SCIENCE - Déterminer la personnalité de quelqu'un en observant les doigts de sa main. Qui n'a jamais, enfant, tenté l'exercice, en inventant n'importe quoi? Ne riez pas, on peut apprendre beaucoup de choses en s'intéressant aux doigts d'une personne. C'est ce que montre une étude norvégienne publiée en octobre 2016 dans la revue Behavioural Brain Research.
Les chercheurs de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU) ont mesuré les doigts des mains de 42 femmes, plus précisément leur index et leur annulaire, avant de leur faire faire quelques exercices mentaux. Pourquoi ces deux doigts? Parce que les gens dont l'index est plus court que l'annulaire auraient été plus exposés à la testostérone dans l'utérus de la mère et que c'est cette hormone, finalement plus que les doigts, qui intéresse les chercheurs.
Une question de testostérone
A la moitié de ces 42 femmes, Carl Pintzka, les chercheurs ont administré une goutte (0,5 mg) de testostérone. A l'autre moitié, un placebo. Puis ils leur ont demandé de résoudre un certain nombre d'exercices de logique et d'orientation dans l'espace.
Elles devaient par exemple naviguer (virtuellement) dans un labyrinthe ou faire pivoter mentalement des objets en 3D. Afin de pouvoir observer leur activité cérébrale, ces femmes étaient placées sous IRM.
Il s'est avéré que les femmes réussissant mieux ces exercices étaient les femmes ayant reçu une goutte de testostérone. Et en allant un peu plus loin, que ce sont celles supposées avoir été exposées à plus de testostérone in utero (ayant un index plus court que l'annulaire donc) qui ont encore mieux réussi que les autres.
Dépression, anxiété...
Mesdames, regardez donc vos doigts, si votre index est plus court que votre annulaire, il y a de fortes chances pour que vous ayez été exposée à plus de testostérone que la moyenne in utero et donc que vous ayez un meilleur sens de l'orientation.
Mais ce n'est pas la seule caractéristique qu'on peut déduire de la taille des doigts de la main. Les chercheurs précisent en effet qu'un taux d'exposition élevé à la testostérone dans l'utérus est également lié à une meilleure condition sportive. Mais aussi, à des risques de développer des troubles du déficit de l'attention, une dépression, de l'anxiété, comme de précédentes recherches l'ont démontré.
Les chercheurs de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU) ont mesuré les doigts des mains de 42 femmes, plus précisément leur index et leur annulaire, avant de leur faire faire quelques exercices mentaux. Pourquoi ces deux doigts? Parce que les gens dont l'index est plus court que l'annulaire auraient été plus exposés à la testostérone dans l'utérus de la mère et que c'est cette hormone, finalement plus que les doigts, qui intéresse les chercheurs.
Une question de testostérone
A la moitié de ces 42 femmes, Carl Pintzka, les chercheurs ont administré une goutte (0,5 mg) de testostérone. A l'autre moitié, un placebo. Puis ils leur ont demandé de résoudre un certain nombre d'exercices de logique et d'orientation dans l'espace.
Elles devaient par exemple naviguer (virtuellement) dans un labyrinthe ou faire pivoter mentalement des objets en 3D. Afin de pouvoir observer leur activité cérébrale, ces femmes étaient placées sous IRM.
Il s'est avéré que les femmes réussissant mieux ces exercices étaient les femmes ayant reçu une goutte de testostérone. Et en allant un peu plus loin, que ce sont celles supposées avoir été exposées à plus de testostérone in utero (ayant un index plus court que l'annulaire donc) qui ont encore mieux réussi que les autres.
Dépression, anxiété...
Mesdames, regardez donc vos doigts, si votre index est plus court que votre annulaire, il y a de fortes chances pour que vous ayez été exposée à plus de testostérone que la moyenne in utero et donc que vous ayez un meilleur sens de l'orientation.
Mais ce n'est pas la seule caractéristique qu'on peut déduire de la taille des doigts de la main. Les chercheurs précisent en effet qu'un taux d'exposition élevé à la testostérone dans l'utérus est également lié à une meilleure condition sportive. Mais aussi, à des risques de développer des troubles du déficit de l'attention, une dépression, de l'anxiété, comme de précédentes recherches l'ont démontré.
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