Le partenariat économique entre l’Algérie et la Tunisie ne cesse de s’amplifier. Contrairement aux autres pays du Maghreb dont la Libye et le Maroc qui affichent une régression des importations des produits made in Tunisia, les exportations tunisiennes vers l’Algérie ont augmenté de 30,4% au terme des huit premiers mois de l’année en cours selon le bulletin de l’INS.
Toutefois, la balance commerciale avec l’Algérie demeure déficitaire de 185.867.228 dinars.
Outre l’élan de la coopération dans le domaine touristique mais aussi en matière de sécurité et de lutte contre la contrebande et le commerce parallèle, les flux commerciaux bilatéraux sont appelés à prendre la vitesse de croisière surtout que le niveau des échanges reste en deçà des potentialités existantes. D’où le projet de création d’une zone de libre échange.
Une étude avait été lancée en mars 2016 par le gouvernement Essid pour la création de zones franches sur la zone frontalière tuniso-algérienne. Aujourd’hui, ce projet constitue une priorité nationale pour le gouvernement Chahed qui s’est engagé à lutter contre la contrebande.
Une étude serait actuellement en cours pour la mise en place de cette zone de libre échange, question de faire fructifier les échanges. L’énergie, le tourisme, l’industrie agroalimentaire et le bâtiment constituent les catalyseurs des échanges entre les deux pays voisins.
La création d’une zone franche frontalière constitue une priorité nationale, a en outre indiqué mercredi le secrétaire d’Etat chargé du commerce Fayçal Hafiane à la TAP.
Il a ajouté lors d’une visite effectuée à Jendouba que le gouvernement est en train de mener une étude pour la mise en place de cette zone de libre échange soulignant l’importance de l’ouverture sur les marchés maghrébins et africains pour promouvoir l’investissement local et extérieur et absorber l’excédent de production, notamment dans les zones frontalières, notamment pour les pommes de terre,les oignons, et le lait .
Des potentialités sous-exploitées
Il faut dire qu’entre 2013 et 2014, l’Algérie devient le premier partenaire africain de la Tunisie et son 4ème partenaire commercial dans le monde. Toutefois, le volume des exportations tunisiennes vers l’Algérie ne dépasse guère les 3,7% du volume total des exportations. Une part infime qui ne reflète pas la volonté politique des deux pays à impulser le niveau des échanges.
Au niveau des investissements, les flux des IDE entre les deux pays sont modestes. Près de 70 entreprises tunisiennes opèrent en Algérie.
Plusieurs accords de coopération ont été signés durant les dernières années dont principalement l’accord préférentiel portant exonération totale des droits de douanes sur certains produits et une exonération de 40% sur une autre liste de produits outre l’exonération de certains produits agricoles et agroalimentaires. Les entraves tarifaires limitent l’impulsion des échanges entre les deux parties.
Suppression de la taxe de sortie
La visite du Chef du gouvernement Youssef Chahed effectué au début du mois courant dans la capitale algérienne a mis les bases d’un nouvel élan dans la coopération économique.
La taxe de sortie du territoire tunisien, la taxe qui faisait polémique et suscitait la grogne des Algériens va être supprimée. Selon un commun accord la taxe de sortie tunisienne et son corollaire algérienne seront abrogées dans les lois de finances 2017 respectifs.
Par ailleurs et pour impulser le rythme des investissements, il a été décidé de la création de la fonction "d’interlocuteur unique entre les deux pays", un mécanisme qui permettra d’abolir les entraves à l’investissement dont notamment les freins administratifs.
Au moment où l’intégration maghrébine stagne dans un état embryonnaire, la coopération bilatérale entre les pays du Maghreb dont le partenariat économique tuniso-algérien se veut la planche de salut pour dynamiser les échanges inter-maghrébins.
Toutefois, la balance commerciale avec l’Algérie demeure déficitaire de 185.867.228 dinars.
Outre l’élan de la coopération dans le domaine touristique mais aussi en matière de sécurité et de lutte contre la contrebande et le commerce parallèle, les flux commerciaux bilatéraux sont appelés à prendre la vitesse de croisière surtout que le niveau des échanges reste en deçà des potentialités existantes. D’où le projet de création d’une zone de libre échange.
Une étude avait été lancée en mars 2016 par le gouvernement Essid pour la création de zones franches sur la zone frontalière tuniso-algérienne. Aujourd’hui, ce projet constitue une priorité nationale pour le gouvernement Chahed qui s’est engagé à lutter contre la contrebande.
Une étude serait actuellement en cours pour la mise en place de cette zone de libre échange, question de faire fructifier les échanges. L’énergie, le tourisme, l’industrie agroalimentaire et le bâtiment constituent les catalyseurs des échanges entre les deux pays voisins.
La création d’une zone franche frontalière constitue une priorité nationale, a en outre indiqué mercredi le secrétaire d’Etat chargé du commerce Fayçal Hafiane à la TAP.
Il a ajouté lors d’une visite effectuée à Jendouba que le gouvernement est en train de mener une étude pour la mise en place de cette zone de libre échange soulignant l’importance de l’ouverture sur les marchés maghrébins et africains pour promouvoir l’investissement local et extérieur et absorber l’excédent de production, notamment dans les zones frontalières, notamment pour les pommes de terre,les oignons, et le lait .
Des potentialités sous-exploitées
Il faut dire qu’entre 2013 et 2014, l’Algérie devient le premier partenaire africain de la Tunisie et son 4ème partenaire commercial dans le monde. Toutefois, le volume des exportations tunisiennes vers l’Algérie ne dépasse guère les 3,7% du volume total des exportations. Une part infime qui ne reflète pas la volonté politique des deux pays à impulser le niveau des échanges.
Au niveau des investissements, les flux des IDE entre les deux pays sont modestes. Près de 70 entreprises tunisiennes opèrent en Algérie.
Plusieurs accords de coopération ont été signés durant les dernières années dont principalement l’accord préférentiel portant exonération totale des droits de douanes sur certains produits et une exonération de 40% sur une autre liste de produits outre l’exonération de certains produits agricoles et agroalimentaires. Les entraves tarifaires limitent l’impulsion des échanges entre les deux parties.
Suppression de la taxe de sortie
La visite du Chef du gouvernement Youssef Chahed effectué au début du mois courant dans la capitale algérienne a mis les bases d’un nouvel élan dans la coopération économique.
La taxe de sortie du territoire tunisien, la taxe qui faisait polémique et suscitait la grogne des Algériens va être supprimée. Selon un commun accord la taxe de sortie tunisienne et son corollaire algérienne seront abrogées dans les lois de finances 2017 respectifs.
Par ailleurs et pour impulser le rythme des investissements, il a été décidé de la création de la fonction "d’interlocuteur unique entre les deux pays", un mécanisme qui permettra d’abolir les entraves à l’investissement dont notamment les freins administratifs.
Au moment où l’intégration maghrébine stagne dans un état embryonnaire, la coopération bilatérale entre les pays du Maghreb dont le partenariat économique tuniso-algérien se veut la planche de salut pour dynamiser les échanges inter-maghrébins.
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