L’ancien dirigeant du parti d’Al Jomhouri et fondateur du think-tnak "Siakat Al Fikr Al Siessi", Ahmed Néji Chebbi, était l’invité de la radio Mosaïque FM.
Revenant sur la situation économique du pays, Ahmed Néjib Chebbi a assuré que la politique d’austérité est devenue une réalité inévitable en Tunisie. Toutefois, il a insisté sur l’importance de savoir communiquer tous les détails et toutes les informations aux citoyens et ce afin qu’ils ne se sentent pas désorientés et pour que les portes du dialogue soient toujours ouvertes.
Interrogé sur les correspondances adressées par la Banque centrale et le ministère des Finances au FMI – concernant les nouvelles mesures économiques – il affirme qu'elles ne doivent plus être faites dans l’opacité actuelle.
En parlant de dialogue, Ahmed Néjib Chebbi a évoqué la crise qui oppose les avocats au gouvernement en expliquant que même si les avocats paient d’impôt qu’ils ne le devraient, cela n’explique pas que l’on mène une campagne contre les professions nobles et encore moins qu’on les traite de voleurs.
En ce qui concerne le projet de loi des Finances de 2017, Ahmed Néjib Chebbi a expliqué que le texte en question s’inscrit dans une sorte de continuité des anciens projets de développement ce qui démontre qu’il ne représente aucune logique de relance économique. Pour le fondateur de "Siakat Al Fikr Al Siessi", et au-delà des textes, l’approvisionnement des caisses de l’Etat nécessite, essentiellement, une relance économique. S’étalant sur ce point, Ahmed Néjib Chebbi a appelé les parties concernées à revoir les plans de Ben Ali pour la décennie sur le plan industriel, à équilibrer le développement au niveau de toutes les régions de la République et à concrétiser toutes les études qui ont été réalisées en matière d’investissement.
Interpellé sur l’état des lieux de la scène politique, l’ancien dirigeant d’Al Jomhouri a estimé que cette dernière connait un certain creux et l’absence d’un contrepoids que Nidaa Tounes n’est plus en mesure d’assurer face à la montée du mouvement d’Ennahdha. Démentant avoir été contacté par des parties influentes pour lancer une nouvelle formation politique, Ahmed Néjib Chebbi a tout-de-même confirmé qu’il était en train d’étudier, en collaboration avec d’autres personnalités nationales, la possibilité de créer un nouveau parti qui jouerait le rôle du contrepoids sur la scène.
Ahmed Néjib Chebbi est un avocat et homme politique tunisien. Opposant sous Bourguiba, puis Ben Ali, il fonde en septembre 1983, le Rassemblement socialiste progressiste (RSP), légalisé en 1988 qui deviendra par la suite le Parti démocrate progressiste (PDP) en juin 2001.
A la suite de la révolution en janvier 2011, il est nommé ministre du Développement régional et local avant de quitter son poste au mois de mars. Élu sur Tunis 2 lors des élections de la Constituante avec le PDP, son parti fusionne avec le Parti Républicain et Afek tounes pour former "Al joumhouri" dont il sera président de la haute instance politique.
Candidat à l'élection présidentielle de 2014, il ne remporte que 1,04% des voix.
Après avoir lancé le Think-Tank "Syakat", il annonce le 31 août dernier la création d'un nouveau parti: le "Parti Démocrate".
Revenant sur la situation économique du pays, Ahmed Néjib Chebbi a assuré que la politique d’austérité est devenue une réalité inévitable en Tunisie. Toutefois, il a insisté sur l’importance de savoir communiquer tous les détails et toutes les informations aux citoyens et ce afin qu’ils ne se sentent pas désorientés et pour que les portes du dialogue soient toujours ouvertes.
Interrogé sur les correspondances adressées par la Banque centrale et le ministère des Finances au FMI – concernant les nouvelles mesures économiques – il affirme qu'elles ne doivent plus être faites dans l’opacité actuelle.
En parlant de dialogue, Ahmed Néjib Chebbi a évoqué la crise qui oppose les avocats au gouvernement en expliquant que même si les avocats paient d’impôt qu’ils ne le devraient, cela n’explique pas que l’on mène une campagne contre les professions nobles et encore moins qu’on les traite de voleurs.
En ce qui concerne le projet de loi des Finances de 2017, Ahmed Néjib Chebbi a expliqué que le texte en question s’inscrit dans une sorte de continuité des anciens projets de développement ce qui démontre qu’il ne représente aucune logique de relance économique. Pour le fondateur de "Siakat Al Fikr Al Siessi", et au-delà des textes, l’approvisionnement des caisses de l’Etat nécessite, essentiellement, une relance économique. S’étalant sur ce point, Ahmed Néjib Chebbi a appelé les parties concernées à revoir les plans de Ben Ali pour la décennie sur le plan industriel, à équilibrer le développement au niveau de toutes les régions de la République et à concrétiser toutes les études qui ont été réalisées en matière d’investissement.
Interpellé sur l’état des lieux de la scène politique, l’ancien dirigeant d’Al Jomhouri a estimé que cette dernière connait un certain creux et l’absence d’un contrepoids que Nidaa Tounes n’est plus en mesure d’assurer face à la montée du mouvement d’Ennahdha. Démentant avoir été contacté par des parties influentes pour lancer une nouvelle formation politique, Ahmed Néjib Chebbi a tout-de-même confirmé qu’il était en train d’étudier, en collaboration avec d’autres personnalités nationales, la possibilité de créer un nouveau parti qui jouerait le rôle du contrepoids sur la scène.
Ahmed Néjib Chebbi est un avocat et homme politique tunisien. Opposant sous Bourguiba, puis Ben Ali, il fonde en septembre 1983, le Rassemblement socialiste progressiste (RSP), légalisé en 1988 qui deviendra par la suite le Parti démocrate progressiste (PDP) en juin 2001.
A la suite de la révolution en janvier 2011, il est nommé ministre du Développement régional et local avant de quitter son poste au mois de mars. Élu sur Tunis 2 lors des élections de la Constituante avec le PDP, son parti fusionne avec le Parti Républicain et Afek tounes pour former "Al joumhouri" dont il sera président de la haute instance politique.
Candidat à l'élection présidentielle de 2014, il ne remporte que 1,04% des voix.
Après avoir lancé le Think-Tank "Syakat", il annonce le 31 août dernier la création d'un nouveau parti: le "Parti Démocrate".
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