Mardi 1er novembre 2016 fut la date de lancement de la hotline "SOS IJRAAT" (80 10 14 14).
Le lancement officiel de la nouvelle plateforme a été effectué au siège de l’UTICA en présence de Youssef Chahed, chef du gouvernement, Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, Ahmed Bouzguenda, président de l’IACE et Abdel Majid Ezzar, président de l’UTAP. Fruit d’un partenariat public privé, ce nouveau mécanisme qui s’inscrit dans le cadre du National Business Agenda ou de l’accord de Carthage, SOS IJRAAT se veut une plateforme d’échanges entre administration et entreprises privées dont l’objectif principal est d’alléger les procédures administratives qui entravent les investissements et d’améliorer la compétitivité des entreprises tunisiennes.
"Le lancement de la nouvelle plateforme SOS IJRAA dans le cadre du projet NBA est une contribution à la mise en place d’une bonne gouvernance et constitue un mécanisme permanent pour améliorer les relations entre l’administration et les entreprises tunisiennes et améliorer les prestations administratives", a affirmé Youssef Chahed, c=Chef du gouvernement dan son allocution d’ouverture rapporte le communiqué de l’UTICA. "D’autres projets sont en cours telle que la révision des procédures fiscales et douanières", a ajouté le Chef du gouvernement.
Pour la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui: "La mise en ligne de cette plateforme intervient un mois avant la tenue de la conférence internationale sur l’investissement et constitue de ce fait un message fort donné aux investisseurs sur la volonté de la Tunisie d’œuvrer pour une amélioration du climat des affaires", ajoute la même source. Elle a par ailleurs appelé à la nécessité de poursuivre cette approche participative pour le déblocage des dossiers litigieux dont la loi de finances 2017.
Doing Business 2017: recul de 12 places en matière de création d’entreprises
Reste à savoir si ce centre d’appels permettra de répondre aux doléances des entreprises tunisiennes qui déplorent la pesanteur des procédures administratives. En effet, dans le dernier classement de Doing Business confirme le retard observé en Tunisie en matière de création d’entreprises.
L’économie tunisienne a ainsi perdu 12 places dans le classement Doing Business 2017 en matière de création d’entreprises. Le nombre de procédures nécessaire pour lancer une affaire en Tunisie (9) dépasse la moyenne enregistrée par la région de l’OCDE (4.8) et par la région MENA (7.8). Par ailleurs, le coût et le délai des opérations du commerce international (Importation et exportation) restent également très élevés.
Une bonne initiative, mais…
Contacté par le HuffPost Tunisie, Taieb Souissi, Chef d’entreprise en difficulté déplore, et ce depuis bien avant la révolution la lourdeur administrative et l’état d’immobilisme général qui règne dans le pays.
"En ce qui concerne SOS IJRAAT, je pense que c’est une très bonne initiative. Mais encore faut-il la mettre en application effective pour évaluer son efficacité. Les bonnes intentions ne suffisent plus pour voler au secours de l’entreprise tunisienne qui est en train de souffrir le martyr. Voyons du côté des résultats: rien, pour l’instant c’est le néant" affirm- t-il.
"Les entraves administratives ne sont pas les seuls freins à l’investissement. J’estime qu’il aurait fallu impliquer tout le monde, l’ensemble des partenaires de l’entreprise dont principalement, les banques, l’administration fiscale, la douane, les caisses sociales…Il n’y a pas de synergie et un consensus autour de l’entreprise. Il faut impliquer tout le monde dans le processus de soutien aux entreprises tunisiennes. Le favoritisme, le clientélisme, la corruption et l’immobilisme général sont les maîtres-mots du climat des affaires en Tunisie" a-t-il conclu.
Le lancement officiel de la nouvelle plateforme a été effectué au siège de l’UTICA en présence de Youssef Chahed, chef du gouvernement, Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, Ahmed Bouzguenda, président de l’IACE et Abdel Majid Ezzar, président de l’UTAP. Fruit d’un partenariat public privé, ce nouveau mécanisme qui s’inscrit dans le cadre du National Business Agenda ou de l’accord de Carthage, SOS IJRAAT se veut une plateforme d’échanges entre administration et entreprises privées dont l’objectif principal est d’alléger les procédures administratives qui entravent les investissements et d’améliorer la compétitivité des entreprises tunisiennes.
"Le lancement de la nouvelle plateforme SOS IJRAA dans le cadre du projet NBA est une contribution à la mise en place d’une bonne gouvernance et constitue un mécanisme permanent pour améliorer les relations entre l’administration et les entreprises tunisiennes et améliorer les prestations administratives", a affirmé Youssef Chahed, c=Chef du gouvernement dan son allocution d’ouverture rapporte le communiqué de l’UTICA. "D’autres projets sont en cours telle que la révision des procédures fiscales et douanières", a ajouté le Chef du gouvernement.
Pour la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui: "La mise en ligne de cette plateforme intervient un mois avant la tenue de la conférence internationale sur l’investissement et constitue de ce fait un message fort donné aux investisseurs sur la volonté de la Tunisie d’œuvrer pour une amélioration du climat des affaires", ajoute la même source. Elle a par ailleurs appelé à la nécessité de poursuivre cette approche participative pour le déblocage des dossiers litigieux dont la loi de finances 2017.
Doing Business 2017: recul de 12 places en matière de création d’entreprises
Reste à savoir si ce centre d’appels permettra de répondre aux doléances des entreprises tunisiennes qui déplorent la pesanteur des procédures administratives. En effet, dans le dernier classement de Doing Business confirme le retard observé en Tunisie en matière de création d’entreprises.
L’économie tunisienne a ainsi perdu 12 places dans le classement Doing Business 2017 en matière de création d’entreprises. Le nombre de procédures nécessaire pour lancer une affaire en Tunisie (9) dépasse la moyenne enregistrée par la région de l’OCDE (4.8) et par la région MENA (7.8). Par ailleurs, le coût et le délai des opérations du commerce international (Importation et exportation) restent également très élevés.
Une bonne initiative, mais…
Contacté par le HuffPost Tunisie, Taieb Souissi, Chef d’entreprise en difficulté déplore, et ce depuis bien avant la révolution la lourdeur administrative et l’état d’immobilisme général qui règne dans le pays.
"En ce qui concerne SOS IJRAAT, je pense que c’est une très bonne initiative. Mais encore faut-il la mettre en application effective pour évaluer son efficacité. Les bonnes intentions ne suffisent plus pour voler au secours de l’entreprise tunisienne qui est en train de souffrir le martyr. Voyons du côté des résultats: rien, pour l’instant c’est le néant" affirm- t-il.
"Les entraves administratives ne sont pas les seuls freins à l’investissement. J’estime qu’il aurait fallu impliquer tout le monde, l’ensemble des partenaires de l’entreprise dont principalement, les banques, l’administration fiscale, la douane, les caisses sociales…Il n’y a pas de synergie et un consensus autour de l’entreprise. Il faut impliquer tout le monde dans le processus de soutien aux entreprises tunisiennes. Le favoritisme, le clientélisme, la corruption et l’immobilisme général sont les maîtres-mots du climat des affaires en Tunisie" a-t-il conclu.
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