JUSTICE - La justice tunisienne a prononcé mercredi un non-lieu pour deux figures du paysage audiovisuel et l'un de leurs collaborateurs condamnés en première instance à six mois de prison avec sursis pour usurpation d'identité, escroquerie et offense au chef de l'Etat.
"La Cour d'appel a décidé un non-lieu en notre faveur. On s'attendait à cette décision parce que tout ce que nous avons fait entre dans le cadre du journalisme d'investigation", a indiqué à l'AFP l'animateur vedette Moez Ben Gharbia.
Contacté par l'AFP, le Parquet était injoignable.
M. Ben Gharbia, également propriétaire d'une chaîne de télévision privée, l'imitateur Wassim Lahrissi dit "Migalo" et l'un de leurs collaborateurs, Abdelhak Toumi ont été condamnés en mars 2015 à six mois de prison avec sursis.
Selon le Parquet, M. Ben Gharbia avait demandé à l'imitateur de se faire passer pour le président tunisien Béji Caïd Essebsi lors d'une conversation téléphonique avec un homme d'affaires à la réputation sulfureuse.
Pour leurs avocats, ils faisaient "du journalisme d'investigation sur une grande affaire de corruption".
La présidence s'était dite étrangère aux poursuites, ajoutant que "la liberté de presse et d'expression (étaient) un acquis que le président de la République s'est engagé à défendre, et il en est le principal garant".
Selon la loi tunisienne, l'offense au chef de l'Etat est passible de trois ans de prison (article 67 du code pénal), l'usurpation de titres de deux ans (article 159) et l'escroquerie de cinq ans (article 291).
"La Cour d'appel a décidé un non-lieu en notre faveur. On s'attendait à cette décision parce que tout ce que nous avons fait entre dans le cadre du journalisme d'investigation", a indiqué à l'AFP l'animateur vedette Moez Ben Gharbia.
Contacté par l'AFP, le Parquet était injoignable.
M. Ben Gharbia, également propriétaire d'une chaîne de télévision privée, l'imitateur Wassim Lahrissi dit "Migalo" et l'un de leurs collaborateurs, Abdelhak Toumi ont été condamnés en mars 2015 à six mois de prison avec sursis.
Selon le Parquet, M. Ben Gharbia avait demandé à l'imitateur de se faire passer pour le président tunisien Béji Caïd Essebsi lors d'une conversation téléphonique avec un homme d'affaires à la réputation sulfureuse.
Pour leurs avocats, ils faisaient "du journalisme d'investigation sur une grande affaire de corruption".
La présidence s'était dite étrangère aux poursuites, ajoutant que "la liberté de presse et d'expression (étaient) un acquis que le président de la République s'est engagé à défendre, et il en est le principal garant".
Selon la loi tunisienne, l'offense au chef de l'Etat est passible de trois ans de prison (article 67 du code pénal), l'usurpation de titres de deux ans (article 159) et l'escroquerie de cinq ans (article 291).
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