Le leader du parti Ennahdha s'est targué d'une déclaration surprenante sur les ondes de la radio Mosaïque FM, au cours de laquelle il a affirmé que les éléments appartenant à l'organisation de l'État Islamique, sont "l'image d'un islam en colère".
"Ils sont dans un état de tension, dans un état de colère mais je ne leur cherche pas d'excuses" a affirmé le président du parti Ennahdha.
Affirmant qu'il ne fait que décrire leur situation, il affirme: "la réalité des 'daechiens' est une image de l'Islam, de l'Islam en colère, une image de l'Islam qui perd la raison, qui sort de sa sagesse (...) mais nous on ne peut pas qualifier de 'mécréant' quelqu'un qui dit 'il n'y a de Dieu qu'Allah' "
"On peut lui dire qu'il est injuste, qu'il est dans l'erreur, qu'il est extrémiste, qu'il est radical mais on ne peut pas lui dire qu'il est mécréant", a-t-il conclu.
Créant un tollé sur les réseaux sociaux, le parti Ennahdha a publié un communiqué affirmant que ces déclarations ne justifiaient en aucun cas les agissements de l'État Islamique et n'étaient qu'une simple analyse politique de la situation dans la région: "ce qui a été décrit par le président du mouvement, Rached Ghannouchi, est venu dans le cadre d'une explication de la situation et plus particulièrement en Syrie et en Irak".
Selon la même source, le parti Ennahdha s'indigne du fait que certains médias aient "sorti les déclarations du président et des dirigeants du mouvement de leur contexte", ce qui "trompe l'opinion publique".
Le 13 octobre dernier, dans une déclaration accordée au journal "Al Quds Al Arabi", Rached Ghannouchi avait exprimé les mêmes propos à propos de l'émergence de l'État Islamique: "L'Islam est actuellement en colère, et celui qui est en colère s'égare parfois de son chemin, et le laisse s'exprimer de façon déraisonnable jusqu'à le rendre fou. Ce qui est arrivé et ce qui se passe pour le sunnites d'Irak et de Syrie peut rendre fou" a-t-il affirmé avant d'ajouter: "Quand les gens comprendront qu'il n'y a pas de place pour rendre la Syrie et l'Irak Chiites, quand l'Iran et les autres comprendront, alors il ne restera plus de place pour les fous".
"Ils sont dans un état de tension, dans un état de colère mais je ne leur cherche pas d'excuses" a affirmé le président du parti Ennahdha.
Affirmant qu'il ne fait que décrire leur situation, il affirme: "la réalité des 'daechiens' est une image de l'Islam, de l'Islam en colère, une image de l'Islam qui perd la raison, qui sort de sa sagesse (...) mais nous on ne peut pas qualifier de 'mécréant' quelqu'un qui dit 'il n'y a de Dieu qu'Allah' "
"On peut lui dire qu'il est injuste, qu'il est dans l'erreur, qu'il est extrémiste, qu'il est radical mais on ne peut pas lui dire qu'il est mécréant", a-t-il conclu.
Créant un tollé sur les réseaux sociaux, le parti Ennahdha a publié un communiqué affirmant que ces déclarations ne justifiaient en aucun cas les agissements de l'État Islamique et n'étaient qu'une simple analyse politique de la situation dans la région: "ce qui a été décrit par le président du mouvement, Rached Ghannouchi, est venu dans le cadre d'une explication de la situation et plus particulièrement en Syrie et en Irak".
Selon la même source, le parti Ennahdha s'indigne du fait que certains médias aient "sorti les déclarations du président et des dirigeants du mouvement de leur contexte", ce qui "trompe l'opinion publique".
Le 13 octobre dernier, dans une déclaration accordée au journal "Al Quds Al Arabi", Rached Ghannouchi avait exprimé les mêmes propos à propos de l'émergence de l'État Islamique: "L'Islam est actuellement en colère, et celui qui est en colère s'égare parfois de son chemin, et le laisse s'exprimer de façon déraisonnable jusqu'à le rendre fou. Ce qui est arrivé et ce qui se passe pour le sunnites d'Irak et de Syrie peut rendre fou" a-t-il affirmé avant d'ajouter: "Quand les gens comprendront qu'il n'y a pas de place pour rendre la Syrie et l'Irak Chiites, quand l'Iran et les autres comprendront, alors il ne restera plus de place pour les fous".
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