FISCALITÉ-Catégoriquement opposés au projet de loi des finances pour l’exercice 2017, particulièrement dans son volet dédié à la fiscalité du barreau, les avocats, vêtus de leurs toges, observent, vendredi, 21 octobre, une grève générale d’une journée avec présence sur les lieux du travail en réponse à l’appel du Conseil de l’Ordre national des avocats tunisiens réuni, le 18 octobre.
”Ce jour de colère sera suivi par d’autres formes de protestation “, a-t-il mis en garde. Et d'ajouter:"Toutefois, les avocats demeurent toujours ouverts au dialogue et sont prêts à négocier avec le gouvernement“, a-t-il souligné.
D’après Meherzi, ”le projet de loi des finances est anticonstitutionnel. Il ne répond pas aux aspirations des citoyens, ni à celles des avocats", a-t-il regretté.
”Ce projet accable les avocats de lourdes charges financières qui risquent de mettre en péril la pérennité de leur profession “, a-t-il ajouté.
A cet égard, il a appelé le gouvernement à retirer ou à amender ce projet soumis à l’examen de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Selon le bâtonnier, l’Ordre national des avocats tunisiens va présenter au parlement des propositions pratiques et des solutions alternatives pour aboutir à des compromis à ce sujet.
A ce propos, il a proposé de prévoir une exonération fiscale au profit des jeunes avocats et de renforcer le régime fiscal des avocats.
Rassemblés devant le tribunal de première instance de la capitale tunisienne, environ 400 avocats en robes noires ont exprimé leur colère contre cette loi de finances.
Selon l'avocat Béchir Troudi, "cette manifestation n'est que le début d'un mouvement de protestation contre la politique d'un gouvernement qui veut payer ses dettes sur le dos de la classe moyenne et pauvre".
Le nouveau gouvernement, entré en fonctions fin août, a approuvé le 14 octobre ce projet de budget qui table sur une reprise de la croissance (2,5%).
Malgré l'opposition du puissant syndicat UGTT, cette loi --qui prévoit également un gel des salaires dans la fonction publique pour au moins une année-- doit désormais être examinée par le Parlement.
Le gouvernement fait valoir que la Tunisie, qui a signé en mai un nouveau prêt de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans avec le Fonds monétaire international (FMI), se trouve en "état d'urgence économique" pour justifier ces nouvelles taxes et les gels de salaires.
L'UGTT réclame toutefois une meilleure "répartition des sacrifices".
La protestation des avocats a été vivement critiquée sur les réseaux sociaux ainsi que dans certains journaux.
Selon le bâtonnier de l’Ordre national des avocats tunisiens (ONAT), Ameur Meherzi, “cette grève a enregistré un taux de réussite de cent pour cent. Le corps du barreau ne se plie pas au choix de l’injustice effectué par le gouvernement vis-à-vis du secteur “, a-t-il lancé devant une foule d’avocats rassemblés devant le palais de Justice à Tunis.
”Ce jour de colère sera suivi par d’autres formes de protestation “, a-t-il mis en garde. Et d'ajouter:"Toutefois, les avocats demeurent toujours ouverts au dialogue et sont prêts à négocier avec le gouvernement“, a-t-il souligné.
D’après Meherzi, ”le projet de loi des finances est anticonstitutionnel. Il ne répond pas aux aspirations des citoyens, ni à celles des avocats", a-t-il regretté.
”Ce projet accable les avocats de lourdes charges financières qui risquent de mettre en péril la pérennité de leur profession “, a-t-il ajouté.
A cet égard, il a appelé le gouvernement à retirer ou à amender ce projet soumis à l’examen de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Selon le bâtonnier, l’Ordre national des avocats tunisiens va présenter au parlement des propositions pratiques et des solutions alternatives pour aboutir à des compromis à ce sujet.
A ce propos, il a proposé de prévoir une exonération fiscale au profit des jeunes avocats et de renforcer le régime fiscal des avocats.
Rassemblés devant le tribunal de première instance de la capitale tunisienne, environ 400 avocats en robes noires ont exprimé leur colère contre cette loi de finances.
"Nous refusons catégoriquement cette loi injuste qui nous impose des impôts lourds", a déclaré à l'AFP l'avocate Hanen Khemiri. "Elle est très mal étudiée et ne prend pas en considération la situation des avocats dont la majorité appartient à la classe moyenne."
Selon l'avocat Béchir Troudi, "cette manifestation n'est que le début d'un mouvement de protestation contre la politique d'un gouvernement qui veut payer ses dettes sur le dos de la classe moyenne et pauvre".
Le nouveau gouvernement, entré en fonctions fin août, a approuvé le 14 octobre ce projet de budget qui table sur une reprise de la croissance (2,5%).
Malgré l'opposition du puissant syndicat UGTT, cette loi --qui prévoit également un gel des salaires dans la fonction publique pour au moins une année-- doit désormais être examinée par le Parlement.
Le gouvernement fait valoir que la Tunisie, qui a signé en mai un nouveau prêt de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans avec le Fonds monétaire international (FMI), se trouve en "état d'urgence économique" pour justifier ces nouvelles taxes et les gels de salaires.
L'UGTT réclame toutefois une meilleure "répartition des sacrifices".
La protestation des avocats a été vivement critiquée sur les réseaux sociaux ainsi que dans certains journaux.
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