Un documentaire italien sur la l’art de rue en Tunisie est actuellement en tournage. Intitulé, "Les amoureux des bancs publics" en référence à la chanson de Georges Brassens, il est produit par la réalisatrice italienne Gaia Vianello.
De Tunis à Kélibia, en passant par Gabès, Siliana ou le Mont Sammama, Gaia est allée au plus près des artistes de rue tunisiens.
"On était venus après l’attentat du Bardo et à l’occasion du Forum Social Mondial. On a fait des recherches pour faire un documentaire sur la Tunisie, on a rencontré pas mal de gens. On a vu que beaucoup de personnes faisaient de l’art comme un espace d’appropriation de lieux publics" affirme Gaia Vianello au HuffPost Tunisie.
De là, des rencontres s’enchaînent avec ces artistes, la réalisatrice, les suit dans leur démarche: "On a rencontrés plusieurs groupes d’artistes sur Tunis, puis en dehors de Tunis. On revient pour la troisième fois tourner ici. On a fait Gabès, Kasserine, Sidi Bouzid, Kebili, Siliana où on a rencontré des groupes de jeunes qui faisaient de la danse de rue, du théâtre de rue, des graffitis...".
Lors de sa première visite en Tunisie, en 2015, elle avait suivi un groupe de jeunes breakdancers du Mont Sammama, les "Ghar boys", elle y est revenu un an plus tard: "On a été au Mont Sammama, ce n’est pas la première fois. On avait des images qu’on avait tournées qui étaient très fortes, on voulait les approfondir, approfondir le travail culturel qu’ils font là-bas" indique-t-elle.
Ces jeunes breakdancers, forment et enseignent aux plus jeunes la passion du breakdance et du rap. Mais ils ne sont pas seuls. Grâce à l’aide de Adnen Helali, directeur du premier centre culturel du Mont, une cinquantaine d’enfants se familiarisent avec l’art grâce à des ateliers artistiques, des séances de théâtre, de danse ou encore de musique: "On y a aussi découvert en plus des activités traditionnelles, un grand travail effectué avec les enfants au niveau culturel" indique Gaia avant d’ajouter: "c’est très important dans une régions isolée, où la menace terroriste est constante, de voir des gens intéressées par une culture accessible à tous".
De ces voyages "culturels" à l’intérieur de la Tunisie Gaia dresse tout de même un premier bilan: "Il y a beaucoup de décalage entre Tunis et le reste du pays, où on sort peu et où c’est plus difficile. Mais dans ces villes, même s’il n’y a pas de moyens, ils créent des espaces pour que la culture soit accessible à tout le monde".
S’approprier l’espace public pour en faire des lieux de culture reste parfois la seule alternative pour ces jeunes d’y accéder: "Ce sont généralement des villes où il n’y a pas beaucoup d’espace pour l’art et pourtant, dans la difficulté, ils en créent pour amener vers eux la culture" constate Gaia.
Ce qui est étonnant, c’est que ce documentaire, qui sera diffusé en 2017, a été financé grâce au Crowdfunding. Les sommes reçues par les citoyens italiens et européens pour le tournage du documentaire trouve son explication dans l’intérêt porté à la Tunisie, loin de l’information parfois déformée des médias: "La Tunisie intéresse beaucoup en Europe. Les informations qu’on reçoit ne sont pas toujours réalistes. Cela entraîne donc une curiosité pour savoir ce qui s’y passe" affirme Gaia avant de conclure: "Les gens en Europe ont envie de connaître les belles choses qui se passent en Tunisie", loin des informations parfois véhiculées par les médias.
De Tunis à Kélibia, en passant par Gabès, Siliana ou le Mont Sammama, Gaia est allée au plus près des artistes de rue tunisiens.
"On était venus après l’attentat du Bardo et à l’occasion du Forum Social Mondial. On a fait des recherches pour faire un documentaire sur la Tunisie, on a rencontré pas mal de gens. On a vu que beaucoup de personnes faisaient de l’art comme un espace d’appropriation de lieux publics" affirme Gaia Vianello au HuffPost Tunisie.
De là, des rencontres s’enchaînent avec ces artistes, la réalisatrice, les suit dans leur démarche: "On a rencontrés plusieurs groupes d’artistes sur Tunis, puis en dehors de Tunis. On revient pour la troisième fois tourner ici. On a fait Gabès, Kasserine, Sidi Bouzid, Kebili, Siliana où on a rencontré des groupes de jeunes qui faisaient de la danse de rue, du théâtre de rue, des graffitis...".
Lors de sa première visite en Tunisie, en 2015, elle avait suivi un groupe de jeunes breakdancers du Mont Sammama, les "Ghar boys", elle y est revenu un an plus tard: "On a été au Mont Sammama, ce n’est pas la première fois. On avait des images qu’on avait tournées qui étaient très fortes, on voulait les approfondir, approfondir le travail culturel qu’ils font là-bas" indique-t-elle.
Ces jeunes breakdancers, forment et enseignent aux plus jeunes la passion du breakdance et du rap. Mais ils ne sont pas seuls. Grâce à l’aide de Adnen Helali, directeur du premier centre culturel du Mont, une cinquantaine d’enfants se familiarisent avec l’art grâce à des ateliers artistiques, des séances de théâtre, de danse ou encore de musique: "On y a aussi découvert en plus des activités traditionnelles, un grand travail effectué avec les enfants au niveau culturel" indique Gaia avant d’ajouter: "c’est très important dans une régions isolée, où la menace terroriste est constante, de voir des gens intéressées par une culture accessible à tous".
De ces voyages "culturels" à l’intérieur de la Tunisie Gaia dresse tout de même un premier bilan: "Il y a beaucoup de décalage entre Tunis et le reste du pays, où on sort peu et où c’est plus difficile. Mais dans ces villes, même s’il n’y a pas de moyens, ils créent des espaces pour que la culture soit accessible à tout le monde".
S’approprier l’espace public pour en faire des lieux de culture reste parfois la seule alternative pour ces jeunes d’y accéder: "Ce sont généralement des villes où il n’y a pas beaucoup d’espace pour l’art et pourtant, dans la difficulté, ils en créent pour amener vers eux la culture" constate Gaia.
Ce qui est étonnant, c’est que ce documentaire, qui sera diffusé en 2017, a été financé grâce au Crowdfunding. Les sommes reçues par les citoyens italiens et européens pour le tournage du documentaire trouve son explication dans l’intérêt porté à la Tunisie, loin de l’information parfois déformée des médias: "La Tunisie intéresse beaucoup en Europe. Les informations qu’on reçoit ne sont pas toujours réalistes. Cela entraîne donc une curiosité pour savoir ce qui s’y passe" affirme Gaia avant de conclure: "Les gens en Europe ont envie de connaître les belles choses qui se passent en Tunisie", loin des informations parfois véhiculées par les médias.
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