MINORITÉ SEXUELLE- L'association Shams qui milite pour la dépénalisation de l'homosexualité a révélé sur sa page Facebook qu'une personne transexuelle a été arrêtée et violentée par la police de la ville de Hammamet Nord après un contrôle policier routinier d'identité de quatre personnes dont deux qui étaient transexuelles, déguisées pour fêter Holloween.
"Outrés par leur déguisement, les policiers les ont amenées au poste de la police, là-bas, elles ont été insultées pour leur apparence et tabassées. Celle qui a gardé le silence a pu s'en tirer et celle qui a protesté contre la violence dont elles étaient victimes, a été poursuivie en justice", a rapporté Ahmed Ben Amor, de l'association Shams au HuffPost Tunisie.
Le représentant de Shams s'est déplacé à Hammamet pour soutenir la victime. Cette dernière a été relâchée en attendant la fixation de la date de son procès.
En effet, la personne transexuelle sera jugée en vertu du code pénal pour atteinte aux bonnes moeurs, outrage intentionnel à la pudeur et outrage à un agent public en fonction, a révélé son avocat et président de l'association Shams, Mounir Baatour au HuffPost Tunisie.
L'association dénonce un piétinement des libertés corporelles et sexuelles de certains Tunisiens sous la couverture de l'article 226 bis du code pénal qui énonce qu"Est puni de six mois d'emprisonnement et d'une amende de mille dinars quiconque porte publiquement atteinte aux bonnes mœurs ou à la morale publique par le geste ou la parole ou gène intentionnellement autrui d'une façon qui porte atteinte à la pudeur (...)".
"On continue de bafouer les libertés individuelles des personnes en se basant sur des lois abjectes comme l'article 230 du code pénal criminalisant l'homosexualité ou en usant d'une expression vague, fourre-tout et désuète comme l'atteinte aux bonnes moeurs, qui n'est qu'un outil de répression au final", dénonce Ahmed Ben Amor.
Il est à noter que dans le cadre des négociations de l'accord ALECA (Accords de libre échange complets et approfondis) entre la Tunisie et l'Union européenne, cette dernière recommande l'abrogation de l'article 230 du code pénal, criminalisant l'homosexualité.
"Outrés par leur déguisement, les policiers les ont amenées au poste de la police, là-bas, elles ont été insultées pour leur apparence et tabassées. Celle qui a gardé le silence a pu s'en tirer et celle qui a protesté contre la violence dont elles étaient victimes, a été poursuivie en justice", a rapporté Ahmed Ben Amor, de l'association Shams au HuffPost Tunisie.
Le représentant de Shams s'est déplacé à Hammamet pour soutenir la victime. Cette dernière a été relâchée en attendant la fixation de la date de son procès.
En effet, la personne transexuelle sera jugée en vertu du code pénal pour atteinte aux bonnes moeurs, outrage intentionnel à la pudeur et outrage à un agent public en fonction, a révélé son avocat et président de l'association Shams, Mounir Baatour au HuffPost Tunisie.
L'association dénonce un piétinement des libertés corporelles et sexuelles de certains Tunisiens sous la couverture de l'article 226 bis du code pénal qui énonce qu"Est puni de six mois d'emprisonnement et d'une amende de mille dinars quiconque porte publiquement atteinte aux bonnes mœurs ou à la morale publique par le geste ou la parole ou gène intentionnellement autrui d'une façon qui porte atteinte à la pudeur (...)".
"On continue de bafouer les libertés individuelles des personnes en se basant sur des lois abjectes comme l'article 230 du code pénal criminalisant l'homosexualité ou en usant d'une expression vague, fourre-tout et désuète comme l'atteinte aux bonnes moeurs, qui n'est qu'un outil de répression au final", dénonce Ahmed Ben Amor.
Il est à noter que dans le cadre des négociations de l'accord ALECA (Accords de libre échange complets et approfondis) entre la Tunisie et l'Union européenne, cette dernière recommande l'abrogation de l'article 230 du code pénal, criminalisant l'homosexualité.
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