Le désespoir n'est pas une option pour Khalil Rafati. Pendant 13 ans, il a mené un combat et a fini par gagner contre ses démons. C'est l'histoire d'une addiction et d'une guérison, qui ont fait que cet homme soit, aujourd'hui, à 46 ans, un homme en bonne santé et un entrepreneur à succès. La preuve prééminente que tout est surmontable.
Dans son livre "I forgot to die" (J'ai oublié de mourir), Khalil Rafati revient sur les épisodes marquants de sa vie.
Enfance difficile, addiction à la drogue, overdoses, tentatives de suicide et prison.
2001, il frôle la mort une première fois, à cause d'une overdose.
En 2002, il reçoit une balle alors qu'il se shootait aux toilettes d'un bar.
2016, c'est un homme plein de vie, un exemple de rédemption.
C'est un journaliste de New York Times qui rencontre Khalil dans un bar à jus, "SunLife Organics", "Cette boisson m'a sauvé la vie, c'est un second souffle", dit Khalil en s'approchant du client. Il se présente à lui, il était le co-propriétaire de l'endroit.
Né d'un père palestinien et d'une mère polonaise, il vécu une enfance sinistre à l'Ohio, ponctuée d'abus sexuels et d'ennuis avec la justice. Fuir était son but ultime. Et s'il est arrivé à y échapper, à l'âge de 23 ans, cela ne peut être que la preuve de son désir de vivre et d'être indépendant.
Il s'est dirigé vers le sud de la Californie, là où il a commencé à gagner humblement sa vie. Il lance alors un business de vente en détail de voitures de sport. Il se retrouve ensuite à faire de petits boulots pour les stars, dont Elizabeth Taylor, Slash ou encore Jeff Bridges. Seulement, cette nouvelle vie l'a mis sur un chemin peu fiable, celui des drogues.
Khalil investit dans la marijuana, puis l'ecstasy et la kétamine, il faisait d'énormes profits.
Puis un soir, à une soirée, il découvre l'héroïne.
Et c'est là que les ennuis avaient commencé. Le désespoir l'avait gagné, les overdoses intentionnelles l'avaient atténué et la balle qu'il reçut lui fut désastreuse. Il se retrouve à la rue, errant dans les allées de Los Angeles, couvert d'abcès, et finit, inévitablement en prison.
C'est à un compagnon de prison qu'il dit devoir sa survie. Celui-ci l'aida à contourner ses idées suicidaires et Rafati reprit espoir.
Après plusieurs tentatives de guérison inabouties, il est finalement totalement sobre le 18 juin 2003. Et pour toujours.
En 2007, il fonde "Riviera Recovery", un centre de réhabilitation là où il commence à concocter le smoothie "Wolverine", qui deviendra par la suite la signature de son bar à jus SunLife.
Khalil revit et veut faire revivre. Il fait de SunLife Organics un refuge pour les âmes avides de spiritualité, mais aussi une seconde chance, pour ceux que, comme lui, la vie avait déroutés. Plus qu'un bar à jus, plus que de la nourriture saine, SunLife est un lieu de rencontre et un cercle de soutien.
Khalil a vécu 13 ans au fond de l'abîme et ne pouvait creuser davantage. Il aurait pu mourir, finir dépressif ou en prison, mais il a décidé de renaître, de dire "Oui" à la vie".
Dans son livre "I forgot to die" (J'ai oublié de mourir), Khalil Rafati revient sur les épisodes marquants de sa vie.
Enfance difficile, addiction à la drogue, overdoses, tentatives de suicide et prison.
2001, il frôle la mort une première fois, à cause d'une overdose.
En 2002, il reçoit une balle alors qu'il se shootait aux toilettes d'un bar.
2016, c'est un homme plein de vie, un exemple de rédemption.
C'est un journaliste de New York Times qui rencontre Khalil dans un bar à jus, "SunLife Organics", "Cette boisson m'a sauvé la vie, c'est un second souffle", dit Khalil en s'approchant du client. Il se présente à lui, il était le co-propriétaire de l'endroit.
Né d'un père palestinien et d'une mère polonaise, il vécu une enfance sinistre à l'Ohio, ponctuée d'abus sexuels et d'ennuis avec la justice. Fuir était son but ultime. Et s'il est arrivé à y échapper, à l'âge de 23 ans, cela ne peut être que la preuve de son désir de vivre et d'être indépendant.
Il s'est dirigé vers le sud de la Californie, là où il a commencé à gagner humblement sa vie. Il lance alors un business de vente en détail de voitures de sport. Il se retrouve ensuite à faire de petits boulots pour les stars, dont Elizabeth Taylor, Slash ou encore Jeff Bridges. Seulement, cette nouvelle vie l'a mis sur un chemin peu fiable, celui des drogues.
Khalil investit dans la marijuana, puis l'ecstasy et la kétamine, il faisait d'énormes profits.
Puis un soir, à une soirée, il découvre l'héroïne.
Et c'est là que les ennuis avaient commencé. Le désespoir l'avait gagné, les overdoses intentionnelles l'avaient atténué et la balle qu'il reçut lui fut désastreuse. Il se retrouve à la rue, errant dans les allées de Los Angeles, couvert d'abcès, et finit, inévitablement en prison.
C'est à un compagnon de prison qu'il dit devoir sa survie. Celui-ci l'aida à contourner ses idées suicidaires et Rafati reprit espoir.
Après plusieurs tentatives de guérison inabouties, il est finalement totalement sobre le 18 juin 2003. Et pour toujours.
En 2007, il fonde "Riviera Recovery", un centre de réhabilitation là où il commence à concocter le smoothie "Wolverine", qui deviendra par la suite la signature de son bar à jus SunLife.
Khalil revit et veut faire revivre. Il fait de SunLife Organics un refuge pour les âmes avides de spiritualité, mais aussi une seconde chance, pour ceux que, comme lui, la vie avait déroutés. Plus qu'un bar à jus, plus que de la nourriture saine, SunLife est un lieu de rencontre et un cercle de soutien.
Khalil a vécu 13 ans au fond de l'abîme et ne pouvait creuser davantage. Il aurait pu mourir, finir dépressif ou en prison, mais il a décidé de renaître, de dire "Oui" à la vie".
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