ÉCONOMIE - L’Institut National de la Statistique (INS) vient de publier l’évolution des principaux indicateurs économiques nationaux dont le taux de croissance trimestriel et le taux de chômage.
Selon les résultats préliminaires de l’INS, la Tunisie a enregistré au cours du 1er trimestre 2016 un taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) de 1% par rapport à la même période de l’année écoulée.
La reprise de l’activité industrielle et la hausse de la valeur ajoutée du secteur des services ont tiré la croissance vers le haut contre une baisse de régime pour le secteur agricole. Toutefois, l’évolution positive de la croissance reste insuffisante pour absorber le nombre de chômeurs qui va crescendo, soit 622.700 chômeurs selon la même source.
Repli de 11% du secteur des industries agroalimentaires
En se référant à la rétrospective de l’INS, l’activité industrielle a enregistré une croissance trimestrielle de 1,4% en comparaison avec le 1er trimestre 2015.
La légère reprise du secteur secondaire est due principalement à la recrudescence du secteur chimique mais aussi celui des industries, des matériaux de construction, de la céramique, et du verre. Néanmoins un repli de 11% du secteur agroalimentaire a été enregistré au cours de la même période de référence. La chute de 60% de la production oléicole a largement contribué à la dégringolade du secteur agricole.
Fléchissement de 12% des services d’hôtellerie et de restauration
Pour ce qui est des industries non manufacturières, on note un repli de 0,9% de la somme des valeurs ajoutées du secteur. La baisse de 12,6% de la production du pétrole et du gaz a pénalisé la croissance du secteur. L’activité minière a repris son embellie en enregistrant une hausse de 24,8%.
S’agissant du secteur des services, le secteur bancaire et financier mais aussi celui des télécommunications maintiennent une courbe ascendante.
Les services d’hôtellerie et restauration ont réalisé un fléchissement 12%. Un repli qui va de pair avec la chute du secteur du tourisme, un secteur sanctionné par les facteurs sécuritaires et qui peine à décoller et à retrouver sa vitesse de croisière.
Par ailleurs, la Banque Centrale de Tunisie note avec enthousiasme l’accroissement du nombre de vols et celui des passagers aériens, lesquels ont respectivement augmenté de 3,8% et 15,6% au cours du premier trimestre 2016.
Cependant, l’infime reprise de la croissance, n’exclut pas la persistance des tensions inflationnistes, la baisse des exportations et la hausse du taux de chômage qui dépasse le seuil des 15%.
Les défis à relever restent élevés et la reprise d’une croissance inclusive reste l’objectif ultime du gouvernement Essid. Tout dépendra de l’évolution des facteurs endogènes et exogènes dont le climat social et la situation sécuritaire.
Selon les résultats préliminaires de l’INS, la Tunisie a enregistré au cours du 1er trimestre 2016 un taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) de 1% par rapport à la même période de l’année écoulée.
La reprise de l’activité industrielle et la hausse de la valeur ajoutée du secteur des services ont tiré la croissance vers le haut contre une baisse de régime pour le secteur agricole. Toutefois, l’évolution positive de la croissance reste insuffisante pour absorber le nombre de chômeurs qui va crescendo, soit 622.700 chômeurs selon la même source.
Repli de 11% du secteur des industries agroalimentaires
En se référant à la rétrospective de l’INS, l’activité industrielle a enregistré une croissance trimestrielle de 1,4% en comparaison avec le 1er trimestre 2015.
La légère reprise du secteur secondaire est due principalement à la recrudescence du secteur chimique mais aussi celui des industries, des matériaux de construction, de la céramique, et du verre. Néanmoins un repli de 11% du secteur agroalimentaire a été enregistré au cours de la même période de référence. La chute de 60% de la production oléicole a largement contribué à la dégringolade du secteur agricole.
Fléchissement de 12% des services d’hôtellerie et de restauration
Pour ce qui est des industries non manufacturières, on note un repli de 0,9% de la somme des valeurs ajoutées du secteur. La baisse de 12,6% de la production du pétrole et du gaz a pénalisé la croissance du secteur. L’activité minière a repris son embellie en enregistrant une hausse de 24,8%.
S’agissant du secteur des services, le secteur bancaire et financier mais aussi celui des télécommunications maintiennent une courbe ascendante.
Les services d’hôtellerie et restauration ont réalisé un fléchissement 12%. Un repli qui va de pair avec la chute du secteur du tourisme, un secteur sanctionné par les facteurs sécuritaires et qui peine à décoller et à retrouver sa vitesse de croisière.
Par ailleurs, la Banque Centrale de Tunisie note avec enthousiasme l’accroissement du nombre de vols et celui des passagers aériens, lesquels ont respectivement augmenté de 3,8% et 15,6% au cours du premier trimestre 2016.
Cependant, l’infime reprise de la croissance, n’exclut pas la persistance des tensions inflationnistes, la baisse des exportations et la hausse du taux de chômage qui dépasse le seuil des 15%.
Les défis à relever restent élevés et la reprise d’une croissance inclusive reste l’objectif ultime du gouvernement Essid. Tout dépendra de l’évolution des facteurs endogènes et exogènes dont le climat social et la situation sécuritaire.
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