce PLF "comprend un ensemble de messages importants en matière de justice sociale", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Iyed Dahmani, dans un communiqué.
A ce titre, le document prévoit un maintien des subventions et une stabilité des prix des produits de première nécessité.
Mais c'est un autre dossier qui a focalisé les crispations avec le puissant syndicat UGTT: celui d'un éventuel gel des salaires de deux ans au sein de l'imposante fonction publique.
Après plusieurs jours de discussions serrées, le gouvernement propose dans son PLF de ramener ce gel à une seule année, dans le cas où la croissance atteindrait 3% l'an prochain.
Dans une première réaction à l'AFP, un responsable de l'UGTT, Bouali Mbarki, a exprimé sa déception. "Notre position est claire: pas de report dans l'augmentation salariale", a-il avancé, réclamant un meilleur partage des "sacrifices". Selon lui, le bureau exécutif du syndicat se réunira lundi.
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Face aux difficultés financières, la Tunisie a signé en mai un nouveau plan d'aide de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans avec le Fonds monétaire international (FMI), et promis de mettre en oeuvre une série de réformes délicates.
LIRE AUSSI: Tunisie: Le budget de l'Etat pour 2017, fixé à 32,705 milliards de dinars, avec un taux de croissance de 2,3%
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