SOCIÉTÉ- Interpellée par de nombreux Tunisiens via une pétition sous forme de lettre ouverte, la ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance , Néziha Labidi, a réagi via un communiqué officiel, dimanche, le 23 octobre.
Le ministère affirme avoir saisi l'affaire de Hajer, violée par trois membres de sa famille, avant sa médiatisation, dès son signalement au délégué de l'Enfance à Kairouan. Ce dernier a mené une enquête et a provoqué une information judiciaire au pénal à l'encontre des trois violeurs qui ont été arrêtés.
Le communiqué rapporte que le père de la victime n'a pas coopéré avec le délégué et le dossier a été confié par la suite au délégué de l'Enfance de Sfax, après le déménagement de Hajer chez sa soeur habitant ladite ville.
Le ministère assure que la victime (ayant accouché) et son enfant font l'objet d'un suivi sur le plan psychologique et social et que la recherche du père de l'enfant, à travers un test ADN pour les trois violeurs, est en cours.
La ministre de la Femme déplore également le traitement médiatique autour de cette affaire, en l'occurrence l'appel de certains au mariage de la victime avec son violeur, voyant dans cette suggestion un affront aux luttes du ministère et de la société civile contre la violence. C'est dans ce sens que le ministère réclame aux médias de jouer leur rôle dans la sensibilisation de l'opinion publique quant aux violences faites aux femmes.
Il est à noter qu'une pétition circule sur les réseaux sociaux demandant au ministère de la Femme de "lancer une large campagne de sensibilisation à l'égard des violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants dans les sphères privée et publique" qui englobe l'abrogation de l'article 227 bis du code pénal qui énonce que le mariage du coupable avec la victime arrête les poursuites ou les effets de la condamnation.
C'est sur ce volet que les signataires de la pétition interpellent vivement le ministère de la Femme: "N'est-il pas temps de changer les choses Madame la Ministre ? Surtout qu'un projet de loi, visant à remplacer l'ancien qui permet au violeur d'épouser sa victime pour échapper à la sanction, repose dans les tiroirs de l'ARP? L’État tunisien n'est-il pas capable de mettre fin à ces atteintes aux droits fondamentaux des femmes et des enfants? N'est-il pas temps que les lois soient faites pour punir toutes les agressions contre les femmes et les enfants et non dépendre des enjeux partisans et politiques des uns et des autres?", peut-on lire dans la lettre ouverte.
Le ministère affirme avoir saisi l'affaire de Hajer, violée par trois membres de sa famille, avant sa médiatisation, dès son signalement au délégué de l'Enfance à Kairouan. Ce dernier a mené une enquête et a provoqué une information judiciaire au pénal à l'encontre des trois violeurs qui ont été arrêtés.
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Le communiqué rapporte que le père de la victime n'a pas coopéré avec le délégué et le dossier a été confié par la suite au délégué de l'Enfance de Sfax, après le déménagement de Hajer chez sa soeur habitant ladite ville.
Le ministère assure que la victime (ayant accouché) et son enfant font l'objet d'un suivi sur le plan psychologique et social et que la recherche du père de l'enfant, à travers un test ADN pour les trois violeurs, est en cours.
La ministre de la Femme déplore également le traitement médiatique autour de cette affaire, en l'occurrence l'appel de certains au mariage de la victime avec son violeur, voyant dans cette suggestion un affront aux luttes du ministère et de la société civile contre la violence. C'est dans ce sens que le ministère réclame aux médias de jouer leur rôle dans la sensibilisation de l'opinion publique quant aux violences faites aux femmes.
Il est à noter qu'une pétition circule sur les réseaux sociaux demandant au ministère de la Femme de "lancer une large campagne de sensibilisation à l'égard des violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants dans les sphères privée et publique" qui englobe l'abrogation de l'article 227 bis du code pénal qui énonce que le mariage du coupable avec la victime arrête les poursuites ou les effets de la condamnation.
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C'est sur ce volet que les signataires de la pétition interpellent vivement le ministère de la Femme: "N'est-il pas temps de changer les choses Madame la Ministre ? Surtout qu'un projet de loi, visant à remplacer l'ancien qui permet au violeur d'épouser sa victime pour échapper à la sanction, repose dans les tiroirs de l'ARP? L’État tunisien n'est-il pas capable de mettre fin à ces atteintes aux droits fondamentaux des femmes et des enfants? N'est-il pas temps que les lois soient faites pour punir toutes les agressions contre les femmes et les enfants et non dépendre des enjeux partisans et politiques des uns et des autres?", peut-on lire dans la lettre ouverte.
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