Le Ministère de la femme, de la Famille et de l'Enfance a organisé mardi, un atelier consacré à la présentation d'une stratégie de plaidoyer autour de l'adoption de la loi organique relative à l'élimination de la violence à l'égard de la femme et à la révision des dispositions législatives discriminatoires, visant à unifier les efforts des différentes parties afin que ce projet de loi soit adopté par l'Assemblée des Représentants du peuple.
Cette stratégie a été élaborée par le ministère de la Femme, en collaboration avec l'union européenne et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
Intitulée "La violence contre la femme est une affaire nationale", cette stratégie s'articule autour de 4 axes à savoir: l'implication de toutes les parties prenantes autour du projet de loi en question, la mobilisation de l'opinion publique dans la lutte contre les violences à l'égard des femmes, la mise en œuvre des mesures intersectorielles prévues par la loi et l'adhésion de toutes les parties prenantes pour la révision des dispositions discriminatoires dans les textes de loi.
Les participants à cet atelier ont été unanimes à souligner la nécessité de renforcer la coordination entre les différentes parties (Etat, société civile, ARP et médias) afin d'accélérer la publication de cette loi.
Dans ce contexte, la représentante du fonds des nations unies, Leila Joudane a souligné le rôle important que peuvent jouer les médias dans la diffusion de la culture de lutte contre la violence à l'égard des femmes.
De son côté, la ministre de la femme, de la famille et de l'enfance, Néziha Abidi a mis l'accent sur la nécessité d'accélérer l'adoption de ce projet de loi qui repose, selon elle, sur une approche fondée sur les droits de l'Homme et tente d'apporter une réponse globale aux différentes formes de violence.
Ce projet de loi, a-t-elle encore ajouté, repose également sur des approches globales et multisectorielles visant à protéger les victimes de violence, indiquant qu'il prévoit la mise en place d'une unité relevant de la police judiciaire spécialisée dans les affaires de violence faite aux femmes.
S'appuyant sur les résultats du recensement national réalisé en 2014 par l'office national de la famille et de la population (ONFP), Abidi a souligné que 47.6% des femmes dont la tranche d'âge est comprise entre 18 et 64 ans ont été exposé une fois dans leur vie à la violence, indiquant que ce phénomène touche principalement les femmes âgées et est plus répandu dans les régions du sud-est.
Le Président de l'Institut arabe des droits de l'Homme, Abdelbasset Ben Hassen a souligné que l'institut est prêt à mettre son expérience à la disposition des parties concernées par ce projet de loi afin de mener une campagne de plaidoyer autour de son adoption, indiquant que ledit projet repose sur le principe de la responsabilité collective.
Prenant la parole, Mario Giuseppe Varrenti, chef de section coopération à la délégation de l'union européenne en Tunisie, a mis l'accent sur la nécessité d'œuvrer pour mettre fin à la violence faite aux femmes, renforcer l'intégration de la femme et diffuser la culture du respect.
Cette stratégie a été élaborée par le ministère de la Femme, en collaboration avec l'union européenne et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
Intitulée "La violence contre la femme est une affaire nationale", cette stratégie s'articule autour de 4 axes à savoir: l'implication de toutes les parties prenantes autour du projet de loi en question, la mobilisation de l'opinion publique dans la lutte contre les violences à l'égard des femmes, la mise en œuvre des mesures intersectorielles prévues par la loi et l'adhésion de toutes les parties prenantes pour la révision des dispositions discriminatoires dans les textes de loi.
Les participants à cet atelier ont été unanimes à souligner la nécessité de renforcer la coordination entre les différentes parties (Etat, société civile, ARP et médias) afin d'accélérer la publication de cette loi.
Dans ce contexte, la représentante du fonds des nations unies, Leila Joudane a souligné le rôle important que peuvent jouer les médias dans la diffusion de la culture de lutte contre la violence à l'égard des femmes.
De son côté, la ministre de la femme, de la famille et de l'enfance, Néziha Abidi a mis l'accent sur la nécessité d'accélérer l'adoption de ce projet de loi qui repose, selon elle, sur une approche fondée sur les droits de l'Homme et tente d'apporter une réponse globale aux différentes formes de violence.
Ce projet de loi, a-t-elle encore ajouté, repose également sur des approches globales et multisectorielles visant à protéger les victimes de violence, indiquant qu'il prévoit la mise en place d'une unité relevant de la police judiciaire spécialisée dans les affaires de violence faite aux femmes.
S'appuyant sur les résultats du recensement national réalisé en 2014 par l'office national de la famille et de la population (ONFP), Abidi a souligné que 47.6% des femmes dont la tranche d'âge est comprise entre 18 et 64 ans ont été exposé une fois dans leur vie à la violence, indiquant que ce phénomène touche principalement les femmes âgées et est plus répandu dans les régions du sud-est.
Le Président de l'Institut arabe des droits de l'Homme, Abdelbasset Ben Hassen a souligné que l'institut est prêt à mettre son expérience à la disposition des parties concernées par ce projet de loi afin de mener une campagne de plaidoyer autour de son adoption, indiquant que ledit projet repose sur le principe de la responsabilité collective.
Prenant la parole, Mario Giuseppe Varrenti, chef de section coopération à la délégation de l'union européenne en Tunisie, a mis l'accent sur la nécessité d'œuvrer pour mettre fin à la violence faite aux femmes, renforcer l'intégration de la femme et diffuser la culture du respect.
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