Des oulémas, cheikhs et professeurs de la Zitouna ont appelé au retrait de l’initiative législative relative à l’égalité dans l’héritage.
Ils ont proposé, au cours d’une rencontre mercredi 18 mai à Tunis, l’élaboration d’un code de conduite juridique fixant les limites des attributions des députés en ce qui concerne les initiatives législatives.
Les participants à la rencontre, consacrée à la question de l’héritage dans la charia, ont souligné que la Constitution tunisienne interdit la révision des dispositions des règles de l’Islam à ce sujet.
L’ancien ministre des Affaires religieuses Noureddine Khadmi estime, à ce propos, que la position de la charia à travers le Coran et la Sunna est claire et catégorique, et ce, à l’unanimité de la "oumma" depuis 14 siècle.
L’appel à changer les dispositions sur l’héritage constitue, selon lui, une atteinte à la charia islamique qui risque d’attiser davantage les tensions. Il a exhorté le parlement à retirer cette initiative et à s’intéresser, plutôt, aux questions réelles et aux priorités nationales à l’instar du développement, l’emploi, la santé et l’enseignement.
Pour le professeur de l’université de la Zitouna Slimane Chaouchi, "pareilles initiatives traduisent un déclin intellectuel, juridique et éducatif". Il considère qu’il s’agit d’un débat provoqué pour distraire les Tunisiens des vraies questions.
De son coté, l’avocat Fethi Laayouni a fait observer que la Constitution a renforcé le référentiel islamique des législations tunisiennes, citant l’article 6 qui stipule que "l’Etat est gardien de la religion. Il garantit la liberté de croyance, de conscience et de libre exercice des cultes (…)".
Début mai, le député Mehdi Ben Gharbia a proposé un projet de loi sur l’égalité homme-femme dans l’héritage, qui a beaucoup fait parler de lui.
Ils ont proposé, au cours d’une rencontre mercredi 18 mai à Tunis, l’élaboration d’un code de conduite juridique fixant les limites des attributions des députés en ce qui concerne les initiatives législatives.
Les participants à la rencontre, consacrée à la question de l’héritage dans la charia, ont souligné que la Constitution tunisienne interdit la révision des dispositions des règles de l’Islam à ce sujet.
L’ancien ministre des Affaires religieuses Noureddine Khadmi estime, à ce propos, que la position de la charia à travers le Coran et la Sunna est claire et catégorique, et ce, à l’unanimité de la "oumma" depuis 14 siècle.
L’appel à changer les dispositions sur l’héritage constitue, selon lui, une atteinte à la charia islamique qui risque d’attiser davantage les tensions. Il a exhorté le parlement à retirer cette initiative et à s’intéresser, plutôt, aux questions réelles et aux priorités nationales à l’instar du développement, l’emploi, la santé et l’enseignement.
Pour le professeur de l’université de la Zitouna Slimane Chaouchi, "pareilles initiatives traduisent un déclin intellectuel, juridique et éducatif". Il considère qu’il s’agit d’un débat provoqué pour distraire les Tunisiens des vraies questions.
De son coté, l’avocat Fethi Laayouni a fait observer que la Constitution a renforcé le référentiel islamique des législations tunisiennes, citant l’article 6 qui stipule que "l’Etat est gardien de la religion. Il garantit la liberté de croyance, de conscience et de libre exercice des cultes (…)".
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