L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, lundi lors d’une séance plénière, l’accord de Paris sur le changement climatique, avec 135 voix pour, sans aucune abstention ou opposition.
Le ministre des Affaires locales et de l’environnement, Riadh Mouakher a indiqué que l’accord de Paris engage tous les États et soutient les pays non responsables du réchauffement climatique en matière de transfert technologique et de financement des projets dans les pays les plus touchés par les changements climatiques.
Il a précisé que tout État accorde une contribution à hauteur de 28%, soulignant que l’accord entre en vigueur une fois adopté par 55% des États, sachant que 80 Etats l’ont l’adopté, jusqu’à maintenant.
Selon Mouakhar, les propositions de la Tunisie pour obtenir 20 milliards de dollars comportent certaines ambiguïtés et le ministère œuvrera à trouver plus de financements pour l’adaptation du domaine agricole au phénomène du changement climatique.
Le ministre a annoncé la création d’une administration chargée des changements climatiques, soulignant que la demande de la Tunisie d’obtenir 20 milliards de dollars ne signifie pas que cette somme lui sera accordée, indiquant que ce financement est octroyé, selon des programmes précis, prioritaires et à même d’être financés.
Dans son plan national présenté par la Tunisie aux Nation-Unies en marge de la COP 21, la Tunisie se proposait de "réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs (énergie, procédés industriels, agriculture, forêt et autres utilisations des terres, et déchets) de manière à baisser son intensité carbone de 41% en 2030 par rapport à l’année de base 2010".
Et d’ajouter que le plan solaire tunisien (PST) revêt une grande importance et bénéficierait de financements dans le cadre de l’accord de Paris, appelant à investir dans les énergies renouvelables.
Après son adoption par l'Assemblée des représentants du peuple, l'accord de Paris devra être ratifié et publié par le président de la République Béji Caid Essebsi conformément à l'article 77 de la Constitution tunisienne.
En route pour la COP 22
La Tunisie, a-t-il dit, a réservé un stand d’une superficie de 70m2 à la COP 22 qui aura lieu à Marrakech (Maroc) et a demandé des rencontres avec des réseaux actifs au plan mondial ayant une grande influence sur les projets de la Tunisie.
Répondant à des questions sur les problèmes de la pollution à Gabès, il a dit que la région est victime de politiques antérieures et que l‘office national de l’assainissement (ONAS) est en train de réparer le réseau d’assainissement à Gabès.
Par ailleurs, concernant les problèmes liés aux déchets, le ministère compte lancer 8 appels d’offres, au cours d’un seul mois, pour examiner les problèmes des déchets, à travers la création de nouveaux centres de transformation des déchets sur le grand Tunis qui compte seulement 3 centres pour 30% du total des déchets recensés dans le pays.
Le ministre des Affaires locales et de l’environnement, Riadh Mouakher a indiqué que l’accord de Paris engage tous les États et soutient les pays non responsables du réchauffement climatique en matière de transfert technologique et de financement des projets dans les pays les plus touchés par les changements climatiques.
Il a précisé que tout État accorde une contribution à hauteur de 28%, soulignant que l’accord entre en vigueur une fois adopté par 55% des États, sachant que 80 Etats l’ont l’adopté, jusqu’à maintenant.
Selon Mouakhar, les propositions de la Tunisie pour obtenir 20 milliards de dollars comportent certaines ambiguïtés et le ministère œuvrera à trouver plus de financements pour l’adaptation du domaine agricole au phénomène du changement climatique.
Le ministre a annoncé la création d’une administration chargée des changements climatiques, soulignant que la demande de la Tunisie d’obtenir 20 milliards de dollars ne signifie pas que cette somme lui sera accordée, indiquant que ce financement est octroyé, selon des programmes précis, prioritaires et à même d’être financés.
Dans son plan national présenté par la Tunisie aux Nation-Unies en marge de la COP 21, la Tunisie se proposait de "réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs (énergie, procédés industriels, agriculture, forêt et autres utilisations des terres, et déchets) de manière à baisser son intensité carbone de 41% en 2030 par rapport à l’année de base 2010".
Et d’ajouter que le plan solaire tunisien (PST) revêt une grande importance et bénéficierait de financements dans le cadre de l’accord de Paris, appelant à investir dans les énergies renouvelables.
Après son adoption par l'Assemblée des représentants du peuple, l'accord de Paris devra être ratifié et publié par le président de la République Béji Caid Essebsi conformément à l'article 77 de la Constitution tunisienne.
En route pour la COP 22
La Tunisie, a-t-il dit, a réservé un stand d’une superficie de 70m2 à la COP 22 qui aura lieu à Marrakech (Maroc) et a demandé des rencontres avec des réseaux actifs au plan mondial ayant une grande influence sur les projets de la Tunisie.
Répondant à des questions sur les problèmes de la pollution à Gabès, il a dit que la région est victime de politiques antérieures et que l‘office national de l’assainissement (ONAS) est en train de réparer le réseau d’assainissement à Gabès.
Par ailleurs, concernant les problèmes liés aux déchets, le ministère compte lancer 8 appels d’offres, au cours d’un seul mois, pour examiner les problèmes des déchets, à travers la création de nouveaux centres de transformation des déchets sur le grand Tunis qui compte seulement 3 centres pour 30% du total des déchets recensés dans le pays.
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